Perte de mémoire à court et long terme, douleurs musculaires, nausée, sautes d'humeur, mal de tête récurrent. 67% des patients ont ressenti au moins un effet secondaire majeur, et jusqu'à 80% des troubles d'ordre sexuel liés aux médicaments. 100% des patients ont ressenti les effets secondaires.
Les principaux effets indésirables des antidépresseurs
Ces effets varient en fonction du type de médicament mais aussi de la sensibilité des patients : somnolence -ou au contraire excitation, constipation, prise ou perte de poids, sécheresse de la bouche, baisse de tension, baisse de libido, difficultés sexuelles...
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
Les antidépresseurs les plus dangereux
Les antidépresseurs considérés comme étant les plus dangereux sont l'agomélatine, le citalopram et l'escitalopram (Seropram, Celexa, Seroplex…). Ils risquent de déclencher des hépatites, des pancréatites et d'augmenter l'agressivité du patient.
"Globalement, les antidépresseurs n'entraînent pas de troubles de mémoire, en tout cas pas durables, rassure le neurologue. Les benzodiazépines sont ceux qui sont les plus suspectés d'induire des troubles de la mémoire durable mais les dernières données sont relativement rassurantes, même si on ne peut pas être formel.
Comme tout médicament, les antidépresseurs peuvent avoir des effets indésirables. Par exemple : une somnolence, une constipation, la prise ou la perte de poids, une sécheresse de la bouche, des baisses de tension, des difficultés sexuelles...
En ciblant certaines substances chimiques du cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine), les antidépresseurs contribuent à la régulation de l'humeur et à la réduction des symptômes qui vous empêchent de profiter de la vie et d'effectuer vos tâches quotidiennes.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer.
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
Les antidépresseurs ne changent pas la personnalité. Vous restez la même personne, tout en étant néanmoins un peu moins sensible émotionnellement. Ils sont efficaces également sur les manifestations parfois intenses d'anxiété rencontrées dans la dépression.
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.
Les plus fréquemment retrouvés sont : le Lexomil®, le Rivotril®et le Xanax®. Les benzodiazépines (BZD) appartiennent une classe de médicaments aux pro- priétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxan- tes.
L'antidépresseur ne guérit pas la dépression
Leur effet est significatif mais reste modeste. Le médicament n'est qu'un volet du traitement de la dépression, à côté de la psychothérapie et de la prise en compte des facteurs environnementaux.
Plusieurs études récentes ont montré que les médicaments antidépresseurs sont surtout efficaces en cas de dépression majeure77. En pratique, toutefois, des antidépresseurs sont souvent prescrits pour des dépressions modérées.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Une fois les symptômes disparus, le traitement médicamenteux devra être poursuivi entre 6 et 12 mois pour prévenir le risque de rechute. L'arrêt des antidépresseurs devra être progressif et accompagné par le médecin, en diminuant progressivement les doses pendant plusieurs semaines.
En général, les spécialistes estiment qu'un traitement antidépresseur peut être arrêté à partir du moment où, depuis 3 mois, on est revenu à l'état antérieur à la période dépressive (cet état étant différent pour chacun, il n'y a pas de normalité en la matière).
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Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.