Le capitalisme entraîne ainsi un blocage du développement, et la seule voie passe alors par une rupture politique, une déconnexion, selon l'expression de Samir Amin, comme par exemple la révolution socialiste en Chine en 1949, ou à Cuba en 1959 (cf.
Les phénomènes de violences et de conflits ont pour effet de saper les efforts de développement, avec le risque d'anéantir rapidement des avancées obtenues de longue lutte, et de lourdes conséquences sociales, économiques et matérielles.
La corruption est le principal obstacle au développe- ment économique et social dans le monde1. Chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots- de-vin2 tandis que quelque 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés3.
Les problèmes viennent de l'impossibilité de faire face aux conséquences de l'introduction de nouvelles pratiques agricoles intensives, de l'urbanisation de plus en plus poussée, des contraintes exercées sur les ressources naturelles et de nouveaux risques en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Dans la plupart des pays en développement, cette confiance est limitée aux relations entre proches (voir encadré). Du fait de la faiblesse de l'Etat, des inégalités, des conflits ethniques ou religieux, l'insécurité des personnes et des biens décourage l'investissement, en particulier extérieur, dans de nombreux pays.
Le développement économique et social fait référence à l'ensemble des mutations positives — techniques, démographiques, sociales, sanitaires — que peut connaître une zone géographique (monde, continent, pays, région).
La mise en place concomitante du crédit d'impôt compétitivité emploi, décision historique de baisse des charges des entreprises, et de la Banque publique d'investissement permettra à la France de reconquérir des parts de marché et de créer à nouveau de l'emploi dans l'industrie et l'agriculture.
La pauvreté, un frein au développement durable
Les pays en "mal développement" ont un faible IDH et un IPH élevé. La faible scolarisation, l'accès limité à l'eau potable et à la nourriture, l'impossibilité d'accéder aux services de santé, affectent les conditions de vie des populations.
Les infrastructures routières sont dégradées. Les pays africains ne se modernisent pas. Ils n'ont pas assez de compétences pour réagir face à la globalisation. Ils n'ont pas suffisamment de compétences pour réagir face aux problèmes environnementaux et sociaux.
Le seul moyen de briser le cercle vicieux de la fragilité et de la pauvreté est d'aider ces pays à renforcer leurs institutions et d'apporter aux populations l'appui nécessaire pour reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.
La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable. L'Afrique est un continent en marge des principaux échanges internationaux.
Selon eux, l'incertitude juridique, politique et institutionnelle est de nature à freiner l'investissement et les efforts d'innovation car, en rendant le long terme imprévisible, l'incertitude favorise les stratégies de court terme plutôt que de long terme.
A propos du commerce des matières premières en général et du pétrole, vedettes de l'actuel affrontement, les deux articles ci-dessous montrent que, pour le tiers-monde, la persistance du vieux rapport de forces hérité de l'époque coloniale reste l'un des obstacles majeurs au développement.
approvisionnement énergétique non fiable, réseau routier urbain–rural peu performant et ports inefficients — est l'un des principaux obstacles à la croissance. Elle limite les rendements de l'investissement en capital humain, par exemple dans l'éducation et la santé.
Le transfert des technologies des pays riches aux pays à faible ou moyen revenu devrait également être considéré comme une aide au développement durable. La technologie est importante dans la mesure où elle améliore la productivité des populations, et booste ainsi la croissance économique globale.
Les Africains sont donc les propres fossoyeurs de leurs richesses en l'absence de véritables contrats de développement entre les gouvernants et les administrés. Il en résulte l'extrême misère qui se répand parmi les habitants de l'Afrique noire malgré la richesse de la terre africaine.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
Le concept de développement désigne l'ensemble des transformations techniques, sociales, territoriales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Il traduit l'aspect structurel et qualitatif de la croissance et peut être associé à l'idée de progrès économique et social.
Les différents moyens de relance sont :
la relance budgétaire par l'augmentation des dépenses de l'Etat ou la baisse des impôts afin d'augmenter les revenus disponibles des ménages. la relance par la réglementation qui vise à accroître les revenus des bas salaires (ex: augmentation du salaire minimum).