Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
Mémoire procédurale (ou motrice)
Très résistante dans le temps, la mémoire procédurale (une mémoire implicite) est la seconde partie de la mémoire à long terme. Elle correspond à la mémoire des automatismes, des habiletés et des savoir-faire.
La mémoire est une fonction cognitive qui nous permet de saisir, stocker, puis rappeler des informations perçues. C'est facile à comprendre. Même si le mécanisme de la trace mnésique et de sa consolidation reste du domaine de la recherche.
Chacun a un type de mémoire qui tend à être plus : visuelle : retenir ce qu'on voit. auditive : retenir ce qu'on entend. kinesthésique : retenir ce qu'on ressent.
La mémoire kinesthésique permet de mémoriser les informations à l'aide des mouvements ou des sensations, que ce soit physique ou émotionnel. Les personnes kinesthésiques apprennent donc par leur corps.
Horloge. Le test de l'horloge est un test simple et rapide à utiliser pour dépister des troubles des fonctions cognitives tels que la praxie, l'attention, le langage, l'orientation dans le temps et l'espace, et les fonctions exécutives.
La mémoire explicite
On parle de mémoire à long terme explicite, ou déclarative, lorsqu'on se rappelle consciemment des informations enregistrées et qu'elles peuvent être exprimées par le langage. La mémoire explicite regroupe la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.
Vous vous souvenez de la plaque d'immatriculation, du prénom du chat de votre voisin lorsque vous étiez enfant, mais vous ne parvenez pas à vous rappeler du contenu de votre dernière assiette ? Ce phénomène n'a rien de pathologique, il est même parfaitement normal : c'est ce qu'on appelle la mémoire sélective.
La mémoire verbale permet de mémoriser par exemple une série de mots et de la rappeler après quelques minutes. Certaines personnes mémorisent plus facilement du matériel visuel que du matériel verbal.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
Le chef d'orchestre de cette communication est l'hippocampe. Il participe à la mémorisation durable des faits et des événements depuis la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme2-3.
Le mémoire est un travail individuel effectué sous la responsabilité d'un directeur et qui débouche sur un rapport écrit évalué lors d'une défense orale publique.
La mémoire sémantique lui permet de se rappeler instantanément qu'une semaine équivaut à sept jours. Une personne fait également appel à la mémoire sémantique lorsqu'elle veut se remémorer d'une connaissance déjà acquise .
Les étapes de la mémorisation
La mémorisation suit un cheminement en trois étapes : l'encodage, le stockage et le rappel.
L'hypermnésie (du grec huper, « avec excès », et "Μνήμης", « mémoire »), appelée également exaltation de la mémoire, se caractérise par une mémoire autobiographique extrêmement détaillée et un temps excessif consacré à se remémorer son passé pour certains et beaucoup de temps pour construire son futur pour d'autres.
La mémoire eidétique est également associée à Napoléon Bonaparte ou encore Gary Kasparov et Bobby Fischer, anciens champions d'échecs. Enfin, la fiction a également exploré le sujet à travers des personnages comme Sherlock Holmes, Jean-Baptiste Grenouille du roman Le Parfum et Lisbeth Salander de la trilogie Millenium.
Les mécanismes de l'oubli
Plusieurs théories s'affrontent pour expliquer comment on en vient à oublier quelque chose. Du côté de la neurobiologie, on parle de décomposition des souvenirs, peut-être due à la mort de certains neurones ou de certaines connexions au sein du cerveau.
Les malades d'Alzheimer conservent la mémoire implicite, mais leur mémoire explicite est touchée. La mémoire explicite est directement impliquée dans la mise en place d'associations et de souvenirs lointains (c'est celle qui nous permet de conserver nos souvenirs).
une maladie vasculaire cérébrale ; la maladie de Parkinson ; la sclérose en plaques ; la maladie d'Alzheimer et les démences apparentées (démence à corps de Lewy, démences vasculaires).
Des médicaments appelés inhibiteurs de la cholinestérase (tels que le donépézil) peuvent aider la mémoire, en particulier si les personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de la démence à corps de Lewy, et le donépézil peut aider les personnes présentant un déficit cognitif léger.
D'abord, l'oubli n'est pas un ennemi de la mémoire. C'est un phénomène non seulement banal mais aussi indispensable, qui permet au cerveau de faire le tri dans la masse d'informations qui nous parviennent en continu et qui ne peuvent pas être toutes enregistrées.