Nous avons toutes sortes de raisons, et au moins trois grands types : des raisons de croire, des raisons d'agir, et peut-être – bien que ce soit en partie ce qui est en question quand on parle du rapport de la raison et du sentiment – des raisons d'éprouver et de ressentir.
D'un point de vue moral, la raison est ce qui est raisonnable. D'un point de vue cognitif, la raison est synonyme de rationalité ou de faculté. Au sens large, la raison c'est la rationalité, c'est l'art de penser en général. Un être doué de raison est un être rationnel.
La raison est un mode de pensée qui permet à l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel. C'est, pour Aristote, la faculté distinctive de l'homme qu'il définit comme zoon logikon (« animal raisonnable »).
La raison nous fournit les principes, le jugement en est l'application inconsciente aux choses de la vie. De même que les muscles et les tendons se fortifient avec le temps par le travail, de même la raison s'affermit avec l'âge par le seul fait de s'exercer sur les choses.
1. Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
Antonymes : tort, erreur.
La Raison s'appuie sur les connaissances de cœur et de l'intuition ( connaissance des premiers principes ). Pyrrhoniens : qui ne pensent pas que l'Homme peut accéder à la vérité. Pascal précise la limite de la Raison mais c'est le cœur qui a le pouvoir de la vérité. La Raison vient toujours en second.
La raison ne semble pas limitée, ainsi, par l'étendue de son domaine, mais seulement par la finitude de l'homme. Descartes considère cette finitude comme un avantage pour la connaissance, mais on pourrait aussi penser que c'est une restriction, et donc aboutir au scepticisme.
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
Pour Descartes, le bon sens (ou la raison) est donc cette faculté de l'esprit qui permet de produire des jugements, de discerner, de distinguer, de discriminer entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
L'idée de loi de la nature est une expression du principe de causalité en ce que si une même cause entraîne toujours le même effet, les choses semblent être soumises à des lois, indépendamment de leur lien avec un éventuel « ordre divin » dont elles seraient le reflet.
Selon Hegel, la raison est le moteur de l'histoire, elle participe au progrès de la liberté et aux intérêts de l'humanité. Tous les penseurs s'accordent sur le fait qu'elle soit universelle mais que ses manifestations, quant à elles, ne le sont pas car chacun exerce sa raison différemment.
Autrement dit, parce que l'irrationnel subsiste une existence concrète, la raison ne peut pas tout expliquer. Après tout, le rôle de la raison n'est pas de supprimer cette réalité qui est supposée insensée, mais tout simplement de le donner sens.
Dans une première partie nous allons nous intéresser au faite que la raison ne peut pas toujours être juste et qu'elle n'est pas toujours utilisée pour connaître la vérité. Puis dans un second temps, nous démontrerons que la raison a toujours raison en toute circonstance et qu'elle exprime toujours la vérité.
« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » est un aphorisme philosophique de Blaise Pascal issu de ses Pensées.
Le bon usage de la raison joue un rôle très important dans la pensée pascalienne. Nous insistons sur ce fait pour mettre en évidence que Pascal n'est pas hostile à la raison naturelle et que rien n'est plus étranger à sa pensée que l'antirationalisme ou l'irrationalisme.
Sans la raison, on aurait tendance à commettre encore plus d'erreurs que celles qu'on fait déjà. En effet, une décision réfléchie vaut mieux que lorsque les sentiments interviennent.
Faire usage de sa raison, c'est faire preuve de discernement, et non seulement de raisonner, c'est-à-dire de produire des enchaînements rigoureusement ordonnés de jugements.
Étymologie. (1668) Premier vers de la fable Le loup et l'agneau de Jean de La Fontaine.
argument, cause, excuse, explication, facteur, fondement, mobile, moteur, motif, origine, pourquoi, prétexte, source.
Préjudice, dommage causé à quelqu'un.
– Littéraire : corrupteur, délétère, pernicieux. Contraire : bienfaisant, bon, excellent, favorable, inoffensif, profitable, sain, salubre, salutaire, utile.