La surface minimum d'une piscine naturelle est de 50 m². Idéalement, un bassin de 100 m² est conseillé afin de garantir un parfait équilibre de l'écosystème. Vous l'aurez compris, pour calculer la surface d'une piscine naturelle, mieux vaut prévoir de l'espace !
Il faut opter pour une longueur de plus ou moins 10 à 25 mètres et une largeur qui va aller jusqu'à 4 mètres. Les dimensions standards d'une piscine couloir de nage sont de 12x3 m. Ainsi, une piscine avec de très grandes dimensions n'est pas forcément une bonne idée pour ceux qui veulent surtout nager.
La base d'une piscine familiale est de 8 mètres par 4 mètres, mais peut tout à fait se décliner en 10 mètres par 6 mètres. Des espaces suffisants sont ainsi créés pour le jeu, le saut, la nage ou la détente… En partant de cette base, l'ajout d'une profondeur variable augmente considérablement les possibilités.
Législation piscine naturelle : les démarches à effectuer
La déclaration de travaux est obligatoire seulement pour les piscines naturelles de 10 m2 à 100 m2. Un permis de construire est obligatoire pour les piscines naturelles de plus de 100 m2 et de plus de 2 m de profondeur.
Les bassins naturels de baignade sont imposables à la taxe foncière sur les propriétés bâties ainsi qu'à la taxe d'habitation, en tant qu'éléments d'agrément bâtis formant dépendance, pour autant qu'ils constituent des éléments bâtis au sens de l'article 1380 du CGI.
Les piscines de moins de 10 m² (surnommées les « mini-piscines ») et les piscines hors-sol ne sont pas concernées par la taxe foncière. À propos de la piscine hors sol à proprement parler, c'est le seul type de piscine non imposable puisque ce genre bassin peut être démonté.
fiscalité Toute piscine dont la dimension est supérieure à 10 m² doit faire l'objet d'une déclaration préalable de travaux ou d'une demande de permis de construire (piscine dont la superficie est supérieure à 100 m²) qui impliquera le paiement d'une fiscalité complémentaire.
Le prix moyen d'une piscine 8 m x 4 m prête à plonger (installation réalisée par le professionnel) est d'environ 20 000 €/25 000 €.
Le prix d'une piscine en béton 6×3 est estimé entre 15 000 et 20 000 euros, minimum.
D'un point de vue du climat, l'automne (avant les premiers gels) est donc la saison idéale pour lancer la construction de votre piscine. La qualité de la terre est plus favorable, et les nappes d'eau sont, à cette période, plus basses. Le terrain est plus accessible et le terrassement plus facile.
Posséder une piscine de 40 m3 traitée avec des galets de chlore lent représente un cout d'entretien annuel de 370€ soit 31€ par mois. Ce prix comprend la consommation d'eau annuelle, la consommation électrique ainsi que la consommation de produits chimique.
La piscine idéale pour nager confortablement
Gardez à l'esprit toutefois que la longueur idéale pour nager est au minimum de 15 mètres. La largeur du bassin est quant à elle bien moindre ne dépassant jamais les 5 mètres et pouvoir se réduire jusqu'à un minimum de 2 mètres.
Quel que soit la saison, le bassin s'intègre en toute harmonie dans le paysage et ne demande d'ailleurs aucun hivernage. Aussi, contrairement aux piscines traditionnelles, l'entretien d'une piscine naturelle est peu coûteux et n'a lieu qu'une fois par an pour un nettoyage en profondeur du bassin.
Pour construire votre piscine naturelle, vous devez choisir un emplacement semi-ombragé. Ainsi, vous limitez le développement des algues et créez un environnement idéal pour les plantes. Vous allez délimiter le bassin et les espaces de plantation avec un marquage au sol.
Le béton, le bois, l'acrylique, le polyester, le PVC et l'acier représentent les matériaux les plus utilisés pour les piscines. Pour les piscines enterrées ou semi-enterrées, préférez le béton. Coulé, projeté ou en parpaings, il permet de construire des piscines sur-mesure et durables.
Les matériaux : selon que la piscine soit en béton, en coque polyester ou en panneaux modulaires, le prix ne sera pas le même. Le béton reste le matériaux le plus cher mais aussi le plus solide et le plus durable. Il permet aussi de créer des piscines aux formes et dimensions personnalisées.
Prenons l'exemple d'une piscine d'une superficie de 50m² : on multiplie par la valeur forfaitaire de 200 €/m², ce qui donne une base taxable de 10 000 €. En retenant les taux médians de 2021, on obtient 3% pour le taux communal et 1,25% pour le taux départemental, ce qui donne un taux global de 4,25%.
Selon Karl Toussaint du Wast, co-fondateur de Netinvestissement, “une piscine vient faire grossir de 5 à 10% le montant de la taxe foncière”. Concrètement, c'est la surface au sol qui compte.
Les sanctions sont très dissuasives. En effet, selon l'article L480-4 du Code de l'urbanisme, l'amende de base s'élève à 1 200 euros, mais peut rapidement grimper à 6 000 euros le m² pour une construction d'une surface de plancher, voire jusqu'à 300 000 euros dans les autres cas.
Pour être certain de ne pas payer d'impôts sur votre structure, vous devez construire une piscine de moins de 10m2. Aussi appelée « mini-piscine », celle-ci ne sera pas imposable et elle ne requiert aucune autorisation de travaux.
Piscine et taxe foncière
Votre piscine sera soumise à la taxe foncière dès lors qu'elle nécessite la construction d'un cadre en maçonnerie. Les piscines hors-sol ne sont donc pas concernées. C'est le propriétaire qui paie la taxe foncière, y compris lorsque la propriété est louée à un tiers.
Très globalement, la surface taxable de la piscine est égale à sa surface de plancher. Sous réserve toutefois de l'objet général de la demande.
Une piscine en kit semi-enterrée est soumise à la taxe foncière. Une piscine en kit semi-enterrée est imposable à la taxe foncière sur les propriétés bâties même si elle n'est pas maçonnée, dès lors qu'elle ne peut être déplacée sans être détériorée.