Au total, le plan Marshall représente 13 milliards de dollars (l'équivalent de 150 milliards d'euros aujourd'hui) de prêts, mais surtout de dons, en nature ou en argent. La Grande-Bretagne, qui en récupère 26 %, et la France qui en récolte 23 %, en sont les principaux bénéficiaires.
Au total, de 1948 à 1951, les États-Unis ont versé plus de 10 milliards de dollars, dont les trois quarts en dons sans contrepartie. Le reste est composé de dons conditionnels ou de crédits remboursables. Le Royaume-Uni a reçu plus de 26% du financement, la France 20%, l'Allemagne de l'Ouest plus de 11%, l'Italie 10%.
Deux pays se partagent presque la moitié des fonds du plan Marshall. Il s'agit de la Grande-Bretagne, première bénéficiaire, qui reçoit 26% du total des aides et de la France se positionne au deuxième rang avec 23%.
Les principaux bénéficiaires du plan Marshall ont été la Grande-Bretagne et la France, qui ont reçu 49 % des aides américaines (26 % pour les Britanniques et 23 % pour les Français).
Les bénéficiaires de l'aide américaine
Essentiellement distribuée sous forme de dons, cette aide s'élèvera au total à plus de 13 milliards de dollars. Recevant 26% des crédits, la Royaume Uni en est la principale bénéficiaire. Elle est suivie par la France (22%), l'Italie et l'Allemagne de l'Ouest (11%).
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Truman signe le plan Marshall le 3 avril 1948 . Sur le plan économique Charles Kindleberger en fut un architecte clé. Les États-Unis demandent aux États européens de s'accorder entre eux au sein de l'OECE pour établir un plan de reconstruction.
D'après cette déclaration du président américain Harry Truman, les Etats-Unis veulent aider économiquement les pays européens pour améliorer les conditions de vie des populations dans ces Etats, contribuer à leur reconstruction après la seconde guerre mondiale et préserver la paix.
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
Le plan Marshall répondait probablement au destin que les États-Unis avaient assumé du fait de la carence européenne, remodeler l'ancien monde à l'image de la réussite du nouveau pour empêcher un nouveau cycle de catastrophes.
En 1947, les États-Unis lancent le plan Marshall pour aider à la reconstruction de l'Europe. Pas moins de 16 pays ont ainsi reçu une aide économique, ce qui a fait du plan Marshall pendant la guerre froide une véritable réussite.
Le 12 mars 1947, dans un discours devant le Congrès américain, le président Truman proclame sa volonté de l'aider « à sauvegarder son régime démocratique ». Trois mois plus tard, son Secrétaire d'État offre aux Grecs et à l'ensemble des Européens les moyens de lutter « contre la famine, le désespoir et le chaos ».
Molotov refuse le plan Marshall car l'Union soviétique ne veut rien devoir aux États-Unis. Elle oblige d'ailleurs les pays du bloc de l'Est à faire de même.
Le Plan Marshall n'a pas sauvé l'Europe de l'Ouest en 1948 d'un effondrement économique ; mais personne non plus ne saurait affirmer aujourd'hui que les pays bénéficiaires du PRE (à l'exception de la France et des Pays-Bas) auraient pu atteindre le même niveau de formation de capital sans l'aide du Plan Marshall13.
95 1/ La guerre froide a duré 44 ans. 2/ Elle oppose les Etats-Unis et leurs alliés (bloc de l'Ouest) à l'URSS et ses alliés (bloc de l'Est). 3/ On dit que le monde de la guerre froide est bipolaire car une grande partie des pays du monde appartient à l'un ou l'autre des deux camps.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
A commencer par celle de la Russie. «L'opinion officielle du ministère de la Justice en Ukraine est que la source des fonds pour les réparations doit provenir de la Russie», nous explique-t-il.
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».
L'État français s'inspire des principes inscrits dans la loi du 17 avril 1919 (dite « Charte des sinistrés ») et de l'organisation administrative antérieure pour créer, par la loi du 11 octobre 1940, le Commissariat technique à la Reconstruction immobilière, en charge de l'indemnisation des sinistrés.
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
Il y a soixante-dix ans, le Plan Marshall était proposé par les États-Unis à une Europe encore exsangue de la guerre et divisée avec la partie orientale contrôlée par l'URSS. Il avait une double ambition : économique et politique, et a atteint ses objectifs contribuant à initier un début de construction européenne.
Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède.
Pourquoi la guerre froide a eu lieu ? À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les deux grands vainqueurs veulent dominer le monde : d'un côté, les États-Unis ; de l'autre, la Russie, appelée l'Union soviétique, à l'époque. Les deux camps veulent que leurs idées s'imposent partout.
Cuba : la baie des Cochons.