L'insertion par l'activité économique (IAE) permet à des personnes sans emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles de bénéficier d'un contrat de travail. Proposé par certaines structures, ce parcours peut comprendre des actions de formation.
Une entreprise d'insertion (EI) propose l'accès à l'emploi et un accompagnement socioprofessionnel à des personnes éloignées de l'emploi : demandeurs d'emploi de longue durée, allocataires de minima sociaux, jeunes sans qualification, etc..
Une entreprise d'insertion est une structure d'aide au retour à l'emploi, principalement orientée vers l'accompagnement des personnes rencontrant des difficultés à la fois professionnelles et sociales.
Il existe pour ce faire trois types de structures sur le territoire: Les structures de l'emploi (en bleu sur le schéma ci-dessous) : le Pôle Emploi et la Mission Locale, qui représentent le Service Public pour l'Emploi, le Point Information Jeunesse, et le Bureau d'Aide Individualisée vers l'Emploi (BAIE).
Les ateliers et chantiers d'insertion (ACI) proposent un accompagnement et une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières. Les salariés des ateliers et chantiers d'insertion (ACI) bénéficient d'une rémunération au moins égale au Smic.
L'IAE s'adresse à des « personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières » (article L5132-1 du code du travail). Sont concernés notamment, et de façon non exhaustive : Les demandeurs d'emploi de longue durée. Les bénéficiaires des minimas sociaux.
Les trois « piliers » de l'insertion sont l'éducation, le logement et l'emploi. Concrètement en France, les actions sont souvent orientées vers les personnes en situation de handicap, les anciens détenus, les immigrés et les sans-abri.
L'insertion sociale a comme objectifs de :
Retrouver la confiance, réapprendre le respect de certaines règles, rétablir des liens sociaux, voir familiaux. S'adapter à un lieu de vie et d'activités, acquérir les pré-requis nécessaires à l'apprentissage (horaires, état de santé, respect de l'autre)
L'IIDRIS (Index international et dictionnaire de la réadaptation et de l'intégration sociale) définit l'insertion sociale comme une « action visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal vers une situation caractérisée par des échanges satisfaisants avec son environnement ; c'est également le résultat de cette ...
Une personne sans emploi, rencontrant des difficultés particulières d'insertion, peut effectuer des missions pour le compte d'une entreprise de travail temporaire d'insertion (ETTI) conventionnée par l'État.
Le parcours d'insertion mis en place par l'association converge ainsi vers 3 objectifs essentiels : développer le savoir-être (autrement dit la conduite à adopter au sein du monde du travail), réduire les freins à l'emploi périphériques (comme les problèmes liés au logement, les ennuis de santé…) et renforcer la ...
L'EPIDE permet aux jeunes décrocheurs âgés de 18 à 25 ans de s'inscrire dans une dynamique positive d'insertion et de les aider à construire leur place dans le monde du travail. Depuis sa création en 2005, l'EPIDE apporte une réponse à des problématiques diverses, comme le décrochage scolaire et le chômage des jeunes.
l'État finance la moitié du secteur, les conseils généraux en financent un quart et d'autres financeurs (FSE, PLIE, communes et regroupements, conseils régionaux…) interviennent pour le dernier quart ; les ETTI et les EI sont très majoritairement financées par des crédits d'État.
Une aide de l'Etat est versée à ces structures d'insertion, dans la limite d'un nombre de postes d'insertion. Cette limite est fixée par une convention entre le préfet et ces structures. En outre, les ACI bénéficient d'une exonération totale des cotisations patronales, dans la limite de la rémunération égale au SMIC.
Tout au long du contrat du contrat (de 6 à 18 mois), le salarié continue à percevoir ses allocations, diminuées de l'aide versée à l'employeur. Il perçoit également un salaire au moins correspondant au Smic et proportionnel au nombre d'heures effectuées.
Le service public dans les territoires comprend les représentants de l'État et les principaux opérateurs chargés de la mise en œuvre des politiques de l'emploi au niveau territorial : Pôle emploi, missions locales et organismes de placement spécialisés dans l'insertion professionnelle des personnes en situation de ...
Il est assuré par les services de l'Etat chargés de l'emploi, l'Agence nationale pour l'emploi et l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes. Il est également assuré par les organismes de l'assurance chômage mentionnés à l'article L.
« Un bon emploi peut transformer la vie d'un être humain, et des emplois qui importent peuvent transformer des sociétés entières. Les pays ont besoin de faire de l'emploi leur priorité pour promouvoir la prospérité et lutter contre la pauvreté » explique le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Young Kim.
L'entreprise d'insertion peut adopter la forme juridique de son choix : statut associatif (loi 1901), société anonyme (SA), société à responsabilité limitée (SARL), société coopérative (SCOP, SCIC).
L'encadrant (e) technique d'insertion assure l'encadrement et l'accompagnement professionnel de personnes éloignées du marché du travail, en contrat temporaire dans une structure d'insertion par l'activité économique (SIAE).
L'association intermédiaire (AI) effectue à titre onéreux des mises à disposition, ce qui implique d'une part la conclusion d'un contrat de travail avec le salarié, et d'autre part la conclusion d'un contrat de mise à disposition avec l'utilisateur (entreprise, particulier, associations…).