"On entend par bourgeoisie la classe des capitalistes modernes, propriétaires des moyens de production sociale et qui emploient le travail salarié." Par sa formation intellectuelle et son influence politique liée à son poids économique, la bourgeoisie domine la société.
La bourgeoisie possède le pouvoir économique et l'influence politique, mais cherche à se distinguer en imitant certaines habitudes culturelles de l'aristocratie. Cette élite englobe de nombreux métiers : grands et petits patrons, professions libérales, officiers, enseignants, ingénieurs, etc.
La morale bourgeoise, qu'elle repose sur des croyances religieuses ou des convictions rationalistes, s'appuie sur deux notions : la liberté individuelle et l'égalité à capacités égales. Elle a vocation à être universelle, ce n'est pas une morale de classe.
Au plus simple : est bourgeois celui qui possède les moyens de production et donc le pouvoir économique correspondant. C'est là un des traits les plus visibles et les plus compréhensibles de la bourgeoisie pour les petits-bourgeois (et les travailleurs).
Catégorie sociale comprenant les personnes jouissant d'une situation relativement aisée et qui n'exercent pas un métier manuel. 3. En termes marxistes, classe sociale qui possède les moyens de production à l'époque du mode de production capitaliste et qui, de ce fait, est la classe dominante dans la société.
1. Personne qui appartient à la bourgeoisie, à la classe moyenne ou à la classe dirigeante. 2. Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, habitant aisé d'un bourg, d'une ville, qui est roturier, mais qui a obtenu, dans le cadre communal, certains privilèges.
Ils travaillent de 12h à 15h pendant 6jours, environ 72h par semaine, sans vacances, dans des conditions extrêmes. Ex : le bruit, Les maladies se développent vite comme la bronchite, rhumatismes, tuberculose, ... . Les aides sociales sont créées progressivement car les salaires sont insuffisants.
Les bourgeois vivent nettement mieux que les autres catégories de population : l'appartenance à la bourgeoisie se reconnaît à travers une manière de vivre, un niveau de capital scolaire, l'accès à certains biens matériels et symboliques.
Serre-tête et jupe-culotte. Rang de perles et foulard de soie. Chandail posé sur les épaules et petit talon de trois centimètres. Grosse broche et tailleur pied-de-poule.
Pour soi, la bourgeoisie se construit comme classe dans la pratique, en défendant collectivement ses intérêts. Forte de sa position dominante, il lui est superflu de faire la théorie de cette position et elle peut même s'offrir un luxe de plus, celui de dénier l'existence de classes antagonistes.
La richesse va de pair avec la culture, les relations et l'affirmation de soi. L'aristocratie et la grande bourgeoisie défendent farouchement et collectivement leurs privilèges et se comportent donc comme une classe particulièrement mobilisée.
La philanthropie inscrit les femmes dans la cité et peut être l'apprentissage du public. Par ailleurs, le rôle de la bourgeoise est socialement important, elle en a pleinement conscience, ce qui valorise à ses yeux la gestion du domestique et renforce un éventuel sentiment de pouvoir.
A partir de 1800 la bourgeoisie s'est prise de passion pour les bals publics. On y danse la gavotte et le quadrille. La danse était auparavant réservée à la noblesse, il s'agit donc d'un loisir nouveau pour la bourgeoisie.
Le terme naît dans les années 1930, et recouvre toute une hiérarchie qui va des cadres moyens ou techniques aux cadres supérieurs ou dirigeants. En 1954, ils forment seulement 8 % de la population active en France, alors qu'ils atteignent 20 % en 1982.
Aujourd'hui la bourgeoisie est la partie de la population qui, dans la lignée des marchands et des hommes politiques des lumières, cherche les moyens de vivre dans le confort et la facilité.
Cette main d'œuvre est composée de la classe ouvrière composée des mineurs et des ouvriers. Ceux-ci subissent des conditions de travail et de vie extrêmement difficiles : salaires très faibles malgré des temps de travail très longs, dangerosité des tâches, pénibilité du travail et vie très précaire.
La bourgeoisie s'enrichit aussi dans l'intérieur des terres : elle bénéficie de la croissance démographique, forte aux XVIIe et XVIIIe siècles (De 22 millions d'habitants en 1715, la France passe à 29 millions d'habitants en 1789), du développement des routes et des canaux (Canal du Midi, 1683) et des premiers pas de l ...
Bour¬ geoisie industrielle, c'est-à-dire catégorie sociale de chefs d'entreprise qui sont «propriétaires ou gestionnaires de moyens indépendants de production servis par un travail salarié » et en tirent leurs principaux moyens de subsistance sous forme de profit commercial et industriel (1).
La grande bourgeoisie cumule progressivement toutes les formes de pouvoir. À la puissance économique, elle ajoute le pouvoir culturel en contrôlant la presse. Elle s'impose également dans la vie politique. Ses représentants sont nombreux dans les parlements et les gouvernements.
Pour améliorer leur condition, les ouvriers ne tardent pas à s'organiser. Dès la fin du xviiie siècle, ils mettent en place leur propre système d'assistance : les sociétés de secours mutuels. Les ouvriers cotisent dans ces sociétés qui leur apportent une aide financière en cas de détresse.
aristocratique, noble. 2. Qui tient à son confort.
(Familier) (Péjoratif) Femme de condition aisée et fière de cet état de chose. (Vieilli) Citoyenne d'une ville. (Vieilli) Épouse d'un bourgeois. (Figuré) (Populaire) Maîtresse de maison ; épouse.