L'indicateur privilégié par l'ONPES est l'intensité en termes d'écart relatif au revenu médian des personnes pauvres, cet indicateur figurant également au nombre des indicateurs centraux européens (cf. infra).
Ces trois aspects sont les suivants : - l'espérance de vie ; - le niveau d'éducation ; - le PIB par tête.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
Trois événements sont les déclencheurs du processus d'exclusion selon Brémond & Gélédan : perte d'emploi, rupture familiale et maladie sont les trois premières causes de perte de lien social, pouvant conduire à l'isolement et in fine à l'exclusion.
L'Insee, comme Eurostat (l'office statistique européen) et les instituts de statistique des autres pays d'Europe, mesure donc la pauvreté monétaire de manière relative, à l'aide d'un seuil de ressources qui dépend du niveau et de la répartition des revenus dans la population.
Né il y a quelques années, un nouvel indicateur prometteur est passé inaperçu en France : le ratio de Palma qui rapporte la masse du revenu national qui revient chaque année aux 10 % les plus aisés à celle que reçoivent les 40 % les plus pauvres (à ne pas confondre avec le patrimoine qu'ils détiennent).
L'indice de développement humain (IDH) correspond à un indice composé calculé chaque année par le PNUD afin d'évaluer le niveau de développement des pays en se fondant non pas sur des données strictement économiques, mais sur la qualité de vie de leurs ressortissants.
Dans leur approche basée sur l'idée que la pauvreté et l'exclusion sociale sont principalement le résultat de facteurs structuraux, ces auteurs considèrent l'exclusion comme un concept désignant deux principales formes d'exclusion : l'exclusion économique et structurelle et l'exclusion sociale et culturelle.
au niveau de la société, l'exclusion ne lui permet pas de respecter les lois et de remplir certaines obligations vis-à-vis des autres ; de même, elle ne lui permet pas de participer activement aux efforts de construction du pays, de contribuer à la défense nationale, de payer ses impôts, etc.).
Quatre indicateurs pour mieux comprendre les inégalités
RNB/h : Le revenu annuel par habitant pour l'économie ; IDH : l'indicateur de développement humain pour l'enseignement et la santé ; Satisfaction : un indice global de satisfaction pour le bonheur perçu ; Démocratie : un indicateur de démocratie pour la politique.
L'IPH est un indice composite cherchant à mesurer la pauvreté d'une population nationale à partir de trois facteurs, les même que ceux utilisés pour le calcul de l'indice de développement humain (IDH), c'est-à-dire la longévité, le niveau d'éducation et les conditions de vie, mais en mettant l'emphase sur les ...
L'IDH est une moyenne simple (IESP + INI + IPIB) / 3. Il est de 0,952 pour la France en 2005. Consulter le classement des pays selon l'IDH du rapport sur le développement humain de 2007-2008.
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
La lutte contre l'exclusion est ainsi une priorité de l'association Aux Captifs, la libération : rompre l'isolement de la personne lui permettra de retrouver une identité et une raison de vivre.
Définition de l'inclusion sociale
Il a réservé le concept d'intégration sociale aux rapports entre systèmes sociaux. L'inclusion sociale est considérée comme le contraire de l'exclusion sociale. Elle concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques de la société.
Mise à l'écart d'une personne vis-à-vis de la société, qu'elle soit volontaire ou non.
La pauvreté qui s'accompagne d'un affaiblissement des liens sociaux est susceptible de conduire à des situations d'exclusion sociale. Contrairement à la pauvreté, l'exclusion sociale ne fait pas l'objet d'une définition « officielle » et il n'existe pas de consensus sur des indicateurs pouvant en mesurer l'ampleur.
L'indice de développement humain se mesure à partir de trois critères principaux : le produit intérieur brut (PIB) par habitant, l'espérance de vie des citoyens d'un Etat et le niveau d'éducation mesuré à partir de 15 ans et plus.
Un pays en développement — aussi appelé marché émergent — présente un produit intérieur brut (PIB) inférieur à celui des pays développés, ainsi qu'une économie moins mature et moins complexe.
On peut envisager le PIB, c'est-à-dire le produit intérieur brut, comme étant la note globale figurant sur le bulletin d'évaluation des résultats économiques d'un pays ou d'une région. (Image d'un bulletin scolaire.) C'est l'une des méthodes employées pour mesurer la taille et la croissance de l'économie.
Pour mesurer des inégalités économiques, on peut comparer des données entre elles. On partira par exemple des moyennes par catégories, afin de mettre en évidence des disparités. Disparité : La disparité permet de mesurer les inégalités de salaires ou de revenus entre deux catégories.
Rendre compte du niveau, ou du degré d'inégalité. Comparer cette structure avec d'autres populations, d'autres périodes. Indicateur important lorsque l'on traite de développement, de bien-être, de conditions de vie. Permet d'étudier l'impact de politiques sociales et économiques.
Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1. Selon l'Insee, le montant du 1er décile est, en France, en 2019, de 972 euros, tandis que celui du 9e décile est de 3328 euros.