Quand un problème quelconque n'atteint qu'un seul côté (le droit ou le gauche), on dit qu'il est unilatéral ; quand il touche les deux côtés, il est bilatéral (et non pas « double », comme les patients le disent volontiers, parlant de « hernie double », ou de « double pneumonie »).
Les symptômes les plus courants d'une latéralité hétérogène ou croisée sont les suivants; difficultés dans le langage oral et écrit, désorientation ou confusion spatiotemporelle, faiblesses dans l'apprentissage des mathématiques et de la logique, dysfonctions motrices et fonctionnelles ; problèmes de concentration, de ...
La latéralité est le fait d'utiliser plus facilement une moitié du corps : la droite ou la gauche. Cette prédominance fonctionnelle apparaît souvent et clairement pour l'usage de la main directrice.
Expression traduite littéralement de l'anglais, pour désigner le fait qu'une activité cérébrale est décelée de chaque côté du cerveau à l'issue d'un stimulus.
Le trouble de la latéralité est neurophysiologique (il concerne le système nerveux) : les influx nerveux qui proviennent de chaque côté du corps et devraient confluer vers les côtés opposés du cerveau ne circulent pas de manière ordonnée. Autre précision : ce trouble est héréditaire.
Si cette asymétrie est connue depuis le XIXe siècle, son origine biologique reste un mystère. Une étude exploratoire, basée sur des cas très rares de dominance droite pour le langage, met en cause un groupe de gènes connus pour leur implication dans l'élaboration du « squelette » des cellules.
Le processus de latéralisation se consolide généralement après l'entrée à l'école, entre l'âge de 2 et 5 ans. C'est environ à l'âge de 8 ans que votre enfant fixe sa prévalence latérale, et favorise l'utilisation d'un côté plutôt que l'autre, pour écrire ou prendre appui sur un pied, par exemple.
Confondre la droite et la gauche : pourquoi cela touche les dyslexiques ? Si confondre la droite et la gauche n'est pas systématiquement le signe d'un trouble dys, il s'agit souvent de la manifestation d'une dyslexie, d'une dyscalculie ou d'un autre trouble de l'apprentissage.
La latéralisation est un processus neurologique. C'est donc un état qui dépend d'un matériel génétique de base (inné), pouvant être soumis aux facteurs environnementaux (exemple des cas de latéralité contrariée lorsqu'on forcait les enfants gauchers "neurologiquement" a écrire de la main droite).
Cette notion désigne le fait que le sujet présente des préférences différentes en fonction des segments et organes impliqués dans l'activité perceptivo motrice. Les croisements main/pied, et œil/main sont ceux qui sont le souvent relevés.
La "production" de langage est elle située à un atout autre niveau, celui de la zone de Broca. A l'arrière du lobe frontal, la zone de Broca côtoie la partie du cortex qui agit sur les mouvements de la langue et de la mâchoire, qui permettent d'articuler.
Ces sont les ambidextres. Dans sa forme la plus rare, qui représente environ 1% de la population mondiale, les personnes ambidextres peuvent employer les deux mains de la même façon, à n'importe quel moment, en tant que main dominante. Les côtés gauche et droit de leur cerveau sont à peu près symétriques.
La latéralisation cérébrale aurait un lien avec une asymétrie anatomique du cerveau. On veut dire par là que certaines régions du cerveau seraient différentes entre l'hémisphère gauche et le droit, ce qui expliquerait pourquoi le langage serait latéralisé.
Distinguer sa droite de sa gauche est une action neuropsychologique complexe impliquant plusieurs fonctions neurologiques sophistiquées comme la capacité à intégrer des informations sensorielles et visuelles mais également celles du langage et de la mémoire.
Nous savons que la main dominante est contrôlée par l'hémisphère opposé. L'hémisphère dominant pour la motricité de la main sera donc le gauche pour les droitiers, et le droit pour les gauchers.
Depuis les années 1980, gauche et droite semblent se définir en France par consensus sur la devise nationale : la droite mettrait l'accent sur la liberté à qui elle donne priorité sur l'égalité, et la gauche donnerait priorité à l'égalité sur la liberté.
Pour savoir où est la gauche et où est la droite, pense avec quelle main tu écris ! Si tu es droitier, tu écris de la main droite : la droite se situe du côté de la main avec laquelle tu écris. Si tu es gaucher, tu écris de la main gauche : c'est la gauche qui se situe du côté de la main avec laquelle tu écris.
En général, concernant les signes de la dyslexie, les personnes atteintes de dyslexie ont des difficultés à décomposer les mots en sons simples. Elles ont du mal à apprendre comment les sons sont liés aux lettres et aux mots, ce qui entraîne une lecture lente et une mauvaise compréhension de la lecture.
Une latéralité homogène s'observe lorsqu'un individu montre des dominances de l'œil, de la main et du pied, du même côté de son corps. On parle de latéralité hétérogène (ou croisée), par exemple lorsqu'une droitière de la main est gauchère de l'œil (et pourquoi pas droitière au niveau du pied).
La «gaucherie» est héréditaire
Et le fait d'être entouré de gauchers augmentera forcément les chances d'un enfant d'être gaucher à son tour, c'est donc aussi une question d'environnement. «Les parents gauchers ont une chance sur deux d'avoir un enfant également gaucher, explique Pierre-Michel Bertrand.
La première hypothèse qui vient à l'esprit, c'est que la préférence manuelle obéit à une logique simple de type « loi de Mendel ». Par exemple on pourrait expliquer le faible de nombre de gauchers en imaginant que notre préférence manuelle soit gouvernée par un gène dont il existerait deux allèles.
Quelle est l'origine de la maladie ? L'AMS est due à une perte progressive de cellules nerveuses (neurones) dans plusieurs zones du cerveau (d'où le nom « multisystématisée »). La cause exacte de cette dégénérescence cellulaire est inconnue.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Autre point : on sait que le cerveau retient mieux lorsqu'il est bien reposé, mais aussi qu'il “révise” ses informations pendant la nuit. Une bonne façon de mémoriser une leçon consiste donc à la lire le soir avant de se coucher.