La pollution numérique est engendrée par 3 sources principales : Les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques ; Les centres de données ou data center ; Les services et applications numériques.
Selon le think tank The Shift Project, la consommation de streaming vidéo (VoD, pornographie, Youtube, réseaux sociaux, etc.) émettrait près de 1% des émissions mondiales de CO₂. C'est moins que l'empreinte carbone liée à la fabrication des terminaux.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Les trois pays les plus gros émetteurs de CO2 sont donc : La Chine responsable à hauteur de 32.9% des émissions de CO2, en grande partie dues à l'exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon ; Les États-Unis responsables à hauteur de 12.6% ; L'Inde responsable à hauteur de 7.0%.
Les polluants chimiques qui suscitent les plus fortes préoccupations en termes de santé publique sont les particules, notamment les particules fines (constituées d'une multitude de composants chimiques), l'ozone (O3), le dioxyde d'azote (NO2), les composés organiques volatils[1] (benzène, formaldéhyde, 1,3-butadiène…), ...
Plus de 75 % des émissions de gaz à effet de serre du numérique proviennent de la fabrication des terminaux. Il faut environ 50 à 350 fois son poids en matière pour produire un appareil électrique. Par exemple, la fabrication d'un ordinateur de 2 kg, c'est 588 kg de matières premières mobilisées !
Les infrastructures réseau, autrement dit ces câbles, représentent, selon l'ademe, 28% des émissions de gaz à effet de serre émis par notre consommation du numérique. 45 + 28 faisant 75, il reste encore 25% pour atteindre les 100% de l'impact du numérique.
Les infrastructures réseaux et les data centers sont responsables de la moitié de la pollution numérique. En effet, les requêtes effectuées sur les moteurs de recherche sollicitent le réseau et les data centers. Dans un data center, la climatisation est le poste le plus coûteux en énergie.
La pollution numérique renvoie à la pollution engendrée par les nouvelles technologies. Nos téléphones portables, nos objets connectés en ligne et Internet génèrent des polluants (des gaz à effet de serre notamment). Or, ces polluants sont néfastes pour notre planète car sources de pollution.
La Chine, avec près de 10 milliards de tonnes de CO2 émises en moyenne chaque année, détient ainsi le triste record de pays le plus pollueur au monde, devant les États-Unis et l'Inde.
En tête du classement des villes les plus polluées de France, la ville de Paris s'impose plutôt comme la capitale du smog (vous savez, cette espèce de brouillard grisâtre qui, en général, ne présage rien de bon).
Les Îles Vierges des États-Unis, un ensemble d'îles et d'îlots posés sur la mer des Caraïbes (4,5 µg/m³), et Porto Rico complètent le podium (4,8 µg/m³). Le Cap-Vert et l'île de Saba, un joyau méconnu des Caraïbes qui appartient aux Pays-Bas, suivent juste derrière.
Le réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre, dus à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon qui servent entre autre à produire de l'électricité et de la chaleur participent à la pollution de la planète et sont la principale cause du réchauffement climatique actuel.
Les scientifiques conviennent que la planète se réchauffe plus rapidement que jamais en raison des grandes quantités de gaz à effet de serre que l'homme rejette dans l'atmosphère, notamment par la combustion d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), l'utilisation des voitures et l'abattage des forêts.
Il s'agit par exemple des oxydes d'azote (NOx), du dioxyde de soufre (SO2), des composés organiques volatiles (COV), des hydrocarbures, et de certains métaux (plomb, cadmium…) ; ou secondaires : créés dans l'atmosphère via des réactions chimiques entre des polluants.
Deux grandes familles de polluants
les oxydes de carbone. les oxydes de soufre.
le chauffage (au bois, au fioul, etc.) responsable de plus de 90 % des émissions de particules fines du secteur résidentiel ; le brulage des déchets verts.