Chez Platon, le beau est associé au vrai et au bien comme une des idées les plus élevées. L'intuition de la beauté en soi est supérieure à la jouissance provoquée par les beaux objets particuliers.
Dans l'Antiquité et à l'âge classique, le beau se définit objectivement par des règles de proportion et d'harmonie : par exemple, un temple ou un visage sont beaux s'ils présentent une belle symétrie. Pour les Grecs, le beau est, par ailleurs, associé au vrai et au bien : un homme laid ne peut avoir une âme noble.
Kant estime que « le beau est ce qui plaît universellement sans concept ». C'est pour lui une impression produite par le libre jeu de l'imagination et de l'entendement. Aujourd'hui, le beau, concurrencé par le laid ou le banal, est de plus en plus relativisé.
Aristote a défini la beauté : Ce qui réunit la grandeur et l'ordre. Cette définition est la plus large et la plus exacte que l'on ait jamais donnée. Elle embrasse aisément toutes les autres. On répète à satiété que Platon a défini le beau : La splendeur du vrai.
Le goût est la faculté de juger du beau. Il est universel: lorsque l'on dit d'un homme qu'il a du goût, on reconnaît en lui la faculté infaillible de juger ce qui est beau et ce qui ne l'est pas. Pourtant, le goût est quelque chose de subjectif, et l'on dit en ce sens: à chacun son goût.
Le Beau est communément définit dans la langue française par « ce qui fait éprouver un sentiment esthétique d'admiration et de plaisir » mais ce sentiment est généralement provoqué subjectivement, ce qui nous amène à l'expression « du goût et des couleurs on ne peut discuter ».….
La beauté renvoie au sujet qui l'éprouve. Le jugement « c'est beau » est donc un jugement qui prétend valoir pour tous, mais une telle prétention ne peut reposer sur des concepts. Si le beau n'est pas définissable, c'est qu'il n'est pas réellement dans l'objet regardé, mais qu'il renvoie au sujet qui le regarde.
Le Beau est défini par Plotin comme « […] cette beauté immense […] » (Plotin, Ennéades, I, 6 [1], 8, 2), éclatante qui ne peut échapper à celui qui la voit. Une beauté impossible à ignorer, à la condition d'être capable de la voir. Mais comment une telle beauté, d'une telle puissance, peut-elle rester invisible ?
L'appel de la beauté morale est un regard instantané vers l'idéal et un rappel d'une possibilité personnelle d'atteinte de la perfection. Ce serait donc une question de regard et une affaire de pratique. Il s'agit d'abord de reconnaître la beauté de l'acte moral en tant qu'il la mani- feste.
Les différents « paramètres » qui composent la beauté de quelqu'un sont donc le physique, la personnalité, et tes goûts à toi ! C'est simplement une harmonie.
En effet, il nous permet d'accueillir l'énergie, le mouvement de la vie, d'être à l'écoute de nous-mêmes, mais parfois aussi de faire l'expérience de ce qui nous dépasse, du divin, explique l'écrivain et philosophe Charles Pépin dans Quand la beauté nous sauve (Robert Laffont, 2013).
Kant commence par distinguer d'un côté le beau et de l'autre l'agréable et le bon, ces deux dernières satisfactions ayant un point commun : elles sont liées à la faculté de désirer : ce qui est agréable ou bon est désirable. On peut même dire que c'est en tant qu'ils sont désirables qu'ils sont agréables et bons.
L'art est lié au beau car ils sont tous deux soumis au plaisir désintéressé. Cependant, le concept de beau est subjectif et non normé. De plus, l'art ne doit pas être pensé qu'en rapport avec le beau : il est aussi outil et expérimentation.
Le Beau dans l'art est provoqué par une sensation de plaisir lorsqu'on est confronté à une forme, des couleurs, des sons, des mouvements etc. Le Beau varie selon les époques et n'a pas les mêmes caractéristiques chez les artistes. Pour Platon, c'est par l'Amour qu'on accède aux sphères du Beau.
La beauté témoigne de la vie de l'esprit. Lorsque Kant affirme que le beau symbolise la moralité, ce qu'il nomme "symbole" désigne une ressemblance parfaite entre deux relations : celle qui existe dans la beauté, et celle qui existe dans la moralité.
Vénus est reprise une énième fois pour incarner la beauté par excellence. Depuis sa « création » ou le début de son culte en Antiquité, Vénus a toujours été connue comme la déesse de l'amour, de la beauté et de la séduction principalement.
La beauté intérieure, c'est l'image que l'on a de soi et que l'on renvoie aux autres. Il ne s'agit pas de l'image renvoyée à travers notre physique uniquement mais celle que l'on donne à voir par notre être profond.
La beauté est une nourriture essentielle du corps émotionnel. Elle nous permet d'être en meilleure santé et d'être équilibré. Priver notre corps physique de nourriture affecterait automatiquement nos corps émotionnel et mental : nous serions plus émotifs et négatifs.
L'ensemble seul sera beau ; les parties n'auront par elles-mêmes aucune beauté : elles ne seront belles que par leur rapport avec l'ensemble. Cependant, si l'ensemble est beau, il paraît nécessaire que les parties aussi soient belles ; le beau ne saurait en effet résulter de l'assemblage de choses laides.
Contraire : abominable, affreux, chétif, difforme, disgracié, disgracieux, hideux, inesthétique, informe, ingrat, laid, malingre, mauvais, vilain. – Familier : atroce, moche, sale. 3.
L'adjectif 'beau' est utilisé au masculin devant les noms qui commencent par une consonne ou un "h" aspiré.
ESTHÈTE, subst. Personne qui professe le culte du beau.
cela seul vaut la peine d'être imaginé, qui atteint par le marbre, la couleur ou la phrase, une des profondeurs de l'émotion humaine, − et (...) la beauté formelle n'est qu'une matière indécise, susceptible d'être toujours, par l'expression de la douleur ou de la joie, transfigurée.
Réponse originale : Existe t'il une beauté objective ? On peut considérer qu'une chose est belle parce qu'elle a en elle-même certaines caractéristiques objectives qui font qu'elle est belle. On parlera alors de beauté objective.
Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n'est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus.