L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi une résolution par laquelle elle suspend la Russie du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en raison de la guerre que ce pays mène en Ukraine. La résolution a été adoptée par 93 votes pour, 24 votes contre et 58 abstentions.
"Nous interdisons de nouveaux investissements dans des industries clés de l'économie russe, y compris l'énergie", indiquent les puissances du G7 dans un communiqué. Il annonce aussi "des sanctions supplémentaires contre le secteur de la défense russe" et contre des "élites" qui soutiennent la guerre.
En juin 2022, le Conseil a adopté un sixième train de sanctions qui interdit notamment l'achat, l'importation ou le transfert de pétrole brut et de certains produits pétroliers de Russie vers l'UE.
Ces sanctions, souvent appelées « sanctions ciblées » ou « sanctions intelligentes », correspondent en général à : un gel des avoirs financiers, fonds et autres ressources économiques, des embargos sur les ventes d'armes, des interdictions de déplacements à l'étranger.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Rouage essentiel dans l'écosystème bancaire mondial, Swift est une plateforme pour les transactions financières. Pour bien comprendre, ce n'est pas un moyen de paiement mais une messagerie qui permet de sécuriser les échanges commerciaux.
Régimes géographiques : Biélorussie, Burundi, Congo (République démocratique du), Corée du Nord, Guinée-Bissau, Guinée, Iran, Irak, Liban, Libye, Mali, Myanmar (ex-Birmanie), Nicaragua, République Centrafricaine, Russie, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Syrie, Tunisie (biens mal acquis), Turquie, Venezuela, Yémen, ...
Visiter l'Europe est un privilège, pas un droit humain
Les déplacements des citoyens russes en Europe se sont déjà compliqués depuis le 28 février, avec l'arrêt des vols entre la Russie et l'UE. Depuis, les voyageurs qui souhaitent entrer dans l'espace Schengen doivent arriver par les frontières terrestres.
Les effets des sanctions sur l'économie russe ont donc été plus limités que prévu. La Banque de Russie a révisé ses prévisions et anticipe une baisse du PIB de 4,2 % en 2022 (bien plus optimiste que les – 9,2 % annoncés en avril) et de 1,8 % en 2023, avec une reprise de la croissance dès le second semestre.
1 – La Russie n'est pas membre de l'UE
La Russie ne fait pas partie de l'Union Européenne. Les Russes sont un peuple indépendant très attachés à leur souveraineté. Pour eux, il est inconcevable de faire partie d'une structure supranationale telle que l'UE.
L'Ukraine gagne du terrain, les Russes ripostent avec des frappes massives...
Le Bangladesh, l'Irak et le Sénégal, qui s'étaient abstenus en mars, ont cette fois voté pour condamner la Russie. L'Érythrée, qui avait rejeté la résolution en mars, s'est cette fois abstenue.
Un mécanisme d'exclusion est bien prévu par la Charte des Nations unies, dans son article 6 : "Si un Membre de l'Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l'Organisation par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité".
Le délit est une infraction de gravité moyenne, entre la contravention et le crime. Exemples de délit : vol, abus de biens sociaux, discrimination, harcèlement moral, attouchements sexuels, homicide involontaire. Le crime est l'infraction la plus grave. Exemples de crime : meurtre, viol.
À l'heure actuelle, il existe trois principaux organismes chargés d'imposer des sanctions : les Nations Unies, l'Union européenne et l'OSCE.
Organes de prise des sanctions internationales
Selon la Charte des Nations Unies, notamment en son Chapitre VII et aux articles 39-51, c'est le Conseil de sécurité qui est compétent pour prendre des résolutions pour régler les conflits et infliger des sanctions.
Vraiment ? Face à la poursuite de l'invasion injustifiée de l'Ukraine par la Russie et dans un contexte de hausse des prix de l'énergie et d'insécurité alimentaire provoquées par cette guerre, beaucoup se demandent si les sanctions européennes contre la Russie sont efficaces. La réponse est oui !
Sept banques russes sont concernées par cette dérogation : Bank Rossiya, Promsvyaebank, VEB-RF (ou Vnesheconombank; VEB), Otkritie FC Bank (anciennement connue sous le nom de NOMOS Bank), Novikombank, Sovcombank (anciennement connue sous le nom de Buycombank) et VTB Bank.
L'effacement du blâme du dossier de l'agent est automatique au bout de 3 ans à compter de la date du prononcé de la sanction, lorsqu'il n'a fait l'objet d'aucune autre sanction durant ces années.
Plus de 1 500 têtes nucléaires déployées
Techniquement, Moscou est équipée. Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists, "1 588 têtes nucléaires russes sont déployées", dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) est une société privée détenue par ses membres dont l'objet est d'assurer le fonctionnement d'un réseau international de communication électronique entre acteurs des marchés.