Cette règle de vérité dit qu'une chose n'est vraie que si elle est, à la fois, claire et distincte. Que l'être de l'objet considéré soit clair (“c'est un triangle”) et que la pensée du sujet qui le considère puisse s'énoncer distinctement (“ce dont la somme des angles est égal à deux droits”).
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Le vrai, pour Aristote, répond finalement à quatre conditions: il se situe au niveau du discours ou de la pensée; il énonce (ou fait connaître) ce qu'il y a un autre niveau (l'être); il est vrai parce qu'il le dit tel qu'il est; et pour ce faire, il est composé du sujet dont il parle et d'un prédicat qu'il en dit.
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
Le courage socratique de la vérité, c'est cela aussi : accepter d'examiner à fond ce que l'on reçoit comme évidences et qui ne sont peut-être que des illusions, et interroger l'harmonie qu'on doit mettre entre ses discours et ses actes, ses paroles et ses gestes [9]
Protagoras est explicitement associé à la question de la vérité. Sa théorie de l'homme mesure, sa prétention de pouvoir, sur tout sujet, tenir deux discours opposés, ainsi que son affirmation agnostique sur les dieux sont de prime abord interprétées comme relativistes ou encore sceptiques.
Nietzsche montre par là que pour lui la société ne repose pas tant sur un devoir de dire la vérité, comme le pensait Kant, puisque sinon tous les menteurs seraient exclus, mais plutôt sur le fait de ne pas nuire à autrui et de respecter ses intérêts.
La vérité n'est pas une propriété de la chose seule, ou de la pensée seule ; elle n'est pas formellement un attribut de la relation de deux choses entre elles, ou de deux pensées entre elles, mais elle qualifie la relation d'une chose avec sa connaissance, exprimant que cette relation est une conformité.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Les vérités de raison et les vérités de fait
On y accède donc par la démonstration. Les vérités de raison sont nécessaires : leur opposé est impossible. Dans les "vérités de fait", la vérité se dit d'un énoncé qui est vrai car il correspond au réel qu'il décrit. On y accède donc par l'expérience.
Platon observe dans le Ménon que si l'on savait ce qu'est la vérité, on n'aurait pas besoin de la rechercher, or cette recherche définit la philosophie. A défaut de pouvoir définir strictement la vérité, on se concentrera donc plutôt sur la question de ses critères : à quoi peut-on la reconnaître ?
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
Véridique = qui dit la vérité ; qui est conforme à la vérité. Histoire véridique. Véritable = qui est conforme à la réalité ; qui est réellement ce qu'on dit qu'il est, qui n'est pas imité.
vraisemblance, ressemblance au réel.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Dire la vérité accroît la part d'humanité dans notre monde. Nous souhaitons tous être traités de manière humaine, avec respect et gentillesse. Nous montrer honnêtes les uns envers les autres en est un aspect, c'est une manière que nous pouvons choisir de rendre ce monde meilleur, pour les autres et pour nous-même.
Il existe cependant une vérité subjective qui est le fruit de l'esprit et de l'acquiescement personnel, c'est la vérité subjective. Deux vérités se confrontent car l'une se base sur des faits réels tandis que l'autre est la réflexion personnelle d'un individu sur la chose.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
La vérité (du latin veritas, « vérité », dérivé de verus, « vrai ») est la correspondance entre une proposition et la réalité à laquelle cette proposition réfère.
Par le mensonge extérieur, l'homme se rend méprisable aux yeux d'autrui, mais, par le mensonge intérieur, ce qui est encore bien pis, il se rend méprisable à ses propres yeux et attente à la dignité de l'humanité en sa propre personne […]. Le mensonge est abandon et pour ainsi dire négation de la dignité humaine […].
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Nietzsche et la Volonté de Puissance :
Par le nihilisme actif, détruisant les valeurs traditionnelles pour accéder à de nouvelles valeurs, par l'immoralisme, doctrine se plaçant par-delà le bien et le mal, nous pouvons espérer retrouver le chemin de la vie créatrice et de la Volonté de Puissance.
Nietzsche ne rejette, ne détruit que pour construire, son mouvement est créateur. La nouvelle morale, celle qui doit accompagner le Surhomme dans ses conquêtes, est la VOLONTE DE PUISSANCE. La nouvelle morale doit rendre possible les grandes choses, redonner à l'homme son potentiel à créer.
Le sujet « pourquoi vouloir la vérité ? », présuppose que l'Homme est à la quête de la Vérité, ici la vérité signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui nous entourent et sur nous, les Hommes.