C'est un phénomène hydrologique de base affectant le cours d'eau. Il se traduit par une augmentation de son débit, de sa hauteur d'eau et de sa vitesse. La crue, si elle est assez importante, peut avoir pour conséquence l'inondation d'une zone.
Une rivière est en crue lorsque son débit augmente sensiblement. On parle d'inondation lorsque lorsque les eaux ne peuvent plus être contenues dans le lit mineur (lit ordinaire), débordent et envahissent le lit majeur.
L'inondation désigne la submersion temporaire par l'eau d'une zone habituellement hors d'eau, qu'elle qu'en soit l'origine. Elle est souvent confondue avec la crue, qui est une augmentation plus ou moins durable du débit d'une rivière ou d'un fleuve (en savoir plus sur les crues des cours d'eau).
La crue est une forte augmentation, un accroissement du débit et de la hauteur d'eau en écoulement d'un fleuve, d'une rivière, d'un cours d'eau. Le mot s'utilise fréquemment quand le débordement du lit mineur du cours d'eau commence à provoquer des dommages.
La crue est l'augmentation considérable du débit d'un cours d'eau, avec élévation du niveau. Une crue se produit suite à des pluies très abondantes et de longue durée, ou bien des orages ou encore une élévation rapide de la température faisant fondre les neiges quand il y en a, phénomène aggravé par la pluie.
L'échelle de crue (ou échelle limnimétrique) présentée est NEGATIVE : elle est destinée à mesurer les baisses sous le niveau moyen de la hauteur de cours d'eau, de lacs, d'étangs, de marais, de biefs, de retenues, de réservoirs etc... La graduation la plus petite (1) se trouve au bas de l'échelle (ou mire).
Cependant quand la crue est trop forte ou trop brutale rien n'y fait, le fleuve déborde. Aujourd'hui, comme on a beaucoup construit dans les zones inondables les dégâts sont encore plus violents qu'avant. A cause de toutes les routes, de la progression de l'urbanisme, les sols absorbent moins bien qu'avant.
L'étiage est, en hydrologie, le débit minimal d'un cours d'eau. Il correspond statistiquement, sur plusieurs années, à la période de l'année où le niveau d'un cours d'eau atteint son point le plus bas (basses eaux).
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Dans la partie estuarienne de la Seine, soit de Poses à la mer, on parle toujours d'inondation ou de débordement, car ces inondations sont la plupart du temps multifactorielles : vent, marée, débit… Une crue, elle, est due à à la conséquence de précipitations en forte quantité sur un cours d'eau.
L'eau s'infiltre, circule vite et facilement dans les milieux « perméables » (comme les sables ou les calcaires), mais circule très difficilement dans les milieux « imperméables » (comme les marnes et les argiles) , voire même ruisselle sur leur surface.
Cru, crue, crus, crues, participe passé du verbe croire : il a cru mon histoire ; elles se sont crues trahies.
Après le passage des Pyrénées-Atlantiques et des Landes en rouge pour des risques de crue, Météo-France a placé dimanche soir les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l'Ariège et les Pyrénées-Atlantiques en vigilance maximale pluie-inondation.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Le débit est le volume d'eau qui traverse un point donné du cours d'eau dans un laps de temps déterminé. Il dépend des caractéristiques physiques du cours d'eau (sa pente, sa largeur, sa profondeur, etc.) et de la taille de son bassin versant, mais surtout des précipitations et de la fonte des neiges.
Pour calculer le débit (en m3/s), multipliez la vitesse moyenne de l'eau par la section mouillée moyenne. Vitesse moyenne de l'eau = 0,27 m/s; Section mouillée moyenne = 1,8 m2; Débit = 0,27 m/s x 1,8 m2 = 0,486 m3/s.
Prédire et gérer les débits des cours d'eau est une nécessité pour la maîtrise des crues, l'alimentation en eau, l'agriculture et la production d'énergie.
Pour le savoir, il vous pouvez vous renseigner directement auprès de votre préfecture ou votre mairie. En effet, celles-ci possèdent les documents où sont notifiées les différentes zones inondables.
«Sans informations sur les débits, la seule donnée d'entrée pour prévoir les crues est la pluie, selon Patrick Arnaud du centre Irstea d'Aix-en-Provence. Et pour estimer le mieux possible la pluie dans l'espace, on utilise les données des radars météorologiques.
Coupez l'alimentation électrique, en gaz et en eau, et débranchez les appareils électriques si vous pouvez le faire sans danger. Montez aux étages supérieurs. Déplacez les biens de valeur du sous-sol aux étages supérieurs. Montez les gros appareils électroménagers sur des blocs de bois ou de ciment.
Sa largeur varie, elle, de 30 à 200 mètres. La retenue normale du bief de Paris, c'est-à-dire l'altitude de la surface par rapport au niveau de la mer, est de 26,72 mètres. À Paris, la Seine est traversée par 37 ponts dont quatre passerelles accessibles uniquement aux piétons.
Origine : Utilisée dans le langage familier, cette expression tire sa signification du nom commun cru qui désigne dans le milieu viticole une production ou un endroit (région, terroir, vignoble, etc.) où est produit le vin.