QUELLES SONT LES LIMITES D'INTERVENTION DE LA PERSONNE DE CONFIANCE? La personne de confiance ne peut pas avoir accès au dossier médical de la personne malade. L'équipe médicale n'a pas le droit de lui donner des informations sur l'état de santé de la personne malade si cette dernière n'a pas donné son accord.
La personne de confiance peut assurer les missions suivantes : Vous accompagner dans vos démarches et vous assister lors de vos rendez-vous médicaux. Être consultée par les médecins pour rendre compte de vos volontés si vous n'êtes pas en mesure d'être vous-même consulté.
Qui peut désigner une personne de confiance ? Seule une personne majeure peut désigner une personne de confiance. Si vous êtes protégé par une mesure de tutelle, vous ne pouvez pas désigner une personne de confiance.
Si votre proche désigne sa personne de confiance, il est important qu'il échange avec celle-ci. En effet, la personne de confiance doit connaître les volontés du patient et s'engager moralement à les faire respecter. A ce titre, elle est sollicitée pour s'exprimer au nom du proche et non en son nom.
La possibilité de désigner une personne de confiance a été instaurée par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades. La loi du 2 février 2016 est venue en préciser les contours et affirmer son rôle de témoin privilégié dans les procédures décisionnelles de fin de vie.
Comment changer de personne de confiance ou la révoquer ? Il est possible de changer de personne de confiance à tout moment ou de décider d'annuler sa désignation. Il suffit de le signaler par écrit.
Le rôle de la personne de confiance est particulièrement valorisé en fin de vie puisque son témoignage prévaut sur tout autre témoignage. Elle s'exprime au nom du patient et non à titre personnel.
La personne de confiance peut être toute personne que vous connaissez suffisamment pour placer votre confiance en elle : parent, ami, médecin traitant ou médecin extérieur au CHR. La personne à prévenir a un rôle différent: elle est surtout la personne qui sera informée de votre présence au CHR.
La personne de confiance sera la personne consultée en priorité par l'équipe médicale lors de tout questionnement sur la mise en œuvre, la poursuite ou l'arrêt de traitements et recevra les informations nécessaires pour pouvoir exprimer ce que vous auriez souhaité.
Des nouvelles par téléphone sont possibles 24h/24. Lors de votre première visite, il vous sera remis un N° d'appel correspondant au secteur d'hospitalisation de votre proche. Une infirmière vous répondra et pourra vous donner des nouvelles qui seront nécessairement succinctes.
"Fiable" s ...
« Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.
adj. En qui ou en quoi on peut avoir confiance. À quoi l'on peut se fier, accorder sa confiance (ex.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
La personne de confiance peut être désignée à tout moment, même lorsque l'état de santé n'est pas défaillant. La plupart du temps, le nom de la personne de confiance, s'il n'a pas été déclaré en amont, est demandé sur les papiers d'hospitalisation lors d'une admission ou même pendant le séjour à l'hôpital.
Les membres de la famille et avant tout le conjoint sont donc souvent privilégiés pour être tuteur. Si la personne âgée ne peut bénéficier de l'aide de son entourage, elle peut faire appel à un tuteur professionnel qui sera choisi par le juge des tutelles. Il s'agit du mandataire judiciaire à la protection des majeurs.
Le référent familial est l'interlocuteur privilégié du pôle APA pour tout ce qui concerne le suivi administratif du dossier de demande d'APA.
L'obstination déraisonnable (anciennement appelée acharnement thérapeutique) est le fait de pratiquer ou d'entreprendre des actes ou des traitements alors qu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
La personne à prévenir est habilitée à recevoir des informations notamment liées à votre hébergement et est informée en cas d'urgence ou de la survenue d'un événement inattendu. Si vous êtes un jour hors d'état d'exprimer votre volonté, sa voix ne l'emportera pas sur la voix de vos autres proches.
Les directives anticipées vous permettent, en cas de maladie grave ou d'accident, de faire connaître vos souhaits sur votre fin de vie, en particulier sur les points suivantes : Limiter ou arrêter les traitements en cours. Être transféré en réanimation si l'état de santé le requiert.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est la première loi qui consacre le droit du patient de prendre des décisions concernant sa santé et l'obligation des soignants de créer toutes les conditions pour éclairer ces décisions.
Sa réalisation, son lieu de conservation ou les coordonnées de la personne le détenant sont indiqués dans le dossier médical du patient par l'équipe de l'établissement hospitalier. Il est possible de déposer le document contenant les directives anticipées dans le dossier médical hospitalier.
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance pour être représentée dans le cas où elle ne serait plus en état de s'exprimer. Choisir une personne de confiance n'est pas obligatoire, c'est un droit depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Chaque professionnel qui connaît ou suit votre état de santé doit respecter le secret médical. Exemples : médecin, infirmier, kinésithérapeute, psychologue, assistant social. Ainsi, un professionnel qui a des informations sur vous ne doit pas les communiquer à d'autres personnes.