Le sommeil participe à la consolidation de la mémoire et permet au cerveau de se nettoyer des déchets et toxines accumulés au cours de la journée. Il contribue à l'apprentissage et à la gestion des émotions. Un sentiment négatif peut être mémorisé puis expurgé durant la nuit.
"A quoi pense un cerveau endormi ? », écrivent ces scientifiques de l'Université de Genève (UNIGE) dans leur communiqué.
Un décalage entre les muscles et le cerveau
"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
Pendant la majeure partie du sommeil, le cerveau s'isole presque complètement de l'extérieur. Une équipe de neuroscientifiques vient de préciser comment et pourquoi. Lorsque nous dormons dans un environnement bruyant, notre cerveau ne perçoit-il plus les signaux extérieurs, ou les ignore-t-il volontairement ?
Les humains sont des animaux qui dorment la nuit. Notre organisme est réglé pour nous inciter au sommeil le soir et à l'activité le jour. Ces rythmes sont donnés par notre horloge interne qui se synchronise grâce à l'alternance entre la lumière et l'obscurité.
Les sursauts de sommeil soudains et totalement involontaires sont provoqués par les myoclonies (contraction des muscles). Dans certains cas, ils peuvent être accompagnés d'hallucinations hypagogiques qui entraînent une sensation de chute dans les premiers moments de sommeil.
Pourquoi alors fermons-nous les yeux pour dormir ? Selon les experts, le fait de fermer les paupières permet d'hydrater l'oeil et de protéger sa surface. A l'inverse, lorsqu'on dort les yeux ouverts, les yeux s'assèchent et sont susceptibles de s'infecter car ils reçoivent plus de poussières.
Le sommeil augmente la capacité de certaines cellules immunitaires d'attaquer leurs cibles et, inversement, le manque de sommeil nuit à leur efficacité.
On bouge nos yeux
Ces mouvements oculaires rapides, également appelé "REM Sleep", surviennent pendant la phase de sommeil paradoxal lorsque nous rêvons. Ils correspondent à l'activité neurologique de notre cerveau et permettent aux aires cérébrales d'organiser l'information.
Bouger ou avoir des mouvements brusques pendant son sommeil peut être le signe d'un stress important ou d'une anxiété. Mais cela peut aussi être dû à une mauvaise literie.
Cette impression de revivre des choses serait due à un décalage dans le système des neurones qui a pour rôle de faire la distinction entre ce qui est connu et ce qui est nouveau. Ce bref dérapage du lobe temporal peut être causé par la fatigue, le stress ou l'abus d'alcool.
Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial. Les vocalisations verbales surviennent au cours du sommeil lent et du sommeil paradoxal. Ce dernier correspond au moment où l'activité onirique est la plus intense et la plus débridée.
Chez l'adulte, il semblerait que la chute fréquente du lit soit liée à des agitations nocturnes causées par un trouble du comportement en sommeil paradoxal ; celui-ci s'expliquerait par des affections neurologiques, comme par exemple celles de la maladie de Parkinson.
Pour le chercheur français, le fait que ces pensées peu réjouissantes surviennent au moment du coucher peut être aussi lié à une peur du sommeil et/ou de l'abandon de soi qu'il implique.
Lorsqu'on dort, la taille des pupilles fluctue et ces variations sont fortement corrélées avec l'activité cérébrale durant les différentes phases du sommeil. Cela permettrait au cerveau de se couper des éléments extérieurs afin de garantir la qualité du repos.
Intuitivement, vous fermez alors les yeux.
Voilà ce qui se passe : la zone du cerveau dédiée à la vision est sollicitée lorsque l'on tente de se remémorer un souvenir visuel. En fermant les yeux, on la libère pour qu'elle puisse se consacrer uniquement à cette tâche.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Pour un rhume classique, garder le lit pendant un jour ou deux suffit en général pour retrouver la forme. Même si l'on n'est pas encore totalement rétabli au bout de deux jours, il peut être préférable de se lever et de s'asseoir sur une chaise, afin que le corps retrouve un rythme normal.
À cause d'une molécule, l'orexine, l'hormone de l'appétit, de l'éveil et de l'envie de bouger : en cas d'inflammation ou d'infection, elle n'est plus assez libérée dans le cerveau – on perd l'appétit et l'entrain nécessaire pour se lever de son lit.
Selon les principes de l'Ayur Véda, les pôles nord du corps et de la Terre se repoussent. Cela cause des troubles du sommeil, affecte la circulation sanguine et augmente l'anxiété. Selon ce courant de pensée, dormir la tête au nord perturbe le sommeil et cause des cauchemars à répétition.
En fin de vie, le malade peut avoir un besoin plus important de se reposer et donc passer de plus en plus de temps à dormir. Pour l'entourage, il n'est pas toujours facile de voir son proche endormi. Il est cependant important de respecter ces temps de sommeil.
La lagophtalmie nocturne est un trouble oculaire relativement courant survenant la nuit et qui se caractérise par l'incapacité de fermer complètement les paupières durant le sommeil. Selon la National Sleep Foundation, jusqu'à une personne sur cinq en souffrirait à un moment de sa vie.