L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
l'émergence de la bourgeoisie; l'accent mis sur l'anthropocentrisme, c'est-à-dire l'homme au centre de l'univers; la mise en valeur des émotions humaines.
L'humanisme défend plusieurs valeurs telles que la dignité humaine, l'égalité, la liberté, l'esprit critique, la tolérance, la fraternité, le savoir, le respect de l'être humain et le respect de l'environnement. Les humanistes modernes militent pour un monde meilleur, ouvert et respectueux.
Les trois piliers de la morale humaniste sont […] la reconnaissance d'une dignité égale à tous les membres de l'espèce, l'élévation de l'être humain particulier autre que moi en but ultime de mon action, enfin la préférence pour l'acte librement choisi sur celui accompli sous la contrainte.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
En 1965, Louis Althusser considère le marxisme comme un « anti-humanisme ». Selon lui, Marx s'est opposé à l'humanisme à partir de 1845, lorsqu'il a rompu avec toute théorie relative à l'« essence de l'homme ».
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. 2. Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie s. et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques.
Elle renvoie à l'idéal philosophique humaniste tel qu'il s'est développé à partir de la Renaissance, et qui consacre la liberté de l'Homme par sa capacité à justifier par lui-même la légitimité des lois, scientifiques, morales et politiques, auxquels il est soumis.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Alors qu'au Moyen Âge la création artistique était essentiellement tournée vers la religion chrétienne, la Renaissance artistique utilise les thèmes humanistes (tolérance, liberté de pensée, paix, éducation visant l'épanouissement de l'individu, etc.) et de la mythologie antique.
Les humanistes correspondent entre eux par lettres. Ces échanges de lettres s'accompagnent de transferts d'objets, notamment de manuscrits qui circulent ainsi à travers toute l'Europe. Une « République des lettres ». Des réseaux d'amitié se constituent dans toute l'Europe.
L'attitude humaine
Agir avec humanité, c'est faire preuve d'altruisme, de bienveillance, ou encore de bonté envers les autres. C'est respecter les autres hommes dans ce qu'ils ont d'humain. Mais il n'est pas interdit à l'homme d'étendre de telles vertus à son comportement envers les animaux.
Les humanistes ont confiance en l'homme et le mettent au centre de leur réflexion. Ils pensent que la nature humaine est perfectible et peut atteindre la vérité par la raison et le cœur. Les humanistes insistent donc sur la dignité de l'homme et l'importance de la sagesse.
Etre Humaniste, c'est à la fois Etre adepte du Carpe diem, esti- mer avoir le droit de savourer les joies de l'existence, récuser le dolorisme, Respecter la personne humaine et Exiger la récipro- cité, c'est ne pas attendre d'être attaqué pour venir au secours du faible.
Limites sociales et politiques de l'humanisme
La morale tend à être universelle, toute politique est particulière. La morale se veut désintéressée, aucune politique ne l'est. Comment la morale suffirait-elle à tout ? Les Droits de l'homme sont une grande chose, mais ne sauraient tenir lieu de politique.
L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.
L'homme de Vitruve est le symbole de l'humanisme de la Renaissance, l'homme y étant considéré comme le centre de l'Univers. Il s'agit d'un croquis d'étude de proportions du corps humain.
L'approche humaniste a été introduite dans les années 1940 aux États-Unis. Elle peut être attribuée à Abraham Maslow comme le père fondateur, mais au fil du temps est devenue étroitement liée à Carl Rogers.
L'humanisme est une pensée philosophique née au XVème siècle, durant la période de la Renaissance en Europe. À cette époque, le mouvement humaniste se veut la jonction de valeurs humaines liées aux origines judéo-chrétiennes et à l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement est empreint d'une profonde laïcité.
La philosophie humaniste place toute sa confiance dans l'homme. Elle préconise de nouvelles méthodes d'éducation, insiste sur la nécessité d'une réflexion personnelle et encourage les recherches dans des domaines aussi variés que l'astronomie ou la théologie.