-‐ Humaines (ensemble des individus qui participent à la réalisation des objectifs : sociétaires, propriétaires, salariés) -‐ Financières (emprunt bancaire, apports des actionnaires, chiffre d'affaires) -‐ Matérielles (locaux, usines, machines, véhicules, mobilier…)
selon Henry Mintzberg. À la base de toute organisation, on trouve ses opérateurs, c'est-à-dire ceux qui effectuent le travail de base de produire les biens ou de délivrer les services. Ces opérateurs (hommes et/ou femmes) constituent ce que Mintzberg appelle le centre opérationnel de l'organisation.
Une organisation est en sciences sociales un groupe social formé d'individus en interaction, ayant un but collectif, mais dont les préférences, les informations, les intérêts et les connaissances peuvent diverger : une entreprise, une administration publique, un syndicat, un parti politique, une association, etc.
Toutes les organisations ont pour but de se pérenniser, c'est-à-dire d'inscrire leur action collective dans le long terme. Pour durer, elles vont mobiliser des moyens et mettre en place une stratégie. Pour une entreprise privée, la pérennité implique la création de profit.
1 – La théorie classique
Cette théorie privilégie l'étude des aspects formels des organisations et énonce des principes universels de gestion.
Le statut juridique est probablement l'élément le plus important d'un projet d'entreprise. Il influence directement l'étendue de la responsabilité de l'entreprise. Il détermine également le régime de sécurité sociale dont bénéficiera le dirigeant ainsi que le régime d'imposition des bénéfices de l'entreprise.
Mintzberg dénombre six composantes de base de la structure organisationnelle : le centre opérationnel, le sommet stratégique, la ligne hiérarchique, la technostructure, les fonctionnels de support logistique et l'idéologie (Fig. 2).
L'efficacité organisationnelle doit simplifier et clarifier les objectifs à long terme d'une entreprise. Plus les objectifs sont définis clairement au niveau stratégique, plus il est facile de les traduire dans les différents services.
La spécialisation, la coordination et la formalisation permettent de caractériser la structure de toute entreprise.
Une action collective est toujours portée par un groupe d'individus. Ce groupe peut ne pas être organisé (ex. : une foule). On peut considérer qu'un groupe est organisé lorsque les individus qui le composent, afin d'atteindre leur objectif commun, hiérarchisent les tâches et les pouvoirs de décisions.
Pour atteindre leur objet social, les organisations réalisent de nombreuses opérations matérialisées par des flux qu'elles doivent impérativement gérer Gérer, c'est prendre des décisions afin de coordonner l'ensemble des acteurs. Quotidiennement, les organisations réalisent de nombreuses opérations.
propose une définition devenue d'usage courant : « une organisation est la coordination rationnelle des activités d'un certain nombre de personnes pour l'atteinte d'un but explicite commun, via une division du travail et une hiérarchie de l'autorité et des responsabilités ».
Contrairement aux entreprises privées, le but premier de l'organisation publique n'est pas de réaliser un profit mais d'assurer un service public. Elle est détenue et contrôlée par l'État.
Il permet de définir ses objectifs, hiérarchiser ses priorités, planifier les actions à réaliser. Chaque tâche ou devoir doit être associé à une plage horaire définie en avance.
En fonction des buts recherchés, on distingue plusieurs types d'organisations : - les organisations à but lucratif (les entreprises privées), qui recherchent du profit, - les organisations à but non-lucratif (les associations, ONG, syndicats), ne recherchant pas le profit, - et les organisations publiques ( ...
Structure organisationnelle fonctionnelle
Dans le cadre de cette approche, les équipes sont regroupées au sein d'un même service en fonction de leurs compétences et connaissances. Chaque groupe est géré par un chef de service, qui rend des comptes à la direction et gère tous les membres de son équipe.
L'individu, qui possède des caractéristiques propres, devient un acteur au sein de l'organisation par les relations formelles (échanges officiels organisés et structurés) et informelles (échanges non officiels, indépendants de la structure hiérarchique) qu'il établit dans son activité de travail.