Plusieurs raisons à cela (trop de prêts en cours, incidents de paiement antérieurs, situation financière trop fragile…). Pour tenter d'y remédier, faire jouer la concurrence et vérifier si une fiche existe à votre nom au FICP. Penser aussi au rachat de crédit et à la délégation d'assurance.
Ces normes étant fixées, les principales causes qui motivent un refus de prêt par les banques sont les suivantes : Pas ou peu d'apport (ou d'épargne) ; Un taux d'endettement trop élevé ; Une situation personnelle et financière instable.
Il n'existe pas de droit au crédit.
Chaque établissement bancaire détermine ses propres critères d'acceptation d'une demande de crédit. Votre banque est en droit de vous refuser un crédit si celle-ci estime que votre capacité de remboursement n'est pas satisfaisante ou que votre projet est trop risqué.
La banque examine votre demande et votre situation
Elle examinera ainsi : votre capacité de remboursement au regard de votre situation familiale et professionnelle, vos revenus, votre patrimoine, votre endettement, etc. les garanties que vous pouvez apporter : hypothèque ou caution par exemple.
Parmi les établissements qui prêtent facilement pour un prêt immobilier, vous trouvez : Les banques généralistes nationales comme le CIC, la Banque Postale, BNP Paribas, LCL, etc. Les banques mutualistes ou coopératives comme le Crédit Mutuel, la Caisse d'Épargne, la Banque Populaire, etc.
L'établissement d'un accord de principe est à l'initiative de la banque, mais doit prendre en compte les avis de la garantie et de l'assurance. Le courtier en crédit immobilier peut vous aider à optimiser votre dossier pour obtenir un accord de principe.
Selon un sondage Opinion System, près de la moitié des demandes de prêt immobilier sont actuellement refusées à cause du taux d'usure. Une proportion jugée « alarmante » par le président de l'Afib, qui appelle à changer les règles de calcul. Les temps sont durs pour ceux qui veulent devenir propriétaires…
Si vous voulez convaincre votre banque de vous accorder un prêt immobilier, il faut que votre reste à vivre ne soit pas trop faible. Concrètement, votre taux d'endettement ne doit pas dépasser 33% de vos revenus. C'est la règle appliquée par tout établissement bancaire.
Votre reste à vivre et votre saut de charges doivent rester raisonnables. Votre situation professionnelle doit être stable (CDI bienvenus). Vos finances personnelles doivent être bien gérées (pas de découvert ni d'incidents de paiement). Votre apport compte pour au moins 10 % du montant de votre projet.
L'offre formulée par la banque a une validité de 30 jours durant lesquels l'une ou l'autre partie du contrat peut se rétracter et annuler l'accord.
La loi Hamon était censée créer un système central qui permettrait aux banques de vérifier tous les crédits en cours. Cette mesure n'a jamais été mise en œuvre. Une banque vous demandera vos relevés bancaires des trois derniers mois. Si vous n'êtes pas sûr, une copie de votre contrat de travail.
- l'organisme prêteur a donné son agrément dans les 7 jours suivant la signature (c'est-à-dire qu'il accepte d'accorder le prêt). Une fois le délai de rétractation passé, le contrat est définitif.
Si vous voulez vérifier si vous êtes inscrit au FICP et pour quel motif, vous pouvez : Vous rendre, après avoir pris rendez-vous, dans un bureau de la Banque de France muni d'une pièce d'identité. Adresser un courrier simple avec copie d'une pièce d'identité à un bureau de la Banque de France.
La gestion de vos finances : en cas de découvert trop fréquent, votre banque peut refuser votre demande de crédit immobilier. En effet, si vous avez des agios, vous présentez un risque de ne pas pouvoir assumer financièrement le prêt immobilier.
Contactez un courtier en crédit pour obtenir le meilleur taux, il présentera votre dossier de lui-même à plusieurs banques. De plus, il a des tarifs négociés et il obtiendra des taux un peu plus bas que ceux que vous pourriez obtenir vous-même. En principe, il inclura sa commission dan l'offre qu'il va vous présenter.
Un apport personnel standard : 10% du prix du bien
Les établissements prêteurs exigent généralement un apport personnel d'au moins 10% du montant total de votre achat. Ces 10% correspondent en fait aux frais annexes liés à votre achat : frais de notaire, frais de caution, frais de garanties, frais d'agence, etc.
Validation du prêt par la banque : celle-ci étudie votre demande de prêt immobilier, votre apport personnel, votre endettement, etc. Elle évalue le risque de votre dossier. Si le prêt est risqué, la demande nécessitera plus de temps pour obtenir une réponse.
Pour que le crédit soit accepté, il faut que la situation de l'emprunteur soit en cohérence avec les critères d'exigence des organismes de crédit et des banques. Il faut par exemple avoir une capacité à emprunter suffisante, disposer de revenus fixes et notamment avoir un contrat de travail pérenne.
Prenons un exemple : vous partez sur un emprunt de 150 000 € sur 10 ans. 10 ans, c'est 120 mensualités à rembourser. 150 000 / 120 = 1 250 € de mensualité. En prenant en compte le critère du taux d'endettement, vous devez donc percevoir au minimum un salaire de : 1 250 x 3.3 = 4 162 €.
Vous pouvez demander un lissage de prêt quelle que soit votre banque (Crédit agricole, Caisse d'épargne, Banque Populaire etc.) Le seul désavantage que peut présenter un prêt lissé est qu'il pourra augmenter le coût des prêts complémentaires, qui se contractent souvent sur un temps moins long.