La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Vérité absolue, ultime ou radicale
Paramārtha est ce que voit et expérimente l'Éveillé en tant que vacuité. Et c'est pour cela qu'on l'appelle l'Omniscient. La réalité absolue désigne le mode réel des choses, leur nature essentielle et ultime.
Le vrai et la vérité diffèrent encore par la structure ou constitution (systasis), en ceci que le vrai est quelque chose de simple alors que la vérité est complexe ; plus exactement, elle est composée de « la connaissance d'une multitude de choses vraies ».
NÉGATEUR, -TRICE, adj.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Les limites de la vérité : Interrogeons-nous d'abord sur ce que l'on entend par « limite » et par « vérité ». Les limites sont des possibilités (entre autres intellectuelles) qui ne peuvent être dépassées. Et la vérité, c'est le caractère de ce qui est conforme à la réalité.
Il existe cependant une vérité subjective qui est le fruit de l'esprit et de l'acquiescement personnel, c'est la vérité subjective. Deux vérités se confrontent car l'une se base sur des faits réels tandis que l'autre est la réflexion personnelle d'un individu sur la chose.
Nier la vérité est un acte beaucoup plus facile que de l'affronter. En règle général il est plus facile de contourner son obstacle que d'y faire face. C'est un mouvement instinctif, courant et surtout humain. Pour certaines personnes fragile d'esprit, fuir la vérité les protègent du quotidien souvent sans pitié.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
La première cause de la difficulté à reconnaître la vérité semble bien être la difficulté intrinsèque d'y accéder. La vérité réclame un effort ; elle ne se présente pas toujours à nous sous la forme d'une évidence, et même quand c'est le cas, les évidences peuvent être trompeuses.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Sincère, qui dit la vérité.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
(Figuré) Dire (à quelqu'un) toutes les choses désagréables que l'on pense de lui et qu'on lui dissimulait jusqu'alors, par courtoisie ou conventions sociales. Excédée par cette dispute, elle lui a dit ses quatre vérités, y compris qu'elle n'avait jamais cru à son projet. Depuis, ils ne se sont plus adressés la parole.
La vérité serait donc une "nécessité vitale". Nietzsche critique cette vérité qui rassure mais qui maintient en quelque sorte dans l'illusion. Il ne faut pas vouloir la vérité, il faut au contraire assumer l'absence de vérité (car il n'y a ni vérité ni mensonge). Il y a uniquement la vie.
La vérité universelle
concernant ce que signifie réellement la vérité. Certains, tels que les Sophistes, affirment que chacun possède sa propre vérité et qu'elle est donc relative, tandis que d'autres, comme Socrate, aspirent à une vérité universelle et cohérente pour tous.
Atteindre la vérité suppose des critères pour la séparer de ce qui n'est pas elle. Lorsque la vérité se reconnaît d'elle-même, ce critère est l'évidence. Mais souvent la vérité est cachée. Dès lors, si elle n'est pas révélée comme dans la religion, elle doit être démontrée.
Ce que la vérité doit à la liberté, c'est d'être effectivement, c'est d'être pour elle-même, c'est d'être réfléchie en la personne de l'homme. Ainsi, comme attributs de la vie effective, fausseté et vérité présupposent un écart entre être et devoir-être.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
Si l'objet de la pensée est réel, la vérité est une adéquation entre la pensée et la réalité. Une pensée (ou une parole) est vraie si elle correspond aux faits, si elle ne confond pas le réel et l'imaginaire. S'il s'agit d'un objet abstrait, la vérité peut se définir comme un accord de la pensée avec elle-même.