En 2024, cette interdiction sera étendue à la catégorie Crit'Air 2 (tous les diesels, y compris les plus récents, et les essences d'avant 2011). L'objectif visé est 100 % de véhicules propres en 2030.
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience (loi n°2021-1104 du 22.8.21) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
Sont concernés par la vignette CRIT'air 5, uniquement les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. « D'ici 2025 ces véhicules auront près de 30 ans, le volume devrait se réduire ».
À Nice, au 1er janvier 2023, les véhicules légers en Crit'air 5 (sauf les deux et trois roues motorisées ou encore les véhicules de collection) ne pourront pas rouler dans plusieurs secteurs.
La ZFE du Grand Paris maintient en effet pour le moment son calendrier prévu au-delà des Crit'Air 3, avec une étape décisive dès 2024: l'interdiction des Crit'Air 2, c'est-à-dire de tous les véhicules diesels (et des essence d'avant 2011), puis les Crit'Air 1 à partir de 2030.
En 2024, cette interdiction sera étendue à la catégorie Crit'Air 2 (tous les diesels, y compris les plus récents, et les essences d'avant 2011). L'objectif visé est 100 % de véhicules propres en 2030.
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
Pourquoi la fin des voitures essence et diesel ne signe pas la mort des moteurs thermiques. Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035.
Le cas où il faut encore acheter un diesel sans hésiter : si vous parcourez un fort kilométrage à l'année. Etant donné des consommations extrêmement faibles sur les voies rapides, autrement dit les plus empruntées par les “gros” rouleurs, c'est bien là que le mazout se révèle le plus pertinent.
Résultat : il ne va pas être si facile de traverser la France avec par exemple une voiture particulière diesel Crit'Air 4 en 2022 : interdite de circulation dans Paris et le Grand Paris, autorisée à Lyon, Reims, Strasbourg… mais attention, pas à Rouen, à partir du 1er septembre 2022 !
Un budget carburant plus réduit
Moins de consommation, donc moins de dépenses : votre budget carburant sera positivement impacté. Le moteur diesel, que les motoristes ont beaucoup fait progresser, est également plus sobre et plus performant. Cela permet notamment de ne pas polluer autant qu'on pourrait le croire.
Les députés du Parlement européen se sont prononcés en faveur de l'interdiction des véhicules essence et diesel à l'horizon 2035. C'est un vote qui va bouleverser le monde de l'automobile dans les années à venir. Dans les faits, les entreprises ne pourront plus vendre de voitures (et de camionnettes) thermiques neuves.
La vignette Crit'Air 1 concerne à la fois les véhicules hybrides et tous les véhicules roulant au gaz (GPL, gaz naturel...) de toutes générations ainsi que certaines voitures essence de norme Euro 5 et Euro 6. En effet, un véhicule diesel de génération équivalente, obtient lui la pastille jaune Crit'Air 2.
La vignette Crit'Air 2 jaune est obligatoire pour tous les véhicules à essence Euro 4 ou qui ont été immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus et les véhicules à moteur diesel Euro 5 ou 6 qui ont été immatriculés à partir du 1er janvier 2011.
Les détenteurs d'un véhicule classé Crit'Air 3 en Île-de-France bénéficient d'un sursis. L'interdiction de circulation de ces voitures, qui sont dotées d'un moteur diesel datant d'avant 2010 ou d'une essence produite avant 2006, a en effet été repoussée d'une année et prendra effet au 1er juillet 2023.
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
Un coût nettement trop élevé
C'est un des principaux freins pour ne pas acheter une voiture électrique… le prix. Il constitue toujours un frein à l'achat des voitures électriques. Le coût d'un véhicule électrique est considéré comme plus élevé que son équivalent en moteur thermique.
Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin de la vente de voitures et camionnettes à moteur thermique neuves dès 2035 pour les particuliers.
les véhicules Crit'Air 2 (tous les autres véhicules essence et diesel) seraient interdits à partir du 1er janvier 2026.
Avec les nombreuses restrictions de circulation qui vont s'imposer aux véhicules diesel en plus des interdictions de circulation dans les zones à faible émission, ZFE, il semble peu intéressant d'acheter une voiture diesel en 2021.
Il est donc toujours possible que l'essence reste l'énergie la plus adaptée à votre usage en 2022, surtout que les motorisations au sans-plomb font preuve d'une grande polyvalence. Voici plusieurs éléments pour vous en assurer.
Les futurs e-3008, e-308 e-c3 et e-DS4 devraient pointer leur nez en 2022. L'ensemble de ces modèles est équipé d'une motorisation électrique comprise entre 110 et 136ch. Renault propose actuellement sa voiture Renault Zoé version restylée comme premier prix, qui devrait disparaitre d'ici 2024.
Union européenne : vers l'interdiction de voitures neuves à moteur thermique dès 2035. Le Parlement européen a voté récemment en faveur de l'interdiction, à partir de 2035, de la vente de véhicules neufs à moteur essence ou diesel.
Si le projet européen est adopté, les hybrides disparaîtront du marché du neuf avec les 100 % thermiques en 2035. Le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de la réduction de 100 % des émissions de CO2 des voitures et véhicules utilitaires légers vendus neufs dans l'Union européenne d'ici à 2035.