Longtemps considérée comme une forme de sclérose en plaques (SEP), le concept de cette affection, a changé avec des découvertes récentes qui indiquent que NMO et SEP sont des maladies distinctes. Les symptômes de la NMO peuvent varier d'une personne à l'autre et peuvent ressembler à ceux de la SEP.
En dehors de la poussée, les sensations douloureuses peuvent persister et devenir chroniques, avec des sensations d'étau ou de serrement, dans les jambes notamment, de cuisson, de brûlure. Au niveau du visage, on parle de névralgie du trijumeau (le nerf responsable de la sensibilité du visage).
Il n'existe pas à ce jour de test de détection fiable de la sclérose en plaques au niveau sanguin. Le but des tests sanguins est d'exclure d'autres pathologies plus rares qui peuvent mimer la sclérose en plaques (par exemple le lupus érythémateux disséminé ou la maladie de Lyme).
Par ailleurs, le neurologue peut préciser le mode évolutif de la maladie (forme à poussées, forme progressive, ou parfois l'association des deux). Les examens complémentaires peuvent aider à confirmer le diagnostic. Il s'agit de l'imagerie par résonnance magnétique (IRM), de la ponction lombaire et des prises de sang.
Le médecin suspecte une sclérose en plaques chez des adultes jeunes en cas de gêne visuelle soudaine, de diplopie, de troubles moteurs ou de troubles sensitifs dans différentes parties indépendantes du corps. Des symptômes fluctuants et une évolution par poussées-rémissions sont en faveur du diagnostic.
Les premiers symptômes de la sclérose en plaques
Ils me semblaient lourds, engourdis. C'était une sensation assez diffuse, semblable à une anesthésie chez le dentiste. Au début, je ne me suis pas du tout inquiétée. J'ai juste un peu pesté sur moi-même, me reprochant d'avoir acheté des chaussures trop petites...
L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est devenue l'examen de référence de la sclérose en plaques (SEP).
Le diagnostic radiologique de SEP repose essentiellement sur l'IRM cérébrale. L'IRM médullaire n'est pas obligatoire mais peut être recommandée dans certaines situations (symptômes spécifiques, données supplémentaires nécessaires au diagnostic, forme d'emblée progressive…).
En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale. Il existe cependant des formes sévères de Sclérose en Plaques, où la maladie est très agressive et évolue très rapidement (avec alitement, démence et dépendance.)
Le diagnostic de la SEP repose sur l'observation par l'IRM de plaques inflammatoires visibles par un hypersignal au niveau du cerveau et de la moelle épinière disséminées dans le temps (lésions récentes et anciennes) et dans l'espace (lésions intéressant au moins deux régions entre 4 localisations possibles dans le ...
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Ces douleurs peuvent résulter de mauvaises positions provoquées par exemple par des difficultés à la marche. Le mal de dos est ainsi récurrent et des douleurs musculaires, articulaires et au niveau des ligaments peuvent se manifester.
Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire qui peuvent entraîner des difficultés pour marcher. des troubles de l'équilibre. Le patient a des vertiges, une instabilité, une sensation de tangage.
Les traitements ne permettent pas de guérir de la sclérose en plaques, mais ils préviennent les poussées et la progression dans les formes récurrentes-rémittentes. Différentes études ont avancé un rôle de l'alimentation pour retarder l'apparition de la maladie ou la prévenir5 mais cette théorie reste controversée.
L'IRM peut montrer les lésions provoquées par la sclérose en plaques, même si les plus petites ne sont pas visibles. Une ponction lombaire peut être réalisée s'il existe un doute à l'IRM. Enfin, l'exploration des influx nerveux (flux nerveux visuel, auditif et sensitifs) peut aussi conforter le diagnostic de SEP.
C'est le plus souvent le neurologue qui peut poser un diagnostic de SEP en fonction des éléments suivants : des symptômes décrits par le patient ; et de leur apparition dans le temps, soit sous forme de poussées différentes, soit de façon continue.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
La Sclérose en Plaques n'est pas une maladie héréditaire puisqu'elle est non transmissible génétiquement.
La sclérose en plaques est une maladie chronique qui survient principalement chez l'adulte jeune. Avec l'amélioration des traitements et de la prise en charge, l'espérance de vie des patients est quasiment la même que celle de la population générale.
Par ailleurs, la SEP est associée à des anomalies au niveau du système nerveux musculaire, du système neuroendocrinien et du système immunitaire. Ces différentes anomalies sont également suspectées d'être responsables de la fatigue.
La maladie d'Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d'autonomie.
1. Le stress. Le stress peut être utile ou nuisible pour le cerveau, cela dépend de son intensité et de sa durée.