Destiné à faire fonctionner l'appareil de chauffage, ce souffle (cette pression) ne doit être ni trop fort ni trop faible, au risque de générer une panne de votre chaudière à gaz. En règle générale, on estime que la pression idéale pour une chaudière à gaz se situe entre 1 et 1,5 bar, avec un minimum fixé à 0,6 bar.
En général, la pression doit osciller entre 1 et 1,5 bar. Pour préserver les composants de la chaudière, il est recommandé de maintenir une pression d'eau supérieure à 1 bar. La pression de votre circuit de chauffage dépend de la hauteur de votre habitation.
Pour augmenter la pression, si celle-ci s'avère insuffisante, il suffit de réalimenter le circuit d'eau, en ouvrant une vanne ou un robinet d'eau prévu à cet effet. Une fois que le niveau de pression est revenu à la normale, n'oubliez pas de fermer le robinet pour éviter tout problème de surpression.
La pression dans la chaudière est trop basse
Repérez l'emplacement des deux vannes de remplissage. Ouvrez une des deux vannes à fond. Ouvrez lentement la deuxième vanne en observant comment l'aiguille (ou le système de voyant lumineux) du manomètre réagit.
L'eau potable acheminée à votre domicile par les compagnies privées ou les communes est distribuée sous pression. La pression moyenne de distribution est de 3 bars. Cette pression est nécessaire au bon fonctionnement du réseau et permet d'avoir de l'eau dans les étages des bâtiments.
Il n'est pas rare que les chaudières baissent en pression de façon occasionnelle, tombant sous 1 bar. Faire l'appoint se montre alors nécessaire dans ce cas, pour en préserver les composants, mais aussi le circuit de chauffage.
Les causes de baisse de pression sont multiples et peuvent concerner différentes parties du circuit de chauffage. Première cause : une fuite d'eau, c'est la cause la plus fréquente. Deuxième cause : une pompe défaillante. Troisième cause : dysfonctionnement du vase d'expansion.
Pour y parvenir, vous pouvez faire installer par un plombier un réducteur de pression ou un surpresseur. Ces équipements vous permettent de profiter d'un débit optimal de 3 bars. Cependant, il est conseillé lors des réglages de se baser sur une pression de 3,5 bars.
En effet, lorsque l'eau chauffe dans le circuit, elle se dilate et augmente donc de volume, entraînant un surplus de pression. Le vase d'expansion absorbe l'excédent d'eau et empêche une dépression dans l'installation lorsque l'eau est refroidie.
Comment constater que son vase est défectueux ? Si vous souhaitez procéder à la vérification du bon fonctionnement de votre vase d'expansion, il vous faut vérifier la pression en bar à l'aide d'un manomètre. Si elle affiche 0 bar, il est possible de tenter de regonfler puis de vérifier si le vase la garde ou non.
Si malgré la purge votre radiateur ne fonctionne toujours pas, il est possible qu'il soit bouché par de la boue. Pour supprimer les dépôts de boue présents dans votre radiateur, il faut passer par l'étape du désembouage, réalisée par un professionnel qui utilisera une machine ou un produit à injecter dans votre réseau.
Pour la chaudière à gaz classique : la température conseillée se situe entre 50 et 65 °C. A ce titre, s'il fait 0 °C dehors, le fluide caloporteur devra être à 65 °C. Si la météo est plus clémente et que le thermomètre affiche 12 °C, 50 °C sont amplement suffisants.
Pour éviter cet incident et de devoir contacter un chauffagiste, il est important de remettre de l'eau dans la chaudière. Pour cela, on considère qu'il faut remplir l'appareil de chauffage entre 0.8 bar et 1.5 bar. Au-dessus, il y aurait une surpression qui ne serait pas contenue par le vase d'expansion.
Pour évacuer l'air, c'est très simple : placez un récipient sous la vis de purge de votre radiateur, puis dévissez-la jusqu'à ce que l'air s'en échappe. La vis se situe à l'opposé du robinet de réglage. Une fois que l'air s'est échappé, de l'eau commence à s'évacuer.
Il suffit d'ouvrir chaque robinet de purge en commençant par le rez-de-chaussée puis en allant vers les étages. En pratique, il faut utiliser la clé de purge pour évacuer l'eau souillée. Il est conseillé de prévoir un chiffon et un récipient car l'eau risque de se propager sur le sol.
cela peut provenir des vannes d'arrêt. La vanne d'arrêt se situe sous le robinet à côté du compteur et a une incidence sur la pression de l'eau de l'évier. Si la vanne n'est pas totalement ouverte, cela entraîne une diminution de la pression. ou bien du réducteur de pression.
Où est-le régulateur de pression ? Un régulateur de pression d'eau, si vous en avez un, est généralement situé à l'endroit où la ligne d'eau principale entre dans la maison et après la vanne d'arrêt principale.
La pression de l'eau s'élève donc avec la profondeur : elle augmente de 1 bar tous les 10 mètres. Cette pression s'ajoute à celle de l'air atmosphérique qui a une valeur de 1 bar à la surface de l'eau.
La durée de vie moyenne d'un vase d'expansion chaudière est d'environ 8 ans. Certaines pistes peuvent vous indiquer que le vase d'expansion de votre chaudière est défectueux. La pression peut, par exemple, baisser sans arrêt, même après des remises à niveau.
Prix d'un vase d'expansion
Le prix total de remplacement d'un vase d'expansion varie en fonction des tarifs horaires ou des forfaits pratiqués par les plombiers et chauffagistes. Un minimum de 120 € est à prévoir en cas de panne. Vous pouvez financer l'achat de votre chaudière par une Prime Energie.
Quelle est la température idéale dans les pièces d'un logement ? Une chaleur de 19°C est idéale dans la cuisine mais un ou deux degrés supplémentaires sont appréciés dans les pièces à vivre comme le salon ou la salle à manger. Dans les chambres en revanche, une température de 17°C est préférable au cours de la nuit.
Éteindre sa chaudière entraine un risque important de dépôts du fluide caloporteur autour de la pompe. Faire fonctionner sa chaudière un peu tous les jours permet d'éviter ce genre de dépôts. Un arrêt peut également entrainer la prolifération de bactéries.
En moyenne, une chaudière électrique va consommer plus de 10 000 kilowattheure (kWh) par an pour un appartement classique, et on estime qu'une surface d'environ 100m² équivaut à une consommation électrique pour le chauffage d'au moins 15 000 kWh.