La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
Risques encourus
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
L'hémorragie artérielle, la plus grave, elle résulte de la rupture d'une artère, provoquant un saignement intense et potentiellement mortel. Une hémorragie externe se produit quand il y a un écoulement de sang qui s'effectue en dehors de l'organisme.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Une perte de plus d'un litre de sang peut avoir une issue fatale. Lors d'une hémorragie, l'organisme remplace tout d'abord le sang perdu par de l'eau tirée des tissus. Ensuite, il active la production des globules sanguins.
Il existe trois types d'hémorragies: l'hémorragie artérielle, l'hémorragie veineuse et le saignement capillaire. Lors d'une hémorragie artérielle, le sang s'écoule rapidement et en grande quantité, ce qui rend difficile son arrêt.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
Une hémorragie est dite externe si le sang s'écoule directement à l'extérieur, interne si elle se produit dans une cavité (thorax, abdomen) ou dans un viscère (estomac, intestin) ; quand le sang sort par les voies naturelles (bouche, anus, urètre), l'hémorragie est dite secondairement extériorisée (→ circulation ...
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Parfois la personne ressent des douleurs au niveau de l'organe touché, mais ce n'est pas toujours le cas. Si elle est en état de choc ou souffre d'autres lésions externes par exemple, il est possible qu'elle ne perçoive pas la douleur interne.
L'accident hémorragique est, d'ailleurs, le principal risque pour un patient qui prend un traitement anticoagulant. Il peut survenir quel que soit l'anticoagulant utilisé (AVK, AOD, héparines, anti-thrombotiques, etc.). Cependant, en cas de surdosage d'anticoagulant, le risque hémorragique est plus important.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
La compression. Le geste fondamental pour arrêter un saignement, quelle que soit son intensité, est la compression de la blessure. L'idée est d'interrompre le flux sanguin. Notre sang contient des cellules spéciales, les plaquettes, qui assurent la coagulation.
des nausées et vomissements ; des vertiges, troubles de la coordination, pertes d'équilibre ; une confusion mentale, une inconscience, voire un coma ; des troubles neurologiques : engourdissement, hémiplégie (paralysie d'un côté du corps, notamment en cas d'AVC hémorragique).
Une hémorragie correspond à une perte importante de sang, un saignement qui ne s'arrête pas. Cet écoulement causé par la rupture d'un vaisseau sanguin peut être visible. On parle alors d'hémorragie externe car le sang s'écoule par une blessure qui est en général apparue suite à un traumatisme.
(saignement GI) Un saignement peut se produire à partir de n'importe quel segment du tube digestif (tractus gastro-intestinal ou GI), de la bouche jusqu'à l'anus.
On appelle détresse circulatoire une atteinte de la fonction circulatoire dont l'évolution peut affecter, à court terme, les autres fonctions vitales de l'organisme (fonction respiratoire, fonction neurologique) et conduire au décès de la victime.
Les saignements peuvent être artériels, veineux ou capillaires, avec des conséquences graves, rapides et difficiles à contrôler. Plusieurs facteurs peuvent causer une hémorragie interne, notamment les traumatismes violents, les maladies, les médicaments et les conditions telles que les hémorroïdes et l'endométriose.
Les accidents, les interventions chirurgicales, les accouchements, les ulcères d'estomac et la rupture d'un vaisseau sanguin peuvent provoquer une perte de sang soudaine. En outre, les maladies telles que le cancer et la leucémie font chuter sous la normale le nombre de cellules sanguines.
L'incorruptibilité peut d'ailleurs s'accompagner de phénomènes cités plus haut parmi les mouvements du cadavre : il arrive qu'ils saignent, qu'ils transpirent. Le facteur qui retient le plus l'attention est le lieu de l'inhumation.
Lorsque la perte de sang est rapide, la pression artérielle chute et on peut ressentir des étourdissements. Lorsque la perte de sang est progressive, cela se manifeste par de la fatigue, un essoufflement et une pâleur.
Certains signes faisant suspecter un risque hémorragique doivent être rapidement signalés au médecin : présence de sang dans les selles ou les urines, saignements des gencives, bleus survenant spontanément, fatigue inhabituelle, pâleur importante.
Il faut également consulter un médecin immédiatement en cas de signes d'un trouble de la coagulation : Tendance aux ecchymoses. Saignements abondants lors du brossage des dents ou d'une petite coupure. Présence de minuscules points rouge-pourpre ou de taches plus grandes sur la peau.