Quels sont les risques sanitaires associés à la consommation de drogues illicites ? Des risques sanitaires sont associés à la consommation de drogues illicites : dépression respiratoire, intoxication, contamination, surdose, vulnérabilité psychique ou physique...
Baisse de vigilance, de concentration, dépression, hypertension, cancers, accidents… Consommer des substances psychoactives, même occasionnellement, présente des risques pour la santé et la sécurité des usagers.
À fortes doses, la drogue peut aussi occasionner des maladies mentales, telles que la schizophrénie, la paranoïa et la psychose. Elle rend aussi les personnes qui en consomment plus agressives, en plus de détruire un nombre considérable de neurones dans leur cerveau. La drogue peut causer la mort lors de surdose.
Le tabac par exemple est la première cause de mortalité évitable, en raison notamment du risque de développer un cancer des poumons. Cela en fait une des drogue les plus dangereuses en terme de toxicité.
La cocaïne interfère directement avec la façon dont le cerveau utilise la dopamine pour transporter des messages d'un neurone à l'autre. En résumé, la cocaïne empêche les neurones d'éteindre le signal de la dopamine.
Elle rend les personnes paranoïaques et agressives. Dix ans après la dernière prise, la cocaïne perturbe encore et provoque des troubles du sommeil, de l'appétit et de l'anxiété.
Les conséquences de la méthamphétamine sur le corps sont très importantes et rapides. En quelques mois, vous pouvez voir votre visage déformé par cette substance : éruptions cutanées, rougeurs, etc.
Sautes d'humeur, excitation, colère, hostilité, dépression. Mensonges et vols à répétition. Refus d'admettre les effets néfastes de la drogue. Refus de voir des amis de longue date ou des personnes qui pourraient remarquer un changement de comportement.
Le LSD est une drogue hallucinogène puissante. Elle est fabriquée à partir de l'acide lysergique, une substance provenant d'un champignon qui pousse sur le seigle et d'autres céréales. Le LSD peut avoir des répercussions de longue durée sur votre cerveau et votre état émotionnel.
Parler avec compassion ; écouter sans juger
Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger de quelque façon que ce soit.
La cocaïne peut également nuire directement aux reins en réduisant la quantité d'une molécule antioxydante importante appelée glutathion.
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L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt. Elle augmente le taux de dopamine (système de récompense du cerveau) de 200 %, ce qui la rend hautement addictive.
Des complications à longs termes
Une consommation chronique a en effet des conséquences médicales propres, en parallèle du processus addictif. Une modification du caractère (impulsivité, troubles de la mémoire, de l'attention…) et des troubles de l'humeur (notamment une anxiété) s'instaurent progressivement.
Seul le cannabis a tendance à ouvrir l'appétit, tandis que la cocaïne aura quant à elle tendance à le couper, mais ceci est très variable d'un individu à l'autre.
De plus, un total de 43 000 décès ont été attribué à la dépendance aux opioïdes en 2010, ce qui suggère que l'espérance de vie a été réduite de 46 ans pour chacun de ces décès. La morbidité mondiale attribuée à la dépendance au cannabis est plus élevée que celle dela cocaïne.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
Dépendance : Définie dans le DSM IV comme une tolérance accrue, une consommation compulsive, une perte de contrôle et un usage continu malgré des problèmes physiques et psychologiques causés ou exacerbés par la substance.
L'alcool se range dans la catégorie des drogues les plus dangereuses, avec l'héroïne et la cocaïne. Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
La MDMA est souvent appelée "drogue de l'amour" parce qu'elle possède un effet stimulant. "On va se sentir à l'aise, on a envie d'aller vers les autres, de faire des câlins aux autres. C'est donc quelque chose de vécu de manière assez positive" explique la docteure Geneviève Lafaye, addictologue.
On peut soupçonner qu'un individu a consommé des hallucinogènes comme du LSD ou des «champignons magiques» lorsqu'il apparait désorienté et complètement déconnecté d'avec la réalité. Tremblements, frissons, dilatation des pupilles et troubles de coordination peuvent également être des indices potentiels.
De nombreuses études ont montré que la consommation élevée de cannabis peut entraîner des pertes de mémoire à court et à long terme.
Le principal risque connu est la dépendance au GHB. Parmi les autres effets à long terme signalés, il y a : l'amnésie. des hallucinations.
Le crack. Si on mélange cocaïne, ammoniaque et bicarbonate de soude, on obtient du crack. Paradoxalement, il est plus chargé en cocaïne pure que la cocaïne qui se vent habituellement, donc ses effets sont très puissants et la descente est dure pour le consommateur qui devient immédiatement dépendant.