les désirs naturels mais non nécessaires : ce sont les désirs qui ne sont nécessaires ni à la survie ni au bonheur (le désir sexuel ou les satisfactions esthétiques) ; les désirs sans fondement (ou vides - kenai) : ce sont les désirs qui ne sont appropriés à notre nature qu'en apparence (les honneurs, la richesse).
Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l'ataraxie, l'absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l'on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple.
Il s'agit ici de ce que l'on appelle souvent les « besoins vitaux » : la faim, la soif, l'inclination à se reposer (dormir) quand on est fatigué sont des désirs à la fois naturels et nécessaires. En effet, on ne peut rester en vie sans donner satisfaction à ces désirs.
Il existe toutes sortes de désirs, comme le désir de pouvoir, d'argent, de réussite, de dépassement de soi, des belles choses, sexuel… Ils sont spécifiques à chacun et souvent créés par notre société mais aussi par le marketing qui l'entoure. Il faut distinguer les désirs des besoins.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Selon Faith Popcorn, l'individu poursuit une quête frénétique de beauté, de santé et de longévité. Dans le discours, ce fait est indéniable.
Un désir est souvent exprimé par un souhait, une envie, le fait de vouloir quelque chose, tandis qu'un besoin va tourner autour de tout ce qui est vital et essentiel.
Les désirs nécessaires : ce sont ceux dont la privation implique une douleur. On en distingue trois types : Les désirs liés à la vie : il est ainsi naturel et nécessaire de combler sa soif. Les désirs liés au corps : il est naturel et nécessaire de se protéger contre ce qui peut causer du dommage au corps.
L'épicurien vit donc à la fois d'ascétisme (une vie sans superflu) et de jouissance des bons plaisirs dont l'amitié et la philosophie sont parmi les plus précieux. Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur.
Selon les stoïciens, pour être heureux, il faut que l'être humain apprenne à ne désirer que ce qui dépend de lui.
Le désir, comme tout réalité chez Épicure, est traité du point de vue atomique, et pris dans la science de la nature. À partir de cela, il apparaît que cette science nous définit le désir par son extension, entre la douleur et le plaisir, permise par la limite du corps humain.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir.
Les besoins psychologiques fondamentaux sont des concepts clés issus de la psychologie positive qui mettent en évidence les éléments nécessaires à une vie épanouissante et équilibrée. Ces besoins sont au nombre de trois : l'autonomie, la compétence et l'appartenance sociale.
Les hommes ont plus de désir que les femmes
Certes, le désir masculin est régi par la testostérone, hormone sexuelle mâle dont la production est linéaire : il est donc constant sur le plan hormonal.
Selon les chercheurs, une grande majorité d'études convergent vers cette même observation : les hommes sont plus motivés par le sexe que les femmes. Néanmoins, certaines femmes (entre 24 % et 29 %) semblent avoir une libido plus élevée que la moyenne des hommes.
Son attitude générale mais aussi sa gestuelle sont dans la séduction, Il vous écoute, vous complimente afin de vous témoigner son intérêt. Peut-être même qu'il tentera de se rapprocher peu à peu en se montrant plus tactile. Si vous le sentez agité, ne tenant plus en place, alors c'est sûr, il vous désire comme un fou !
La notion de « désir » peut aussi bien représenter l'expression de la vie (une force continue, la « pulsion de vie » selon Freud) que se ressentir en tant qu'émotion à part entière. Dans ce second cas, le désir prend 3 formes principales.
Le désir désigne la sensation d'attraction et d'attente à l'égard d'une personne, d'un objet, d'une situation ou d'un futur particulier. Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit.
La pulsion, systémiquement installée par le consumérisme, repose sur la possession d'un objet voué à être consommé, c'est à dire consumé, c'est à dire détruit. A l'inverse le désir, aussi bien dans son sujet que dans son objet, est toujours le désir d'une singularité infinie ou inachevée (non-finie).