La responsabilité civile peut être : - délictuelle quand le dommage a été causé indépendamment de tout contrat. Le dommage même imprévisible est ainsi réparable, - contractuelle quand le dommage résulte de l'inexécution, ou du retard dans l'exécution, d'un contrat.
En pratique, on distingue 2 types de responsabilité civile : - contractuelle = réparation d'un dommage lorsqu'un contrat a été mal ou non exécuté ; - délictuelle ou quasi-délictuelle = s'applique en l'absence de contrat entre l'auteur du dommage et la victime, mais à la suite d'un fait volontaire ou non.
La responsabilité peut être mise en œuvre lorsque trois conditions sont réunies : un fait dommageable, un préjudice indemnisable, un lien de causalité direct et certain entre le fait dommageable et le préjudice subi.
La réparation du dommage doit remettre la victime dans la situation où elle se serait trouvée si l'acte dommageable ne s'était pas produit. A cette fin, le droit prévoit deux formes de réparation: réparation en nature et réparation par équivalent.
Quelques exemples de cas engageant la responsabilité civile
Votre employé de ménage cause un dommage à autrui : dommage causé par vos salariés. La baby-sitter que vous employez se brûle à cause de votre four défectueux : dommage causé par une machine dont vous avez la garde.
L'article 2 du Code civil qui dispose que : « La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rétroactif » ainsi que la jurisprudence permettent de résoudre les problèmes suscités par l'application de la loi dans le temps.
Le code pénal définit deux types de responsabilités, auxquelles les associations, en tant que personnes morales, sont soumises : la responsabilité civile et la responsabilité pénale. La responsabilité peut naître soit du fait personnel, soit du fait d'autrui, soit du fait des choses.
Tous les actes qui causent un préjudice à autrui obligent leur auteur à réparation. C'est la responsabilité civile. Le responsable est alors tenu de réparer le dommage civil qu'il a causé, donc de combler le trou que l'acte dommageable a creusé dans le patrimoine de la victime.
La responsabilité civile correspond à l'obligation de réparer les dommages que l'on a causés à autrui. Et ce, que les dommages aient été causés de son propre fait ou de celui des personnes dont on doit répondre, d'animaux ou de choses qu'on a sous sa garde.
Ce qui est couvert
Vous êtes propriétaire : cette fois, votre responsabilité civile est couverte en cas de dommages causés à vos voisins, à un tiers ou aux parties communes — toujours en cas d'incendie, d'explosion ou de dégât des eaux — mais également aux locataires si vous êtes propriétaire bailleur.
la responsabilité pénale a pour finalité de réprimer l'auteur des faits. Une sanction pénale est donc prononcée ; la responsabilité civile a, quant à elle, pour objet de réparer le dommage qu'il a causé. Dans ce cas, la condamnation porte sur l'allocation de dommages et intérêts à la victime.
Tout dommage causé à autrui doit être réparé. Ainsi, la responsabilité civile est engagée dans de très nombreux cas : lors de dommages provoqués par soi-même, par ses enfants mineurs ou par ses préposés dans l'exercice de leurs activités. C'est l'obligation de réparer les dommages que l'on a causés à autrui.
La victime est titulaire de l'action en responsabilité. Ce peut être une personne physique qui agit contre le responsable voire contre son assureur. Ce peut également être une personne morale, soit pour un préjudice patrimonial propre ou le préjudice collectif de ses membres soit encore pour un dommage collectif.
Le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice.
Ce fut le 14 août 1800 que le Premier consul désigna une commission de quatre éminents juristes : François Denis Tronchet, Félix Julien Jean Bigot de Préameneu, Jean-Étienne-Marie Portalis et Jacques de Maleville pour rédiger le projet de « Code civil des Français », sous la direction de Cambacérès.
Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au Journal officiel de la République française, les actes administratifs entrent en vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain de leur publication.
Le droit de la responsabilité civile est historiquement fondé sur la faute. Il s'agissait à l'origine de sanctionner le devoir moral de ne pas nuire à autrui. La victime obtenait réparation du dommage qu'elle avait subi à condition de prouver la défaillance d'autrui.
Une faute (du latin « fallere », tromper, faillir, duper, abuser, manquer à sa promesse), est un manquement à une règle ou à une norme, alors qu'une erreur (du latin « error », qui signifie « action d'errer, détour ») est une méprise, une action inconsidérée, voire regrettable, un défaut de jugement ou d'appréciation.
Définition du préjudice moral (préjudice d'affection)
Le préjudice moral correspond à la douleur liée à la perte d'un proche. Il est explicitement visé dans la Nomenclature Dintilhac sous l'appellation de « Préjudice d'affection ».
Les sanctions en responsabilité civile professionnelle peuvent être de deux ordres : La sanction civile : le préjudice subi peut être réparé par le versement de dommages et intérêts compensatoires ou d'intérêts moratoires, notamment, en cas de retards de livraison ou de paiement.
Quelques exemples de droits de l'homme dans le domaine des droits civils et politiques • Le droit à la vie • Le droit de ne pas être soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants • Le droit de ne pas être tenu en esclavage ni en servitude, ni d'être soumis aux travaux forcés • Le ...
À travers son préambule et ses dix-sept articles , elle définit des droits « naturels et imprescriptibles » que sont la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle affirme le principe de la séparation des pouvoirs.
Article 1660 - Code civil - Légifrance.
Définition du droit civil
En France, le droit civil est une branche du droit privé qui regroupe l'ensemble des règles de droit relatives aux biens, aux conventions et aux relations entre personnes physiques ou personnes morales (de droit privé), et règles qui relèvent des juridictions civiles.