Cet article fait le point sur les trois facteurs pouvant influencer la compétitivité prix, le coût du travail, le taux de marge et le taux de change.
La compétitivité-prix d'un pays apparaît ensuite comme second facteur explicatif. Les prix à l'exportation dépendent du taux de change et des coûts unitaires de production, c'est-à-dire du coût salarial unitaire, du coût unitaire des consommations intermédiaires et du coût unitaire du capital.
Plus largement, la compétitivité-prix est liée à l'évolution des coûts unitaires de production (coût du travail, prix de l'énergie, coût du capital, prix des consommations intermédiaires, etc.) nets de gains de productivité.
la qualité ; l'innovation ; le positionnement et l'image de marque ; l'efficacité du réseau de commercialisation et des services d'après-vente.
Même en se restreignant au commerce de produits manufacturés, des indicateurs différents sont en pratique utilisés pour mesurer la compétitivité : prix de production ou prix de gros, indices de prix à la consommation, déflateurs du PIB, prix d'exportation, coûts unitaires de main-d'œuvre et taux de change.
Le diagnostic de compétitivité des entreprises en concurrence nécessite alors de procéder à une analyse de la répartition par devises du chiffre d'affaires et des coûts pour mesurer le niveau du déséquilibre entre les flux de revenus et de coûts libellés dans la même devise (figure 7.3).
La compétitivité traduit plus généralement la capacité d'une économie ou d'une entreprise à faire face à la concurrence étrangère. Mais le calcul de l'indice de compétitivité d'un pays se fonde uniquement sur les prix : c'est le rapport entre l'indice prix des importations et l'indice des prix à la production.
Le niveau de l'impôt sur les sociétés détermine en partie la compétitivité-prix des entreprises. Un faible niveau d'imposition favorise la compétitivité-prix des entreprises. Au contraire, un fort taux d'imposition entraîne une hausse des coûts de production. Les entreprises perdent alors en compétitivité-prix.
Qualité et Innovation : La qualité des produits et services, couplée à une innovation constante, est un pilier de la compétitivité hors-prix. Les entreprises investissent dans la recherche et le développement (R&D) pour créer des offres uniques et répondre aux attentes changeantes des consommateurs.
Le progrès technologique ainsi que l'efficacité du processus de production impliquent tous les deux une productivité des facteurs plus élevée et par conséquent conditionnent l'avantage compétitif d'une entreprise ou d'un secteur donné.
La compétitivité d'une entreprise est sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché. C'est son aptitude à faire face à la concurrence. Mais la compétitivité s'entend aussi au niveau d'une branche ou d'un pays.
Le prix d'un bien détermine sa valeur. Celui-ci dépend de la quantité demandée et offerte. Lorsque la quantité offerte est inférieure à celle demandée (bien rare), le prix s'élève. Lorsque la quantité offerte est supérieure à celle demandée, le prix baisse.
De la productivité des firmes à leur compétitivité. L'idée est simple en fait : la hausse de la productivité des firmes améliore leur compétitivité, c'est-à-dire leur capacité à gagner des parts de marché, et donc celle du pays, ce qui accroit sa capacité à exporter.
L'objectif des gains de productivité est essentiellement de faire baisser les coûts de production. Ainsi cela va amener des effets positifs d'abord pour l'entreprise. En effet, celle-ci pourra donc diminuer son prix de vente pour être plus compétitive et gagner des parts de marché.
La compétitivité d'une entreprise est sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché, c'est son aptitude à faire face à la concurrence.
Ne pas se souvenir qu'il existe deux grands types de compétitivité, prix et structurelle. Croire que la compétitivité d'une économie nationale peut se résumer à celle des entreprises résidentes.
Les origines de la perte de compétitivité-prix
L'urgence serait alors à la baisse du coût du travail, notamment par la flexibilisation du marché de l'emploi (qui pèse sur les salaires) et par la baisse des dépenses publiques (qui permet de réduire les cotisations).
Le chiffre d'affaires est le premier indicateur de performance, c'est celui qui permet de mesurer le volume d'activité. Il correspond à la somme des ventes de l'entreprise. Il peut se mesurer de façon globale, par produit ou service, etc.
Pour les pays développés, l'amélioration d'une compétitivité structurelle est nécessaire pour stimuler leur croissance. Grâce à la montée en gamme, aux innovations, à la hausse de productivité, le système productif national en sera d'autant plus performant et efficace.
La compétitivité d'un pays est liée à la productivité de ses entreprises. Cependant, la compétitivité d'un pays ou d'une entreprise ne dépend pas que de sa capacité à faire face aux autres en fonction des prix des produits.
Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Les pouvoirs publics nationaux et régionaux sont étroitement associés à cette dynamique.
Aussi appelés des KPI commerciaux (pour Key Performance Indicator), ils comprennent par exemple le nombre d'appels passés à des prospects et la marge commerciale. Ces indicateurs d'activité aident les responsables commerciaux à suivre la performance de leur force de vente et à prendre des décisions stratégiques.