Le précepte pour y parvenir comporte trois maximes directrices : 1) Penser par soi-même (Selbstdenken) ; 2) se penser (dans la communication avec les hommes) à la place de l'autre (an die Stelle des Anderen) ; 3) Penser toujours en accord avec soi- même. » Kant, Anthropologie d'un point de vue pragmatique, § 43.
[Chez Kant] Principe choisi librement par un individu et d'après lequel il dirige sa conduite.
Kant donne deux autres formulations de l'impératif catégorique : un impératif pratique (traiter l'homme comme une fin, non comme un moyen), et le principe d'autonomie de la volonté.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Les différents impératifs selon Kant
Un impératif catégorique est de la forme : "Tu dois (absolument) faire telle chose". Le deuxième est l'impératif hypothétique, qui déclare seulement que l'action est bonne en vue de quelque autre fin possible ou réelle.
Dans tous les domaines, Kant nous renvoie à l'autonomie et à la liberté humaine. L'homme, sujet de la connaissance, est aussi agent moral autonome et auteur d'un jugement de goût désintéressé et universel. Politiquement, l'homme doit agir moralement et sortir les Etats de leur état de guerre permanent.
Pour Kant, il est évident que la faute morale de celui qui a menti est plus grande en ce cas que s'il avait dit la vérité. Il ressentira une culpabilité à l'égard de l'ami et de lui-même beaucoup plus grande que s'il avait simplement livré l'ami à ses bourreaux en disant la vérité.
C'est donc une analytique de la forme de l'entendement et de la raison. Elle s'appelle aussi, à juste titre, logique de la vérité, parce qu'elle contient les règles nécessaires de toute vérité (formelle), sans lesquelles notre connaissance n'est pas vraie, considérée en elle-même, indépendamment des objets.
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
Kant estime que « le beau est ce qui plaît universellement sans concept ». C'est pour lui une impression produite par le libre jeu de l'imagination et de l'entendement.
C'est en soi que la volonté est bonne, sans rapport avec aucune inclination. Même si elle n'aboutissait à rien, la bonne volonté resterait la bonne volonté. Elle a une valeur absolue, sans faire entrer en ligne de compte aucune utilité. Kant reconnaît le caractère étrange de cette affirmation.
Le bien et le mal « indiquent toujours une relation à la volonté, en tant qu'elle est déterminée par la loi de la raison à faire de quelque chose son objet » [14] cit., p. 62.. La volonté est le « pouvoir de se faire d'une règle de la raison le motif d'une action », « le pouvoir des fins » [15]
Les dictons ont souvent trait aux choses de la nature. Maxime (du latin maxima sententia, sentence la plus générale) = formule brève énonçant une règle de morale ou de conduite ou une réflexion d'ordre général (par exemple : ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît).
Une maxime est un principe, une règle de conduite. Un proverbe est une formule qui exprime une vérité d'expérience, un conseil, et qui est connue de tout un groupe social.
Principe à connotation religieuse dictant une règle de conduite ou un mode de vie à adopter. Principe ou jugement d'ordre général comme un proverbe ou un dicton. Exemple : Derrière cette maxime se cache une jolie philosophie de vie.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p.
La morale selon Kant. Austérité et rigorisme sont attachés au nom de Kant sans doute parce que la conception kantienne du devoir et, partant, de la volonté bonne, rejette hors de la moralité toute considération entretenant le moindre rapport avec l'intérêt, le plaisir et le bonheur.
La critique de la raison pure de Kant veut déterminer ce qu'il est possible de savoir. Dans un siècle dominé par le culte de la science, le philosophe a pour but de sauver la philosophie spéculative en examinant les limites de la raison.
Selon Kant, l'acte moral obéit nécessairement à un impératif catégorique (le devoir pour le devoir), et non à un impératif hypothétique (qu'il soit dicté par la prudence, vise le bonheur, ou procède par habileté). Cela signifie que cet acte ne vise pas d'autres fins que lui-même.
Nietzsche ne reproche pas à Kant de prétendre connaître la chose en soi (il sait que ce n'est pas le cas), mais il critique le fait que Kant a distingué phénomène et chose en soi ainsi que le terme même de « phénomène », parce que ce terme présuppose l'existence d'un en soi.
Kant est un philosophe allemand du 18ème siècle (1724-1804). Penseur des Lumières allemandes (l'Aufklärung), il est connu principalement pour son ouvrage la Critique de la Raison pure , mais aussi pour ses réflexions en morale, en esthétique, et en politique.
La réponse de Kant : « D'un prétendu droit de mentir par humanité » (1797) Dans ce texte polémique, Kant refuse tout droit de mensonge envers soi et envers autrui et assigne à tout homme, sans exception et en toute occasion, un devoir de dire ce qu'il croit être la vérité.
"Pourquoi ne devrais-je pas mentir ?" La raison en est très simple, selon Emmanuel Kant : le principe de la morale est de ne jamais faire que quelque chose dont l'universalisation menacerait l'ensemble de la vie humaine, dont la généralisation menacerait les piliers mêmes du respect des humains.
À la fin du XVIII e siècle, le développement de l'éthique moderne se poursuit avec la pensée Kant et la naissance de l'éthique déontologique : une réflexion critique sur les conditions de possibilité de la morale mettant l'accent sur le devoir.