L'expansion terrestre se poursuit : Serbie (1458-1460), Herzégovine (1470), Syrie et Égypte (1517), Irak (1533-1534). L'apogée des conquêtes se situe sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566), qui continue d'étendre l'empire jusqu'au siège infructueux de Vienne (1529).
La supériorité de l'Empire ottoman s'explique par sa capacité à dominer militairement une population multinationale et multireligieuse. L'administration de l'empire est centralisée pour permettre une bonne gestion de tous les territoires conquis. Les réformes de l'empire commencent dès le XIIe siècle.
L'Empire ottoman étant allié de l'Empire allemand et de l'Empire austro-hongrois, il participe à la Première Guerre mondiale à leurs côtés. Le principal successeur de cet empire est la Turquie.
Leur habileté au combat, notamment dans leur efficacité en tant que fusiliers à pied, surpassait alors celle de la cavalerie équipée d'épées et de lances. Ils adoptèrent les armes à feu dès le XV e siècle, et sont presque entièrement équipés de mousquets au XVI e siècle.
Les Russes, les Britanniques, les Italiens, les Français, les Grecs, les Arméniens, tous réclamèrent l'Anatolie, en s'appuyant sur des promesses parfois contradictoires formulées en temps de guerre, des actions militaires, des accords secrets et des traités.
Il étend l'Empire aux pays arabes : Irak, Arabie, Afrique du Nord sauf le Maroc, au Yémen et à Aden en 1548. A la suite de la soumission du chérif de La Mecque, le sultan est considéré comme le gardien des lieux saints de l'islam (La Mecque, Médine) et devient le « serviteur des deux sanctuaires ».
Les armées ottomanes ont mis le siège à Vienne en 1529 et en 1683. Les limites étaient donc proches de l'Autriche, de la Hongrie et de la Slovaquie actuelle. L'Empire englobait également toute l'Afrique du Nord, sauf le Maroc et une bonne partie du Proche et Moyen-Orient.
Loin devant les Empires grec et romain, l'Empire mongol fut le plus grand de tous les temps. Cela grâce à son fondateur, Gengis Khan, « empereur universel » considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire qui unifia les tribus d'Asie centrale au XIIème siècle.
La guerre de Crimée a révélé la faiblesse financière de l'empire: pas de vrai budget, des rentrées fiscales irrégulières, un endettement croissant. La monnaie, les finances et les douanes de l'empire passent sous la tutelle de la Banque impériale ottomane, créée en 1863 et dirigée par un consortium franco-britannique.
En 1922, les nationalistes turques décidèrent d'abolir le sultanat et mirent ainsi fin à ce qui fut jadis l'un des empires les plus prospères de l'histoire.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
Une guerre gréco-turque (1919-1922) s'ensuit qui aboutit à la victoire des forces kémalistes. L'Empire ottoman s'effondre. Le sultan est déchu puis la république turque est proclamée, suivant en partie le modèle politique de la France comme la laïcité.
L'Empire ottoman devient en quelques décennies un État immense s'étendant sur trois continents avec pour centre le bassin oriental de la Méditerranée. De là découle une grande variété géographique à laquelle fait écho la diversité ethnique, linguistique et religieuse de la population.
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
L'Église orthodoxe était reconnue par les autorités ottomanes, mais aussi intégrée à part entière dans le système politique et administratif de l'Empire. En revanche, les chrétiens de rite latin dépendaient de l'autorité religieuse du souverain pontife, chef d'un pouvoir politique « ennemi ».
Une fois limité à la Thrace turque, à la suite des guerres balkaniques, l'Empire ottoman est assimilé par les puissances occidentales à un empire colonial devant assurer la paix, voire relayer la culture européenne, dans le monde musulman.
Génocide des Chrétiens d'Orient
Dès la mise en place du régime des trois Pachas, au début de l'année 1913, une politique turque nationaliste est mise en place. Le déclenchement du conflit pousse ses initiateurs à l'amplifier.
Exil et dernières années
Le sultan Mehmed VI , quittant le palais de Dolmabahçe à Constantinople quelques jours après sa déposition. L'ancien sultan arrivé à Malte, le 9 décembre 1922.
Au XVIIe siècle, le Royaume-Uni devient la plus grande puissance coloniale. Les Britanniques établissent des colonies dans la partie est de l'Amérique du Nord.
Les revers de Napoléon Bonaparte
Il fut l'un des plus grands conquérants de France qui réussit à étendre le spectre de la France sur plus de 130 départements ainsi que sur les territoires tels que Rome, Hambourg, Barcelone, Amsterdam, l'Italie où il est nommé président en 1802 et fait roi en 1805 à 1814.
Kubilaï Khan a régné sur le plus grand empire de tous les temps, qui atteignait à son apogée 33 millions de km2. Conquérant de la Chine du Sud, de la Corée et de la Birmanie, il n'a connu comme échec que l'invasion ratée du Japon.
Les quatre pays qui caracolent en tête de ce classement – les États-Unis, la Russie, la Chine et l'Inde – sont les mêmes qu'en 2022.
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.