La Chine est un pays qui vit au-dessus de ses moyens, qui présente une capacité de financement. En effet son épargne est supérieure à ses dépenses. Les salaires étant très bas et la protection sociale faible, les ménages chinois épargnent beaucoup et consomment donc très peu.
Tensions politiques, insuffisances en matière d'éducation, crise écologique et dépendance énergétique..., la situation de la Chine est beaucoup plus instable et son avenir économique plus incertain qu'il n'y paraît.
Si le **revenu moyen par habitant a atteint 5 000 dollars ** par an, l'immense paysannerie est loin de bénéficier de tels standards de vie. Enfin, le modèle économique chinois est le plus polluant de la planète . Le pays recourt au charbon pour 75 % de son énergie consommée.
> La situation sociale (retraites, chômage, inégalités croissantes et disparités régionales) n'est pas encore stabilisée malgré les mesures entreprises. Ces problèmes internes peuvent freiner l'économie à long terme. >
Une puissance encore incomplète
Il faut déjà noter, malgré la baisse de la pauvreté et la croissance de la classe moyenne, un niveau de vie moyen encore faible (93e rang mondial) et de fortes disparités (entre villes et campagnes, entre littoral et intérieur).
Cependant, la Chine présente un certain nombre de faiblesses majeures, qui pourraient handicaper sa montée en puissance : le pays présente des risques d'explosion sociale, liés à l'inégalité entre régions côtières et villes d'un côté, arrière-pays campagnard de l'autre.
Les ressources naturelles, l'énergie et l'environnement sont les facteurs qui feront sérieusement obstacle au développement durable du pays. Malgré le niveau peu élevé des ressources par habitant en Chine, leur taux d'utilisation reste bas, leur gaspillage grave et le volume des émissions polluantes toujours important.
La dernière dette annulée par la Chine à la fin de l'année 2020 s'élevait à 113 millions de dollars et concernait plusieurs pays.
De nos jours, le taux d'urbanisation sur le territoire chinois s'élève à 58 %, soit moins que dans les pays développés où ce taux est de l'ordre de 80 %. Les inégalités de revenu entre les résidents urbains et ruraux sont importantes.
Les ressorts de la croissance : capital, travail, productivité La croissance économique a été soutenue par une forte augmentation des facteurs de production que sont le travail et le capital.
Le plus grand risque en mer de Chine méridionale est celui d'accrochages impliquant des navires de patrouille, des vaisseaux de guerre, des chalutiers, des navires de surveillance et des plateformes pétrolières, qui pourraient provoquer un affrontement militaire et rapidement dégénérer en crise majeure.
Les créanciers chinois représentent 26% des encours de dette détenus par des non-résidents et 12% de la dette fédérale détenue par le public (8 % de la dette brute). Il s'agit principalement des réserves de change de la Banque centrale de Chine, dont 42% des avoirs sont placés en titres de la dette américaine9.
Les principaux déterminants de son taux d'épargne sont la croissance et la structure démographique, la valeur explicative des autres facteurs est faible. Les facteurs culturels sont parfois évoqués pour expliquer la propension à l'épargne de la Chine ou du Japon.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) est l'un des principaux indicateurs de la richesse créée dans un pays sur une période donnée. En 2021, le Fond Monétaire International (FMI) prévoyait un PIB américain de plus de 22.675 milliards de dollars en 2021, les États-Unis occupant alors toujours la première place.
Les ambitions maritimes de la Chine s'affirment depuis le début du XXIe siècle. Outre la défense des côtes, l'objectif des autorités chinoises est de s'imposer sur les océans afin de renforcer la puissance du pays. En mer de Chine méridionale, la Chine militarise des territoires insulaires (îles Paracels et Spratleys).
En réalité, les inégalités de revenus en Chine sont parmi les pires dans le monde. L'écart entre les riches et les pauvres est presque aussi important que celui constaté aux États-Unis. Certes, la Chine va enregistrer une croissance du PIB de l'ordre de 8% en 2021.
Les exportations de la Chine vers les Etats-Unis se sont élevées à 289,3 milliards de dollars entre janvier et octobre, tandis que celles à destination de l'Union européenne n'ont atteint que 276,8 milliards de dollars sur la même période.
Pénalisé par l'obsession politique du « zéro Covid », le PIB chinois va progresser de seulement 3,3 % cette année, prévient la Banque asiatique de développement. Plus flexibles face à la pandémie, les nations d'Asie du Sud-Est profitent, elles, de croissances beaucoup plus dynamiques.
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.
Le fardeau est le plus lourd pour Djibouti et l'Angola, avec une dette envers la Chine qui dépassait 40 % de leur richesse nationale respective. Les autres nations les plus exposées dans cette région étaient le Congo (29 %), la Zambie (21 %) et le Mozambique (14 %).
Une partie de cette dette (environ 8000 milliards de dollars) est détenue à l'étranger par le Japon (1340 milliards) et la Chine (1080 milliards de dollars).
Les relations entre la Chine et l'Inde contemporaines sont caractérisées par des différends frontaliers (en), qui ont provoqué trois conflits militaires : la guerre sino-indienne de 1962, l'incident de Chola (en) en 1967 et l'escarmouche Sino-Indienne de 1987 (en).
La Chine prend de plus en plus de place sur la scène économique mondiale. Ses besoins d'importation en matières premières et en énergie ont contribué, depuis 2003, à accroître la demande mondiale, déstabilisant les marchés et faisant monter les cours.