Le don d'organes par des personnes vivantes présente de nombreux avantages par rapport à celui de personnes décédées. Il permet en effet de procéder aux examens préliminaires dans le calme et de planifier le meilleur moment pour l'intervention. Par ailleurs, les patients doivent attendre moins longtemps un organe.
Le don d'organe vivant est une tout autre option à envisager. Il est possible de faire un don d'organes et de tissus. Un donneur d'organes peut sauver jusqu'à huit vies et améliorer la qualité de vie de 75 autres personnes en donnant ses tissus.
Le principal atout de ces organes d'un nouveau genre est de limiter le rejet. Ils sont en effet composés de biomatériaux compatibles avec le corps humain, parfois traités chimiquement. L'autre avantage de ces organes du futur est leur taille de plus en plus petite, qui facilite la vie du patient.
Le don d'organes, d'yeux et de tissus est encouragé par la religion juive.
Le don d'organes est considéré comme haram.
Les musulmans qui refusent le don d'organes et qui le font au nom de la religion sont seuls responsables de leur choix. Plusieurs raisons laissent penser que ce refus se justifie par d'autres raisons non exprimées.
Le principal obstacle au don d'organes reste donc le manque de positionnement individuel de la population. En effet, lorsque les personnes décédées n'ont pas exprimé leurs volontés à leurs proches, ces derniers se prononcent généralement contre le don d'organes de peur de ne pas respecter une volonté qu'ils ignorent.
Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, élément étranger à l'organisme. Et ce, avec d'autant plus de force que les groupes tissulaires du donneur et du receveur sont éloignés. Ce rejet constitue un problème majeur impliquant un traitement immunosuppresseur à vie.
Vivre avec un seul rein. Vous pouvez mener une vie normale et en santé avec un seul rein fonctionnel ou avec seulement une partie d'un rein. Le reste du tissu rénal est quand même en mesure de filtrer les déchets et l'excédent d'eau du sang. Il est important que vous preniez soin du rein qui reste.
L'idée est alors que, dans une situation où répondre aux besoins des malades suppose de morceler les corps des uns et des autres, la gratuité permet d'autoriser le prélèvement et en même temps d'éviter que le corps morcelé ne soit assimilable à un objet.
La loi bioéthique de juillet 1994 précise que le don d'organes, de tissus ou de cellules est anonyme et gratuit. Il est effectué à des fins thérapeutiques dans le respect des croyances. Les patients en mort cérébrale sont pris en charge dans les services d'urgence ou de réanimation.
L'histoire de la greffe d'organe débute réel- lement en Europe au XVIème siècle lorsque Gaspare Tagliacozzi (1545-1599) réalisa des greffes de peau totale à partir de lambeaux brachiocéphaliques.
Le don est un acte bénévole. Il ne peut faire l'objet d'aucune compensation, financière ou autre. Pour le receveur, l'organe transplanté est GRATUIT. Les soins reçus pendant l'hospitalisation du donneur avant son décès sont pris en charge par l'organisme social dont il dépend.
- Plus aucun problème de disponibilité . - Taille de plus en plus petite (facilite la vie du patient). Inconvénients : - Fabrication très coûteuse (recherches et essais cliniques) - Préparation longue, demande beaucoup de temps.
D'autres organes et tissus peuvent être aussi donnés de son vivant car ils n'empêchent pas au donneur de vivre correctement sans. Il peut s'agir essentiellement du rein, seul organe qu'on peut donner en entier, ou d'une partie de foie (le lobe de foie).
Infections et rejets de la greffe osseuse sont les risques principaux. Et ce n'est pas une mince affaire. Ce rejet peut intervenir presque immédiatement après la greffe et même plusieurs années après. Les conséquences peuvent être graves et amener au décès du patient.
Elle permet au patient de gagner en espérance de vie ou au moins d'avoir une meilleure qualité de vie. Il existe plusieurs types de greffes : La greffe d'organe solide : c'est une intervention chirurgicale qui consiste à implanter à un receveur, tout ou partie d'un organe ou un tissu d'un donneur.
Ce rejet chronique survient lorsque le système immunitaire du receveur attaque lentement et progressivement le greffon. Au fil des années, les organes ou tissus greffés subissent des lésions et perdent progressivement leur fonctionnalité. Cela peut se produire même si le patient a initialement bien toléré la greffe.
Il est également possible qu'une personne vivante soit volontaire pour faire don d'un organe, le rein principalement. En France, le don du vivant est strictement encadré par la loi de bioéthique, révisée en juillet 2011.
Un prélèvement d'organes est réalisé en salle d'opération par une équipe de chirurgiens, comme lors d'une opération normale. Le prélèvement d'organes ne change pas l'apparence du défunt, à l'exception d'une cicatrice supplémentaire. Après le prélèvement, le corps de la personne décédée est restitué à la famille.
Une retranscription écrite mentionnant les circonstances de l'expression de votre refus de votre vivant devra être faite par les proches ou l'équipe médicale. Elle devra être datée et signée par vos proches et par l'équipe médicale et sera conservée dans le dossier médical.
Le refus de transfusion sanguine par des patients témoins de Jéhovah est un sujet sur lequel le Conseil d'Etat s'est penché à plusieurs reprises, en référé, depuis plus d'une vingtaine d'années. Dans un arrêt du 20 mai 2022, il valide la décision de l'équipe médicale d'avoir transfusé un patient malgré son refus.
A l'inverse, toute utilisation de gamètes (sperme ou ovocytes) d'une personne extérieure au couple marié - comme le recours à une mère porteuse -, est prohibée, car assimilée à un adultère. Pour l'essentiel, cette fatwa est respectée dans les pays sunnites.
Le corps d'un défunt est jugé impur, d'où l'importance de le purifier. La toilette doit être réalisée par quatre personnes (de même sexe), si possible appartenant à la famille du défunt. Exception pour le conjoint du défunt qui a le droit de l'effectuer lui-même.