Comme ils ont une haute opinion d'eux-mêmes, les narcissiques ne supportent pas le rejet. Ils ont besoin de penser que tout le monde s'intéresse à eux et que toute leur vie tourne aussi autour d'eux. Pour eux, le rejet est une chose douloureuse qui les rend incertains et ils ne supportent pas ce sentiment.
Cela se produit lorsque sa vengeance échoue, soit quand il lui devient impossible de « toucher » sa proie d'une quelconque façon. Il est possible aussi, que dans le même temps, sa réputation l'ait « rattrapé », ce qui fait tomber socialement son masque. Cela devient alors dangereux pour lui.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
L'obsession de la comparaison
Elle concerne la fréquence des rapports, les activités sexuelles et la satisfaction générale. Si d'autres personnes ont de meilleurs résultats sexuels, le narcissique le vit très mal. Si au contraire, les autres font moins l'amour que lui, il va être heureux.
La vengeance la plus réussie envers un pervers narcissique c'est quand celui-ci se rend compte que l'on est (vraiment) détaché émotionnellement de lui. (Ce genre de personne ne supporte pas l'indifférence, tout sauf ne plus exister aux yeux des autres..)
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Le pervers narcissique fait souffrir l'autre pour annuler sa propre souffrance, car « Si vous souffrez, il se sent bien ; si vous ne souffrez pas, il souffre ! ». Si vous êtes heureux, enthousiaste et aimé de vos amis, un PN souffre au plus profond de lui-même et ne désire qu'une chose : détruire tout cela.
Oui, Le pn sait qu'il fait du mal, qu'il fait souffrir ses victimes et pourtant cela ne l'empêche pas de prendre plaisir à les anéantir. Il s'est construit avec deux modes de fonctionnement : le clivage et l'identification projective qui sont aux fondements de sa perversion.
Un pervers installe son emprise autant par la séduction que par la victimisation, ce qui l'attire vers les personnes sensibles, humaines et empathiques. Car il cherche à émouvoir sa victime en se faisant passer pour un être en détresse.
Le fonctionnement du pervers narcissique avec l'argent
Il en a rarement, ne sait pas le gagner, mais utilise très bien celui des autres. Son comportement est celui d'un grand enfant égocentrique, qui ne sait pas gérer ses pulsions, ignore ses vrais besoins, mais en demande toujours plus.
Généralement, les proies des PN sont des personnes altruistes, généreuses, empathiques, ayant une propension à la culpabilité. Ce sont également des personnes qui possèdent des valeurs, un idéal fort. Tout ce donc le PN a besoin pour phagocyter sa proie.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Le pervers narcissique vieillit mal. Il n'intègre ni la perte de contrôle, ni la possibilité de disparaître et de mourir et ainsi de perdre sa toute puissance narcissique. C'est un fait impensable qui le rend d'autant plus vicieux, aigri, sournois et pervers qu'il redouble d'efforts dans un élan de compensation.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Si la mère est défaillante, tout manque et c'est le vide. À l'intérieur de cette relation précoce, il n'y a pas de limite entre la mère et l'enfant, qui considère le corps de sa mère comme le prolongement du sien (c'est aussi vrai pour la mère, qui vit la relation dans la fusion).
Les personnes principalement victimes de pervers narcissiques sont : Les personnes qui sont dépendantes affectives. Les personnes ayant le syndrome du sauveur. Les personnes à haut potentiel (HP)
La victime du manipulateur change peu à peu de personnalité. Constamment rabaissée, isolée, elle perd totalement confiance en elle, et s'en remet entièrement à son bourreau.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
Dites-lui quelque chose comme : « J'ai l'impression que tu as des problèmes de compréhension » « Ce n'est pas ce que je dis », Choisissez un mode de communication non-violente pour lui prouver et prouver aux autres qu'il ne répond pas à ce que vous dites mais ne cherche qu'à vous discréditer.
Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.