La fausse route survient lorsqu'un liquide ou un aliment solide passe non par l'œsophage, mais par la trachée, c'est-à-dire par les voies respiratoires. La victime peut alors s'étouffer.
Les fausses routes à répétition peuvent être source de complications telles que les infections respiratoires, la dénutrition, la déshydratation et ainsi avoir des conséquences sur la qualité de vie, sur l'estime de soi et être génératrices d'une crainte de s'alimenter.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
– Surveillance du pouls, de la tension artérielleet de la conscience. – Surveillance de la température (48 h) et du poids (les semaines suivantes). – Traitement antibiotique efficace sur les anaérobies.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
La plupart du temps, le fait de tousser vous permettra de faire sortir la nourriture ou le liquide de votre trachée et de les faire passer dans l'œsophage, c'est-à-dire le bon "tuyau", sans que vous ne vous en aperceviez (donc ne vous inquiétez pas si vous ne voyez ni ne sentez la nourriture passer.)
On parle de « fausse route » alimentaire lorsqu'un aliment ingéré passe dans les voies aériennes au lieu des voies digestives.
En cas de fausse route silencieuse, les symptômes sont également : un larmoiement de la fièvre. Quelles sont les éventuelles conséquences ? Une perte de poids. En effet, éviter certains aliments par crainte de l'étouffement entraîne parfois une alimentation insuffisante.
Soit la cause est révélée : déshydratation (d'où bouche sèche et moindre vigilance), tumeur de la gorge ou de l'œsophage (l'obstacle gêne), mycose de gorge ou de l'œsophage, caries, mauvais entretien de la prothèse dentaire, bouche asséchée par un récent médicament, dénutrition (muscles masticatoires plus faibles)…
Mal de dents, mauvais état bucco-dentaire, dentier de la personne âgée mal ajusté Difficultés à avaler, gêne à la déglutition, déglutition difficile, bouche très rouge ou au contraire très blanche. Toux au cours du repas.
Dans le cas où la victime est inconsciente et respire encore, vous devez libérer les voies respiratoires (ouvrir la bouche de la victime) en la mettant en PLS (Position latérale de sécurité) pour éviter qu'elle avale sa langue ou qu'elle s'étouffe par la régurgitation (salive, sang…).
Quels sont les signes de dysphagie? Une lenteur à s'alimenter ou l'augmentation de la durée des repas. Des aliments qui restent en bouche ou qui sont difficiles à propulser vers la gorge. Un écoulement de salive ou nourriture hors de la bouche.
Des précautions à prendre. À retenir, donc, pour ceux qui ont tendance à s'étouffer : manger plus lentement, mastiquer davantage notamment les aliments pointus ou secs comme les biscottes, les noix, le maïs soufflé... et parler moins en mangeant. Ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire.
Conseils pour éviter les fausses routes : Installer la personne dans une posture adaptée : assise/semi-assise, tête inclinée vers l'avant. Favoriser un environnement calme et sans distraction ou sollicitation, ne pas brusquer la personne. Vérifier régulièrement que la bouche est vide.
Les aliments à fils, trop durs, qui s'émiettent, assez collants, avec une enveloppe, avec des grains ou des pépins, peuvent devenir potentiellement dangereux. Il faut savoir s'adapter au quotidien pour prévenir le risque d'éventuelles fausses routes.
Elle réduit le volume urinaire ce qui permet de limiter des mobilisations parfois inconfortables, les vomissements, l'encombrement bronchique, l'ascite, voire les œdèmes péritumoraux, entraînant ainsi une diminution de la douleur.
Placez-vous debout dans le dos de la victime, les bras autour de son abdomen. Appuyez votre poing au-dessus de son nombril, paume en bas, la deuxième main sur la première, et faites plusieurs tractions brèves vers le haut et en arrière, de façon à expulser le corps étranger sous l'effet de la pression.
La liste des maladies du pharynx et du larynx bénignes ou malignes provoquant une dysphagie est longue, au rang desquelles la pharyngite, l'angine, un diverticule de Zenker au niveau de la jonction entre le pharynx et l'œsophage (souvent associé à des régurgitations alimentaires) mais aussi des cancers oropharyngés ou ...
La dysphagie oropharyngée est habituellement occasionnée par un problème dans la bouche (la cavité buccale) ou dans la région de la gorge entre la bouche et l'œsophage (le pharynx). La cause de la dysphagie œsophagienne est généralement liée à l'œsophage ou à la partie supérieure de l'estomac (le cardia gastrique).
se placer derrière la personne ; placer un poing au niveau de la ceinture abdominale : l'autre poing attrape le premier ; effectuer des compressions en remontant vers le haut, afin d'aider la victime à expulser le corps étranger et recommencer jusqu'à ce que l'objet soit expulsé.
La pneumopathie d'inhalation est une inflammation pulmonaire liée au passage dans les poumons du contenu gastrique ou d'aliments à l'occasion d'une fausse route.