Le catharisme s'est développé en France au XII siècle. Les prédicateurs se revendiquaient profondément du christianisme et se disaient les seuls vrais disciples des apôtres, pratiquant comme eux la pauvreté absolue et le travail de leurs mains pour vivre.
Le 30 janvier 1226, le roi Louis VIII prend la croix contre les cathares.
Si l'enseignement et les rites de l'église catholique reposent sur le sacrifice rédempteur de Jésus, les Cathares lisent autrement les écritures et pour eux le Christ est venu délivrer un message, offrir aux hommes la clef de leur salut.
L'histoire connaît cette hérésie sous le nom de catharisme. Ses adeptes imputaient la création du monde visible non point au « bon » Dieu, mais à un principe mauvais qui, en créant l'univers matériel et le temps qui corrompt toute chair, a permis au mal de se manifester par la souffrance et par la mort.
Simon de Montfort
Chef de la croisade contre les albigeois, il mena cette guerre avec courage et cruauté. Il s'était déjà illustré pour sa bravoure au cours de la quatrième croisade.
Les templiers, en revanche, n'ont avec les cathares qu'un seul point commun : comme eux, ils ont été accusés d'hérésie par l'Inquisition et, comme eux, beaucoup ont péri sur le bûcher. La création de cet ordre religieux militaire est une conséquence de la première croisade.
Les cathares rejettent donc l'incarnation, la rédemption (mort de Jésus pour sauver l'humanité), la résurrection. Par ailleurs, ils ont une aversion pour la croix, instrument de supplice, donc objet de répulsion, mais en aucun cas de vénération.
Le catharisme est un fait social et philosophique propre au monde médiéval ; la chute de Montségur en 1244 a marqué la fin de l'Église organisée et, actuellement, il n'existe ni chapelle, ni secte cathare (Julien 1990, 187).
Cette expression, dont la forme complète est « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! », est généralement attribuée à Arnaud Amalric, abbé de Cîteaux et légat du Pape Innocent III, et aurait été prononcée le 22 juillet 1209 lors de la prise de Béziers, dans l'Hérault.
Le catharisme (du grec καθαρός / katharós, « pur ») est l'appellation contemporaine d'un mouvement — ou d'un ensemble de mouvements — religieux chrétien médiéval européen en dissidence de l'Église catholique romaine, qui s'est particulièrement répandu dans le Midi de la France au Moyen Âge, entre l'an 1000 et 1210.
Le Pays cathare est une appellation touristique déposée par le département de l'Aude et s'appliquant principalement aux Corbières, siège de la plupart des citadelles bâties par le roi de France Louis IX au XIII e siècle et qualifiées improprement de châteaux du pays cathare ou châteaux cathares.
Le terme cathare est une expression injurieuse inventée vers 1165 par le clerc rhénan Eckbert Schinau.
Parmi eux, près de 57% résident en Amérique du Sud, dont 27% pour le seul Brésil, qui se confirme comme le pays comptant le plus grand nombre de catholiques baptisés au monde: près de 180 millions de Brésiliens sont catholiques.
La communauté cathare actuelle:
Il existe cependant une communauté, principalement en Occitanie, qui adhère aux idées cathares. Quelques centaines de personnes gravitent ainsi autour du sujet, et se rejoignent principalement sur Internet.
Les Cathares (également connus sous le nom de Cathari, du grec Katharoi pour « les purs ») étaient une secte religieuse médiévale dualiste du sud de la France qui prospéra au 12e siècle ap. JC et qui contesta l'autorité de l'Église catholique.
Les cathares se sont simplement appelés chrétiens ; leurs voisins les distinguaient comme de « bons chrétiens ». L'Église catholique les appelait Albigenses, ou moins fréquemment Cathares.
Chef brutal de la croisade contre les albigeois, Simon de Monfort a mené avec ardeur la répression du catharisme dans le midi de la France. Mais il a suffi d'une pierre pour le tuer, le 25 juin 1218.
Ils étaient répandus en Languedoc et en Provence , et occupaient principalement les villes d'Albi (d'où ils prirent leur nom), de Béziers , Carcassonne , Toulouse, Montauban, Avignon. Les Albigeois se donnaient à eux-mêmes le nom de Cathares (= Purs).
Ainsi le troubadour anonyme qui écrivit les six mille vers de l'épopée occitane connue comme Chanson de la croisade albigeoise , évoque-t'il la mort de Simon de Montfort, la tête fracassée par un boulet de catapulte lancé du haut des remparts de Toulouse. C'était le 25 juin 1218.
Le Pays Cathare, ancienne zone occupée par les Cathares, s'étend de la côte méditerranéenne à la Montagne Noire, essentiellement dans le département de l'Aude mais aussi en Ariège et dans le Tarn. Le Pays Cathare est parsemé de châteaux forts et d'abbayes médiévales, situés au milieu d'une nature verdoyante.
Ariège : Montségur, capitale des cathares.
Du latin médiéval cathari. Du grec ancien καθαρός , katharós (« pur ») : les fidèles étaient purs de tout rapprochement à Lucifer. L'origine du terme se trouve dans saint Augustin, qui a adhéré un temps au manichéisme avant de le rejeter, puis de le combattre.
Le 16 mars 1244, au pied de la forteresse de Montségur, plus de 200 hérétiques qui ont refusé de renier la foi cathare montent volontairement sur le bûcher. Leur martyre marque la fin de la croisade contre les Albigeois.
Le catharisme a quasiment chassé la chrétienté romaine. Cela s'explique et du reste Saint-Bernard le dit et l'explique : «Les curés prêchaient en latin, dans une langue que le petit peuple ne comprenait pas. A contrario, les parfaits cathares parlaient en occitan, une langue comprise de tous.
Fidèles, pensaient-ils, à l'Église des premiers temps, les cathares vivaient pauvrement. Ils travaillaient, dénonçaient le luxe et l'inactivité dans lesquels vivait le clergé romain et encourageaient à ne pas payer l'impôt (la dîme). Ils obtenaient beaucoup de conversions, y compris dans les rangs de la noblesse.