L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie complètement. Cependant, elle peut être gérée avec des traitements appropriés pour améliorer la qualité de vie et prolonger l'espérance de vie des personnes atteintes.
L'évolution d'une insuffisance cardiaque est imprévisible et différente pour chaque personne. Les symptômes restent souvent stables pendant un certain temps (des mois, voire des années) avant de s'aggraver. Dans certains cas, la gravité et les symptômes augmentent progressivement au fil du temps.
[Quatre pictogrammes – Essoufflement inhabituel, Prise de poids rapide, Pieds et chevilles gonflés, Fatigue excessive – apparaissent à l'écran.] Ces 4 symptômes ne doivent pas être pris à la légère. C'est peut-être le signe que votre cœur ne fonctionne plus correctement.
Chaque année, près de 70 000 décès liés à l'insuffisance cardiaque et plus de 150 000 hospitalisations sont recensés. Des chiffres qui montrent l'ampleur du phénomène, cause majeure de mortalité.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
Chez les insuffisants cardiaques, le sang a tendance à stagner dans les organes, y compris dans les reins. On parle alors de congestion rénale. Conséquence de ces deux phénomènes : le processus de filtration du sang par les reins est altéré et les reins sont en souffrance.
L'échelle la plus couramment utilisée pour évaluer l'insuffisance cardiaque est la classification de la New York Heart Association (NYHA), qui divise la maladie en quatre classes. La classe IV, la plus sévère, où même les activités minimales provoquent un inconfort, peut entraîner un taux d'invalidité de 100%.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie définitivement. Toutefois, elle peut être stabilisée grâce à une hygiène de vie adaptée et à la prise régulière des médicaments. L'hygiène de vie est primordiale : elle complète l'action des médicaments pour diminuer les symptômes.
La toux, signe d'une insuffisance cardiaque
La nuit, la position allongée augmente le retour veineux au cœur, ce qui accroît la pression sanguine dans la circulation pulmonaire et déclenche une toux irritative. »
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
Les causes les plus courantes d'insuffisance cardiaque sont les suivantes : Antécédents de crise cardiaque (infarctus du myocarde) Coronaropathie. Hypertension artérielle.
Dans un premier temps, le rythme du cœur s'accélère pour pallier la perte de contractilité. Ensuite, sa paroi s'épaissit et ses cavités se dilatent : c'est l'hypertrophie cardiaque. Cette dernière induit une fatigue du cœur menant à l'insuffisance cardiaque.
Dans le suivi d'une insuffisance cardiaque, la majorité des investigations peuvent être réalisées sur rendez-vous. Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
Les sports d'endurance, qui n'augmentent pas le rythme cardiaque, sont particulièrement bénéfiques. C'est le cas notamment de la marche ou de la course à pied, du vélo, de la natation, de la gymnastique ou de l'aquagym, du ski de fond…
L'insuffisance cardiaque chronique (ICC) est une complication grave de certaines maladies cardiovasculaires et respiratoires. Le plus souvent, elle est simplement appelée « insuffisance cardiaque ». D'apparition progressive, elle touche essentiellement les personnes âgées de plus de 75 ans.
L'insuffisance ventriculaire gauche entraîne une dyspnée d'effort et une asthénie et l'insuffisance ventriculaire droite entraîne une rétention hydrosodée avec des œdèmes périphériques et une ascite; les ventricules peuvent être impliqués ensemble ou séparément.
Le patient risque alors une décompensation cardiaque, autrement dit une accumulation de liquide, essentiellement de l'eau et du sel, dans les poumons (œdème pulmonaire) rendant la respiration difficile, et doit alors être hospitalisé en urgence pour éviter l'arrêt cardiaque.
Des douleurs et un gonflement du ventre peuvent survenir, en raison de la présence d'excès d'eau. L'accumulation de liquide dans le corps se traduit par une prise de poids, parfois rapide.
L'infarctus du myocarde est dû à l'obstruction d'une artère coronaire qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Cette privation entraîne une insuffisance cardiaque puis un arrêt cardiaque.
Lorsque l'insuffisance cardiaque touche la moitié gauche du cœur, les symptômes comprennent essentiellement une forte toux et une dyspnée qui surviennent à l'effort. Pourquoi ? L'insuffisance cardiaque gauche et l'insuffisance mitrale (qui touche également la moitié gauche du cœur) affectent les capacités pulmonaires.
En cas d'infection respiratoire, un traitement approprié (antibiotiques) sera prescrit. Si l'essoufflement est lié à une crise d'asthme, du salbumatol en inhalation (Ventoline) pourra soulager les symptômes. Des médicaments plus puissants peuvent aussi être administrés à l'hôpital.