La politique de sécurité routière a pour objectif de réduire l'accidentalité corporelle sur les routes, afin de diminuer le nombre de personnes tuées et blessées recensées chaque année.
L'objectif principal de la sécurité routière primaire est de réduire les risques qu'un accident de la route ne survienne en faisant évoluer les règles et les obligations associées aux conducteurs, aux véhicules et aux aménagements des voies afin de réduire les risques que des accidents de la route ne se produisent.
La prévention routière, ou sécurité routière, est l'ensemble des mesures mises en place pour empêcher les usagers de la route d'être tués ou gravement blessés dans les accidents de la route (prévention des risques), ou en atténuer les conséquences (prévision).
Le respect des règles de conduite est indispensable pour la sécurité de chacun des usagers de la route et permet d'éviter de nombreux accidents, qu'ils soient légers ou graves. La sécurité sur les routes, c'est l'affaire de tous ! Il est important d'adopter un bon comportement et de se respecter entre usagers.
Les principales causes des accidents de la route sont la conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants, les excès de vitesse, l'usage du téléphone au volant, la fatigue ou la conduite sans permis.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
Au-delà des souffrances immenses qu'ils infligent, comme en témoignent tous ceux qui ont vu leur existence dévastée ou amputée par un décès prématuré, des blessures graves ou un handicap qui les marquera à vie, les accidents de la route ont un coût économique intolérablement élevé.
La prévention routière est un dispositif mis en place par le gouvernement et relayé par de nombreuses structures et institutions, pour faire connaître à la population les risques de la route, la façon de les éviter mais aussi d'y faire face.
mettre en place des animations et des partenariats au niveau local. animer les stages de sensibilisation à la sécurité routière. contrôler et sanctionner les infractions au Code de la route. communiquer et informer le public sur la sécurité routière, comme avec les ateliers de voiture tonneau ou de parcours seniors.
Pour cela, le conducteur doit respecter les règles du code de la route pour effectuer un croisement en fonction de la signalisation, de l'obstacle et de la situation de conduite. Tous les véhicules qui se croisent doivent ralentir puis, si nécessaire, serrer le plus à droite possible afin d'éviter tout risque.
Les dispositifs appartenant à la sécurité passive
La sécurité passive se compose donc des ceintures de sécurité, des airbags, de la cellule de survie, etc. Les constructeurs élaborent à chaque génération d'automobiles de nouveaux équipements de sécurité passive de plus en plus performants.
Créée en 1982 au sein du ministère de l'Équipement, la Délégation de la sécurité et de la circulation routières (DSCR) est une administration centrale.
L'analyse des comptes rendus des cisr révèle que les actions prônées par les pouvoirs publics sont articulées autour de trois piliers : le contrôle et les sanctions des infractions routières, l'éducation et la formation, la mobilisation des acteurs locaux.
Gilles de Robien, Ministre de l'Equipement des Transports et du Logement "La sécurité routière : l'affaire de chacun" | Sécurité Routière.
Lorsque les usagers de la route conduisent, ceux-ci sont soumis à de nombreux facteurs susceptibles de les pousser à prendre des risques qui pourraient remettre en cause leur intégrité physique ou celle des autres usagers de la route, ainsi que de l'intégrité matérielle de leur véhicule.
Une démarche de prévention doit donc être organisée et suivie, avec une hiérarchisation et une planification dans le temps des actions à conduire, et avec une évaluation régulière de l'efficacité de ces actions. Une promotion des actions de prévention est également à prévoir.
Les sociétés d'assurances et les professions de l'Union routière de France décident alors de créer la Prévention routière, association régie par la loi de 1901, qui sera reconnue d'utilité publique le 3 mai 1955. Son rôle majeur est d'agir pour réduire le nombre et la fréquence des accidents de la route.
Le Comité interministériel de la sécurité routière est créé par un décret du 5 juillet 1972. Cette date correspond également à l'année la plus meurtrière sur les routes de France : 18 000 victimes décédées.
Plus de la moitié des tués sur les routes sont des « usagers vulnérables » : piétons, cyclistes et motocyclistes.