Le syndrome de Lennox-Gastaut (SLG) est une forme sévère d'épilepsie qui touche principalement les enfants. Le principal symptôme du SLG est la fréquence et la multiplicité des types de crises. Les crises sont causées par des poussées soudaines et incontrôlées d'activité électrique anormale dans le cerveau.
L'état de mal épileptique est une urgence médicale qui peut, tôt ou tard, causer des dommages au cerveau. Il survient lorsqu'une crise se poursuit pendant une longue période (plus d'une demi-heure) ou lorsque l'enfant a plusieurs crises rapprochées sans qu'il puisse reprendre connaissance entre celles-ci.
"Le syndrome de West est une épilepsie du nourrisson qui débute le plus souvent autour de l'âge de 6 mois, entre 3 et 18 mois", indique le Pr Stéphane Auvin. Son nom historique est le syndrome de West du nom du médecin qui l'a décrit pour la première fois au XIXème siècle.
Le syndrome de Dravet est une épilepsie grave de l'enfant, d'origine génétique, qui dé- bute avant l'âge d'un an par des crises convulsives (qui se manifestent par des secousses musculaires avec une perte de connaissance), souvent déclenchées par de la fièvre.
En 1873, un neurologue londonien, Hughlings Jackson, émet l'idée que les crises d'épilepsie sont provoquées par des décharges d'énergie électrochimiques brutales dans le cerveau, et que le type de crise varie en fonction de la localisation et de la nature de ces décharges.
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
Les plus fréquentes sont, pour les épilepsies photosensibles, la télévision, les jeux vidéo, le soleil, la mer, etc. Des crises peuvent aussi être déclenchées par le bruit (épilepsie-sursaut), la musique, le contact de l'eau, certains aliments, etc.
Les absences, autrefois appelées « petit mal », touchent essentiellement les enfants entre cinq et douze ans. Il s'agit d'une crise d'épilepsie sans convulsion : la personne perd le contact avec son entourage pendant quelques secondes, son regard est dans le vague et elle peut cligner des paupières.
C'est une maladie idiopathique c'est-à-dire que les causes sont généralement inconnues. "Mais il existe des facteurs de risques tels que l'arrière du pied varus. Cette malformation du pied se manifeste par l'os du talon qui a tendance à rentrer à l'intérieur et augmenter la pression sur l'os naviculaire.
Il se définit dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM5) comme une accumulation pathologique et excessive des animaux de compagnie. On peut le comparer au syndrome de diogène, qui se caractérise par l'entassement d'objets jusqu'à remplir l'habitation.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
L'épilepsie nocturne survient quant à elle pendant le sommeil. "Dans l'épilepsie, le court-circuit intervient en fonction des rythmes du cerveau ; or, pendant le sommeil, les neurones se synchronisent de manière très différente. Cela peut générer une crise", explique le neurologue.
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.
La maladie d'Alzheimer.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
Le traitement antiépileptique est compatible avec la conduite. Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
Or l'épilepsie n'est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique qui touche le cerveau. Si les symptômes observés pendant les crises peuvent parfois être impressionnants, ils ne signifient pas que la personne perd la raison.
L'épilepsie est aussi souvent héréditaire. Si un parent est atteint d'épilepsie idiopathique, il y a environ 9 à 12 % de chances que l'enfant sera aussi épileptique. Même si l'épilepsie héréditaire est peu fréquente, si un enfant est atteint, ses frères et sœurs ont plus de chances d'avoir la maladie.
Une personne épileptique peut-elle consommer de l'alcool? On présume que l'alcool est néfaste pour les épileptiques. Toutefois, il n'y a aucune preuve définitive que l'usage peu fréquent de petites quantités d'alcool soit nuisible pour les personnes dont l'épilepsie est bien maîtrisée.