Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
Il augmenterait plus particulièrement le risque de développer certains cancers : voies digestives, œsophage, foie, sein, cancer colorectal. Pour limiter les risques de cancers, il est donc conseillé d'abandonner la consommation d'alcool ou de la réduire drastiquement.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
L'alcool affecte le cerveau et le système nerveux, notamment les nerfs des jambes. C'est un produit neurotoxique qui affecte entre autres la mémoire, l'équilibre et les capacités d'anticipation des individus.
Celle qui cumule le plus de mauvais points est sans aucun doute la bière qui possède un fort index glycémique. Or, le sucre est stocké sous forme de graisses dans l'organisme, d'où l'expression « ventre à bière ». En outre, la bière contient du dioxyde de carbone qui provoque des gaz et des ballonnements.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Si vous êtes au régime, gardez en tête que la bière, le vin blanc sec, le vin rouge et le champagne sont les boissons les moins caloriques.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Consommé en excès et sur au moins cinq ans, il peut par exemple engendrer de la rigidité artérielle. Cela fait en sorte que les artères perdent leur capacité à se dilater ou à se contracter en réaction aux fluctuations de pression sanguine, exerçant ainsi une pression indue sur le muscle cardiaque.
Le vin et une consommation ancienne moins délétères
Le risque était d'autant plus important que la consommation d'alcool était récente, c'est-à-dire chez les plus âgés (40-59 ans). Le type d'alcool consommé a aussi une influence. Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts.
Conclusion : le whisky ne dilate - et encore très légèrement - les coronaires que chez la moitié des individus, quel que soit d'ailleurs leur état de santé.
L'eau, meilleure alliée de la détoxification des reins
Voici les habitudes que vous devez adopter : Boire suffisamment : La majorité des spécialistes s'accordent à dire qu'il faut boire entre 1 et 1,5 litre d'eau par jour. Ce qui correspond à un minimum de 6 à 8 verres d'eau quotidiens.
Car avec la prise de sang, le diagnostic est simple : on va doser ce qu'on appelle la créatinine. Et plus cette créatinine est élevée, moins vos reins fonctionnent correctement. On peut aussi se tester avec une petite bandelette urinaire. C'est une pratique qu'utilise notamment la médecine du travail.
La douleur chronique
L'alcool est connu pour ses effets analgésiques. 25 % des personnes qui souffrent de douleur chronique l'utilisent pour se soulager. Par exemple, cette situation semble notamment présente chez certaines personnes souffrant de douleurs au dos chroniques et complexes.
Oubliez l'idée reçue comme quoi les alcooliques sont minces parce qu'ils ne mangent pas assez. Au fait, il s'agit d'ordre métabolique. L'alcool agissant tel une« calorie vide » ne compte pas dans la prise de poids. L'alcool ingéré par les buveurs réguliers est métabolisé dans un système spécifique.
Il est scientifiquement prouvé qu'arrêter l'alcool permet de perdre du poids. En une seule semaine vous pouvez éliminer de 0.5 kg à 2 kgs. Au bout de quatre semaines, la perte de graisse est plus marquée et on commence à percevoir un vrai changement.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Buvez 1,5L à 2L d'eau par jour
Il est donc important de bien boire, à savoir entre 1,5L et 2L d'eau par jour, pour que le foie puisse faire son travail correctement et éliminer les déchets. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement important de boire beaucoup d'eau lorsque l'on consomme de l'alcool.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Or, selon l'addictologue Amine Benyamina, contacté par Libé, «l'alcool ne reste en aucun cas quarante jours dans le sang. En moyenne, selon la corpulence, le sexe et le régime alimentaire, on évacue de 0,1 gramme à 0,15 gramme d'alcool dans le sang par heure».