Tout système informatique est vulnérable : infection par un code malveillant, modification du code source, fuite de données… Les véhicules autonomes n'échappent pas à cette règle comme l'ont démontré plusieurs hackers qui ont eu réussi à prendre le contrôle de tel ou tel modèle de voiture.
Les risques d'ingérence informatique
Le fonctionnement des voitures autonomes repose sur un système informatique. Comme tout système informatique, il est susceptible de faire l'objet de défaillances ou de tentatives de piratage.
Pour l'instant, les constructeurs qui commercialisent des voitures "autonomes", dites de niveau 3, comme Mercedes et ses Classe S et EQS dotées de la nouvelle technologie Drive Pilot, les choses sont claires : en cas d'accident, c'est le constructeur qui endossera la responsabilité si le mode était activé dans les ...
D'après le PDG d'Intel, Brian Krzanich, pour seulement 8 heures de conduite, un véhicule autonome pourrait générer et consommer près de 40 téraoctets de données ce qui représenterait 40 disques durs d'ordinateur. Par conséquent chacun de ces véhicules en circulation produira autant de données que 3 000 utilisateurs.
Le défi majeur est de pouvoir proposer ces technologies au niveau de sûreté requis pour un déploiement en grande série. Le véhicule doit à tout instant être en mesure de percevoir parfaitement son environnement, de prendre la bonne décision sur l'action à entreprendre et d'exécuter cette action en toute sécurité.
Le système de détection d'une voiture autonome comprend des caméras vidéo, un lidar, un radar ultrasonore, des caméras à 360 degrés, un GPS ainsi qu'un radar à moyenne et longue portée. Le logiciel du véhicule utilise aussi de l'information provenant du GPS.
La voiture est le moyen de transport individuel le plus polluant et la cause d'une grande partie des rejets de Co2 dans l'atmosphère. La voiture en ville est dans certains cas moins rapide à cause des embouteillages. Ces embouteillages sont la cause de frustration et de stress chez le conducteur.
L'atout principal de la voiture autonome, est qu'elle garantit en toutes circonstance une meilleure sécurité que la voiture conduite par un humain. En effet, les capteurs ont une vision plus globale, et l'électronique possède une plus grande réactivité que l'humain.
On prévoit que les voitures autonomes seront plus efficaces sur les routes que les voitures traditionnelles. Chaque véhicule pourra circuler de manière optimale sur la route, ce qui contribuera à réduire les embouteillages.
À partir de ce jeudi 1er septembre, il sera possible de prendre place à bord d'un véhicule semi-autonome sur certaines routes de France. Un seul dispositif est actuellement homologué, celui de la Mercedes Classe S, mais plusieurs constructeurs ont annoncé la prochaine mise sur le marché de leurs propres versions.
Conduite autonome : c'est en Tesla que les conducteurs ont le plus confiance. Actuellement, seule la conduite autonome de niveau 2 est autorisée. Même si elle utilise l'aide au maintien sur la voie et le régulateur adaptatif de vitesse, celle-ci nécessite de garder ses deux mains sur le volant.
« Pendant la phase de conduite effective, le candidat est placé en situation d'autonomie pendant environ 5 minutes. Cet exercice, qui peut être fractionné, consiste pour le candidat à suivre un itinéraire ou à se rendre vers un endroit préalablement défini par l'expert(e) ».
« Des véhicules électriques comme celui-là ne sont pas sobres, ni énergétiquement ni sur le plan des matériaux. Les gouvernements misent sur l'électrification pour atteindre leurs cibles climatiques, mais ils oublient de s'attarder au poids et aux dimensions des véhicules. »
Ainsi, le coût de la recharge d'une voiture électrique avec une capacité de batterie de 50 kWh se situe entre 8 et 11 €. Ce montant peut toutefois évoluer en fonction du type de véhicule, de ses batteries et des tarifs pratiqués par le fournisseur d'électricité.
Certaines des fonctions que les véhicules automatisés peuvent contrôler sont : la direction ; le freinage et l'accélération ; la surveillance de l'environnement de conduite. »
Réseaux neuronaux
Nos réseaux de vues aériennes recueillent les vidéos de toutes les caméras pour reproduire la configuration des routes, des infrastructures statiques et des objets 3D directement dans la vue descendante.
Toutes les informations récupérées par les capteurs et caméras sont ensuite envoyées à un logiciel informatique contenu dans le véhicule pour leur bon traitement. Ce logiciel est donc considéré comme le « cerveau » de la voiture autonome.
Compte tenu du prix très onéreux des capteurs, la voiture autonome est très chère. Par exemple, un scanner laser de type lidar peut coûter à lui seul jusqu'à 68 000€. Ainsi, le prix d'une voiture autonome varie entre 27 000€ et 360 000€.
Voiture autonome : le fonctionnement
En fait, ces véhicules sont bardés de capteurs : radars, caméras et scanner. C'est ce qui permet à ces voitures d'évaluer une situation, de détecter la présence d'un piéton, la distance à laquelle se trouve un autre véhicule, de connaître la vitesse limite autorisée, etc.
Une voiture autonome doit pouvoir détecter tout son environnement. Les voitures autonomes peuvent être aussi équipées de capteurs infrarouges afin de recevoir les informations envoyées par les panneaux de signalisation équipés d'émetteurs infrarouge. La voiture peut ainsi reconnaitre un panneau de signalisation.
Pendant l'examen, l'inspecteur peut intervenir, notamment pour freiner ou prendre le volant. Ces interventions ne sont pas toujours éliminatoires. Il n'est pas là pour vous piéger, mais pour juger de vos aptitudes et compétences à la conduite dans des situations de conduite que l'on rencontre tous les jours.
Tous les nouveaux véhicules Tesla sont dotés du matériel qui sera nécessaire dans le futur pour profiter d'une conduite entièrement autonome dans presque toutes les situations. Ce système a été conçu pour parcourir de longues et de courtes distances sans que vous n'ayez à intervenir à aucun moment.
Notons au passage que les voitures Tesla récentes avec option Conduite Entièrement Autonome sont pour l'instant considérées comme des véhicules avec une autonomie de niveau 2. On peut s'attendre à ce que Tesla autorise le passage au niveau 3 sur certains modèles via une mise à jour OTA.