Le principal grief adressé à la mammographie, dans les controverses qui entourent le dépistage organisé, est que l'examen soit porteur d'effets secondaires: l'irradiation nécessaire à la réalisation des clichés, rayons qui en soi, seraient susceptibles d'induire des cancers du sein.
Comme pour tous les examens radiographiques, des radiations sont émises. Selon plusieurs études, le risque de cancer du sein dû aux radiations émises lors des mammographies est très faible chez les femmes de 50 à 69 ans qui participent au dépistage.
Désagréable, la mammographie serait également dangereuse. En elle-même, parce qu'elle exposerait inutilement à une radiation toxique, alors que l'on n'est pas « malade ». Et parce qu'ellepeut déboucher sur des diagnostics incertains, faussement négatifs, ou faux positifs à l'inverse, sources de grande anxiété.
La tomosynthèse remplace complètement la mammographie diagnostique. La tomosynthèse doit être demandée dans les situations à rique élevé, lors du suivi du cancer du sein ou pour l'analyse d'une anomalie de la glande mammaire.
En France, le dépistage généralisé est recommandé jusqu'à l'âge de 74 ans.
Alors que la plupart des directives de santé recommandent des frottis chez les femmes jusqu'à 65 ans, des chercheurs alertent sur la nécessité d'étendre ce dépistage aux femmes plus âgées ayant encore une activité sexuelle, car elles seraient toujours concernées par le risque de développer un cancer du col de l'utérus.
On doit respecter un intervalle minimal de 1 an entre 2 mammographies de dépistage. Si votre médecin ou IPS juge que vous devez passer une mammographie de dépistage à chaque année, il devra vous remettre une ordonnance à chaque année.
Si les patientes ont encore un cycle menstruel, la mammographie doit être effectuée de préférence entre le 5e et le 15e jour après les règles. A ce moment, l'état des seins se prête mieux à la réalisation des clichés mammographiques, tant au niveau technique que pour le confort des patientes.
L'imagerie médicale
en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
Oui, car chaque femme peut développer un cancer du sein, même sans prédisposition familiale ; en effet, l'âge (entre 50 et 74 ans) est un facteur de risque en soi. À partir de 50 ans, même si l'on est en bonne santé, il est donc recommandé de faire une mammographie de dépistage tous les deux ans.
Cet examen d'imagerie est pratiqué en complément d'une mammographie. Elle permet de voir la nature liquide ou solide des nodules découverts lors de la mammographie. Une échographie mammaire est pratiquée : Après la découverte d'une anomalie lors de la mammographie, elle permet d'affiner le résultat.
L'échographie permet d'obtenir des images que la mammographie ne peut pas produire, comme pour définir la nature d'une masse, à savoir si elle est liquide ou solide. Les tumeurs sont généralement des masses solides, ce que la mammographie ne peut pas détecter contrairement à l'échographie .
Cette compression est nécessaire pour étaler le sein et détecter le maximum d'anomalie. Mais elle ne dure pas longtemps : une vingtaine de secondes au maximum pour chaque image. Et contrairement aux préjugés, elle n'abime pas le sein.
Étant donné que vous aurez à vous dévêtir jusqu'à la taille, évitez de porter une robe. Un ensemble deux-pièces est plus pratique, car vous n'aurez que les vêtements du haut à enlever. La veille et le jour de l'examen, ne mettez pas de déodorant, de poudre, de crème ou de parfum sur vos seins et à vos aisselles.
"Comme tout examen, la mammographie n'est pas efficace à 100%. Néanmoins, elle permet de dépister 90 % des cancers du sein", explique l'oncologue.
Réduire la dose de rayons X
Selon le Dr Balleyguier, «elles ont pour la plupart tenu jusqu'à 13 daN, certaines poussant même la machine à ses limites, à 19, sans avoir mal». En cas de douleur, la pression peut être relâchée de deux crans. Seule une femme a utilisé cette possibilité.
Une mammographie classée ACR5 (ou Birads 5), correspond à une mammographie ayant une anomalie évocatrice de cancer du sein, et pour laquelle la poursuite des investigations reste indispensable(microbiopsie sous échographie, macrobiopsie stéréotaxique, cytoponction…).
ACR 4 : Classer en ACR 4 veut dire qu'il y a une anomalie suspecte, qu'il faut vérifier. C'est parfois un cancer, mais pas forcément.
chez les femmes qui fument, chez les femmes qui boivent de façon excessive, chez les femmes qui ont connu une puberté précoce et/ou une ménopause tardive, chez les femmes sédentaires et/ou en surpoids, sans oublier les antécédents familiaux et les prédispositions génétiques.
L'échographie est très intéressante dans le cadre du cancer, car non seulement elle n'entraîne aucune douleur, mais en plus elle permet de détecter d'éventuelles tumeurs ou métastases, de les localiser avec précision et d'en évaluer le volume.
- à partir de 50 ans, une mammographie, en association éventuelle avec une échographie mammaire, est proposée tous les 2 ans (c'est-à-dire participation au programme national de dépistage organisé).
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Les symptômes liés à la présence de métastases peuvent longtemps passer inaperçus. Toutefois, des douleurs osseuses ou des maux de tête inhabituels peuvent être des signes d'alerte qui doivent amener les femmes à consulter.