Dans les faits, la placardisation est définie comme le fait d'évincer ou de mettre à l'écart un salarié. Souvent effectuée de façon indirecte, la mise au placard est le fait d'ôter des tâches ou responsabilités à un salarié. Cette mise à l'écart se fait de façon progressive.
La mise au placard peut intervenir dans des moments clés, notamment lorsqu'une personne revient d'une longue absence suite à un congé maternité ou après une maladie. De plus, cela peut arriver quelques années avant le départ en retraite d'un salarié.
Tout licenciement, même prononcé à l'encontre du « pire » des salariés, doit être fondé sur une cause réelle et sérieuse (sur un motif valable). Il peut s'agir d'une faute professionnelle d'une gravité plus ou moins importante, d'un motif économique lié à l'entreprise voire d'une inaptitude du salarié.
L'employeur peut en parler avec lui au préalable, mais il n'est pas obligé d'obtenir son approbation ou de modifier son contrat. Dans le cas où la mission refusée par le salarié n'a aucun rapport avec son poste, cela ne peut constituer ni une faute ni une cause de licenciement.
Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés pouvant entraîner, pour la personne qui les subit, une dégradation de ses conditions de travail pouvant aboutir à : une atteinte à ses droits et à sa dignité ou une altération de sa santé physique ou mentale.
Au vu des durées de plus en plus longues pour retrouver un emploi, obtenir un accompagnement d'un an s'avère la meilleure formule. Il faut également négocier le niveau de prestation (suivi individuel ou collectif) qui influera sur la somme que devra verser l'employeur.
L'attestation de travail, ou attestation d'emploi, est un document émis par l'employeur pour attester du contrat de travail (CDI ou CDD) dont est titulaire un salarié. Il justifie le poste occupé par celui-ci.
L'attestation de travail permet de justifier l'activité du salarié au sein de l'entreprise et lui permet ainsi de faire valoir certains droits. Ce type de document peut par exemple être demandé par une banque suite à une demande de prêt, ou par un bailleur lorsque le salarié souhaite louer un appartement.
Il peut en général faire référence à une attestation d'emploi ou à un certificat de travail.
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique et/ou psychologique. Le phénomène se prolonge parfois en ligne, on parle alors de cyberharcèlement.
Elle se manifeste par différents comportements comme le non-exécution d'une tâche, la réalisation d'un acte interdit ou le manque de respect envers l'autorité de l'employeur. Il s'agit en somme d'une rupture du lien de subordination qui caractérise la relation de travail.
Peut-on me licencier parce je refuse d'accomplir une tâche ? Cela dépend. Si le travail demandé entre dans le cadre de vos fonctions, vous pouvez être sanctionné (voir encadré). En revanche, si cette tâche n'entre pas dans vos attributions, vous pouvez la refuser.
Par principe, le salarié ne peut pas refuser une formation. Du fait du rapport de subordination avec l'employeur, un refus non motivé peut même constituer une faute et entraîner un licenciement. Pourtant, dans certains cas, le consentement du salarié est indispensable.
Évitez de participer aux commérages et prenez congé dès que vous pouvez. Partez du principe qu'un conflit avec un collègue toxique est perdu d'avance, et protégez-vous du combat frontal. Restez cordial et plus que jamais, faites appel à votre assertivité pour vous concentrer sur vos objectifs professionnels.
Confrontez-vous à lui en tête à tête. Restez calme : en prenant le mors aux dents, vous ne feriez qu'ajouter de la crédibilité aux accusations. Dites-lui – même si c'est du bluff – que vous détenez la preuve qu'il propage des informations douteuses sur votre compte.
Lorsqu'une relation de travail se révèle toxique, vous ne pouvez plus rester vous-même, ni vous exprimer librement. Vous vous sentez mal à l'aise quand cette personne vous parle, et jugé en permanence. Votre collègue peut vous montrer du mépris, en ne vous adressant la parole que lorsqu'il/elle a besoin de vous.
Même si la loi sur les normes du travail n'oblige pas le salarié à donner un préavis de démission à son employeur, il est vivement recommandé d'en donner un. A savoir qu'un délai de 2 semaines est jugé raisonnable. Quant au meilleur moment pour présenter votre démission, optez pour le vendredi en fin journée.
La démission a des conséquences économiques qui vous sont défavorables : pas d'indemnités de licenciement, pas d'allocation de Pôle emploi sauf dans certains cas précis. Si vous n'enchaînez pas sur un autre emploi, vous avez donc intérêt à explorer la piste d'une rupture conventionnelle avant d'évoquer une démission.