Elle se caractérise par des séries de contractions musculaires diffuses et irrégulières, avec un blocage de la respiration. La phase résolutive correspond à un relâchement musculaire complet. La respiration devient bruyante (ronflement). Parfois, on observe aussi une perte d'urines.
Les classifications distinguent différents types de crises épileptiques : les crises partielles, les crises généralisées et l'état de mal. Dans leurs manifestations, les crises peuvent aller de la secousse musculaire ou de la plus petite perte d'attention à des convulsions sévères et prolongées.
un accident vasculaire cérébral qui réduit la quantité d'oxygène dans le cerveau ; une infection touchant le cerveau, comme une méningite, une encéphalite ou une neurocysticercose ; certains syndromes génétiques ; et. une tumeur cérébrale.
La prise de cocaïne, d'amphétamines, une intoxication aiguë au monoxyde de carbone peuvent déclencher une crise d'épilepsie.
En cas de crise, soyez attentif…
Ne pas asseoir ou déplacer la personne, sauf s'il est dans un endroit dangereux pour lui. Ne pas essayer d'entraver ses mouvements. Ne rien mettre en bouche (il est impossible d'avaler sa langue !), ne rien donner à boire. Noter l'heure de début de la crise et surveiller sa durée.
Le stress ne rend pas épileptique, mais chez les personnes épileptiques, il peut déclencher des crises. Le stress et la fatigue sont en effet des facteurs qui favorisent les crises.
Troubles cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de l'attention…), troubles de l'humeur (dont la dépression) ou troubles du comportement… : les autres manifestations de l'épilepsie sont nombreuses.
L'épilepsie n'est pas une maladie mortelle.
Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique). 11. On ne peut prévoir ce qu'une personne fera pendant une crise épileptique.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau. On les appelle parfois « crises dissociatives », « crises fonctionnelles », « crises psychogènes » ou « pseudocrises ».
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Chez les personnes souffrant d'épilepsie, la survenue d'une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil, un état anxieux, la consommation d'alcool ou son sevrage. Les complications possibles sont liées à la répétition des crises et son retentissement fonctionnel.
Une crise généralisée tonico-clonique ou partielle qui dure plus de 10 minutes ou qui se répète sans reprise d'une conscience normale doit faire craindre le passage à un état de mal : C'est une urgence médicale, il faut appeler les secours.
Lors d'un épisode épileptique, un patient subit quelque chose qui s'apparente à un miniorage dans le cerveau. La MSIE s'expliquerait par l'arrêt du cerveau à la fin des décharges électriques engendrées par la crise. Ceci provoquerait l'arrêt du cœur et d'autres organes.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
Les crises d'épilepsie ont-elles un impact sur la mémoire ? Oui très souvent, il existe même une forme d'épilepsie du lobe temporal où le principal signe de crise est une période d'oubli de 15 à 30 minutes. C'est ce qu'on appelle l' « amnésie épileptique transitoire ». Elle se déclare en moyenne vers 50-70 ans.
Les épilepsies idiopathiques de l'adulte sont toujours généralisées. Ce sont essentiellement des épilepsies, datant de l'enfance ou de l'adolescence, n'ayant pas guéri mais le plus souvent en rémission durable sous traitement. Les épilepsies symptomatiques ou cryptogéniques sont le plus souvent partielles.
Dormez suffisamment et évitez les états de stress physique ou psychique. Évitez une stimulation sensorielle excessive en limitant l'exposition à des lumières excessives émises par les jeux vidéo, les lumières clignotantes ou la télévision, en cas d'épilepsie déclenchée par une hyperstimulation lumineuse (5 % des cas).
Acide valproïque (VPA) Son efficacité est probablement la plus large des substances actuellement sur le marché,9 couvrant de façon excellente les crises d'absences, myocloniques, focales et convulsives généralisées.
Le diagnostic de l'épilepsie repose sur l'interrogatoire des patients et de leur proche, la visualisation éventuelle d'une vidéo de leur crise, et l'enregistrement électro encéphaliques (EEG) entre les crises, et parfois lors d'une crise.
Si le candidat ou conducteur est victime de crises d'un autre genre, une période d'une année sans nouvelle crise est requise avant que le permis puisse être délivré. Il peut être recommandé au patient de ne pas conduire pendant 6 mois à compter de l'arrêt du traitement.
Il s'agit, par exemple, de l'éthosuximide, de la carbamazépine, de l'oxcarbazépine, de la lamotrigine, de la lamotrigine, du topiramate, de la gabapentine, de la vigabatrine, de la prégabaline, du zonisamide, du lacosamide ou du lévétiracétam.
La tétanie est un terme générique qui désigne une contraction involontaire de certains muscles. On l'appelle quelquefois crise d'acrocontracture du fait qu'elle atteint essentiellement les extrémités des membres (mains, pieds...). La spasmophilie est une forme de tétanie associée à un syndrome d'hyperventilation.
Le diagnostic d'épilepsie et la caractérisation du type d'épilepsie sont faits par un neuropédiatre, un neurologue ou un médecin formé à l'épileptologie.