Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Le diagnostic du lymphome est assez difficile : l'apparition d'une grosseur au niveau d'un ganglion (du cou, des aisselles ou des aines) ou d'un organe, une perte de poids, de la fièvre, des sueurs ou une grande fatigue sont des signes qui peuvent accompagner la présence d'un lymphome.
"Une fièvre inexpliquée supérieure à 38°C et qui dure plus de 8 jours peut faire partie des signes annonciateurs d'un lymphome et nécessite de consulter un médecin. On peut également observer une fatigue importante, mais ce signal est difficile à appréhender car il reste subjectif", explique le médecin.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
Tout commence début février 2020 : une fatigue intense, des sueurs nocturnes importantes (on oublie souvent de le mentionner à son médecin et c'est un symptôme caractéristique !), et une toux qui persiste voire s'intensifie pendant plus d'un mois : essoufflement au moindre effort qui s'accroît.
S'ils sont présents au niveau de l'abdomen, ils peuvent être responsables d'une gêne abdominale, de maux de dos ou de ballonnements. D'autres symptômes sont fréquemment associés à la survenue d'un lymphome : une fièvre persistante, des sueurs importantes (surtout la nuit) et une perte de poids inexpliquée.
Le diagnostic est conforté par l'analyse de sang qui retrouve dans le cas des maladies de Hodgkin une augmentation des globules blancs, une anémie normochrome (sans carence en fer dans le sang) et parfois une vitesse de sédimentation augmentée.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Les lymphomes apparaissent lorsque certains globules blancs, les lymphocytes, se mettent à se multiplier de façon anarchique, le plus souvent dans les ganglions lymphatiques. On distingue deux principaux types de lymphomes : les lymphomes hodgkiniens et les lymphomes non hodgkiniens.
Diagnostiquer un lymphome grâce à l'imagerie médicale
Le scanner du cou, du thorax et/ou de l'abdomen permet de déterminer le nombre et la taille des ganglions lymphatiques touchés et d'identifier les organes atteints par le lymphome (il est généralement couplé à l'échographie).
Le lymphome de Burkitt est un cancer qui se développe à partir des cellules (lymphocytes B) des ganglions mais aussi d'autres organes et en particulier la moelle osseuse, l'intestin, et les amygdales. C'est un lymphome non Hodgkinien qui évolue très rapidement (agressif).
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).
Si les démangeaisons ont déjà été évoquées comme symptôme possible d'un lymphome de Hodgkin, le cas de Jade Baldwin montre toutefois qu'un patient qui souffre de démangeaisons, notamment au niveau des jambes, peut être atteint de ce cancer, et ce même si ses ganglions présentent une taille normale.
Cancers du sang : les lymphomes. Près de la moitié des cancers du sang sont des lymphomes, cancer du système lymphatique, avec environ 80 % de lymphomes non hodgkinien (LNH) et 20% de lymphomes hodgkiniens (LH).
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Un onco-hématologue. C'est le médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des cancers du sang et du système lymphatique.
Les causes sont : Le lymphome en particulier le lymphome non hodgkinien qui est un cancer du système lymphatique. La leucémie lymphoïde chronique qui est un cancer du sang. Des tumeurs solides comme le cancer de la prostate.
Le dosage sanguin des marqueurs tumoraux est une technique très sensible pour détecter la présence de tumeurs, même petite. Cet examen permet également de suivre l'évolution de la tumeur au cours du traitement.
Type de cancer qui attaque le système lymphatique, à savoir la moelle osseuse, les cellules sanguines et les plaquettes. Exemple : Le lymphome bénin fait baisser les défenses immunitaires des personnes qui en sont atteintes.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.
Les ganglions du cou sont perceptibles à la palpation, on les trouve au niveau de la gorge ou sous la mâchoire.