Un argument est une preuve avancée par l'auteur pour montrer la validité de sa thèse. Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
l'argument d'expérience (« l'expérience montre que… ») ; l'argument d'autorité qui s'appuie sur une personne célèbre ou reconnue (ex. : « Aristote dit que… », « le journal Le Monde écrit que… », etc.) ; l'argument ad hominem qui met en cause la vie privée de l'interlocuteur.
Les arguments peuvent être placés dans un ordre croissant, décroissant ou nestorien (l'ensemble débute et se termine par les arguments les plus forts, et les plus faibles sont situés au centre).
Les formes directes de l'argumentation. Avec l'argumentation directe, l'auteur expose sa thèse de manière explicite dans un texte exclusivement argumentatif. Les formes directes de l'argumentation sont l'essai, le discours, le manifeste, le pamphlet et la préface.
Dans les cas les plus simples, l'auteur affirme d'une manière ou d'une autre qu'il a l'intention de persuader son public, de soutenir une idée, ou au contraire de s'y opposer. Il est alors très probable que le texte contiendra des arguments.
Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
Un raisonnement fallacieux est un raisonnement incorrect qui a pourtant une apparence de validité logique. On distingue généralement deux types de raisonnements fallacieux : le sophisme, qui est une argumentation destinée à tromper autrui, et le paralogisme qui est une erreur de raisonnement involontaire.
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
L'argumentation par analogie au sens large (ou argumentation comparative) consiste à établir un parallèle entre ce dont on est en train de parler (le thème) et un autre objet ou une autre situation (le phore) sur la base d'une relation de ressemblance entre les deux.
L'argumentum ad hominem « s'écarte de l'objet purement objectif pour s'attacher à ce que l'adversaire en a dit ou concédé », alors que dans l'attaque ad personam « on délaisse complètement l'objet et on dirige ses attaques sur la personne de l'adversaire. »
Une argumentation est jugée bonne ou mauvaise selon que les prémisses sont acceptables (logiquement ou consensuellement) et qu'elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion.
Argumenter, ou chercher à convaincre, c'est utiliser des moyens rationnels et logiques pour démontrer la vérité ou de la fausseté d'un fait. C'est chercher à faire comprendre par une démarche essentiellement intellectuelle, en ayant recours au savoir, aux connaissances et à la logique.
L'exemple permet d'illustrer une thèse ou un argument d'une thèse. À l'inverse de l'argument qui a une portée générale, l'exemple expose toujours un cas particulier. L'exemple vient illustrer la pertinence de l'argument à travers un cas concret, dans une application vérifiable.
Pour le logicien, une argumentation est un discours, un enchaînements d'énoncés dont tout ce que nous savons est qu'ils possèdent une valeur de vérité, le vrai ou le faux. Les unités dont est composé ce discours, les énoncés, entrent en combinaison selon des règles dont l'étude fait l'objet du calcul des propositions.
- Les arguments : ce sont les idées qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. - Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
Ces arguments peuvent être appelés « empiriques », c'est-à-dire fondés sur l'expérience, et se distinguent des arguments quasi logiques qui reposent sur des relations formelles ou mathématiques dans la mesure où, contrairement à ces derniers, ils ne peuvent exister sans une observation de la réalité. »
Un raisonnement est constitué d'idées générales – les arguments – qui véhiculent la thèse de l'auteur. Chaque argument introduit un nouvel élément. Les arguments sont reliés entre eux par des connecteurs logiques. Les arguments peuvent être illustrés par des mises en application concrètes : les exemples.
Un raisonnement a pari consiste à mettre en avant un cas similaire au cas en question et à considérer que la loi ou la règle appliquée au premier doit l'être pour le second. On part en effet du principe que si une loi a statué pour une situation donnée, elle est applicable pour une situation similaire.
argumentation, démonstration, preuve, raison, raisonnement.
L'argumentation indirecte consiste pour un auteur à transmettre sa pensée par l'intermédiaire d'une fiction, à travers un narrateur et des personnages à qui il fait jouer le rôle de porte-parole. L'auteur fait donc passer ses idées plus implicitement que dans l'argumentation directe.
Dégager la structure de l'argumentation. Trois étapes : trouver quel est le thème (c'est-à-dire de quoi est-il question ?), trouver la thèse et restituer la progression argumentative de l'auteur.
Il s'agit de répéter comme prémisse la conclusion qu'on tente de défendre (« Dieu existe car la Bible le dit ; la Bible dit vrai car c'est Dieu qui l'a inspirée »). Autrement dit, supposer vraie la chose même qu'il s'agit de démontrer.
Dans ce cas-ci, on considère qu'une argumentation est un sophisme lorsqu'elle attaque la personne plutôt que son argumentation et qu'ensuite on considère avoir discrédité l'argumentation de cet individu. sait déjà ce qu'ils vont dire. ne peut donc pas être objective.
Il désigne à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de l'antiquité. Les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre usent souvent de vices logiques, bien qu'ils paraissent à première vue cohérents : les fameux « sophismes ».