Les serfs médiévaux étaient des travailleurs non libres qui travaillaient sur les terres d'un propriétaire foncier (ou d'un locataire) en échange d'une protection physique et juridique et du droit de travailler sur une parcelle de terre séparée pour subvenir à leurs besoins essentiels.
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge.
Au sein de la seigneurie cohabitent deux catégories de paysans : les vilains (hommes libres) qui ne doivent que des journées de travail (corvée) et les serfs qui ne peuvent ni se marier, ni hériter sans l'accord de leur seigneur.
Un homme libre qui acquiert une tenure servile devient serf. En plus de certaines servitudes, ce droit réel consiste essentiellement dans le fait de ne pas pouvoir vendre sa terre ou sa maison à un tiers, ni la léguer à son successeur.
Étymologie. ( XI e siècle) Du latin servus (« serviteur, esclave »).
Attention à ne pas confondre ces homophones. "Cerf" désigne un animal ; "serf" désigne une personne ; "serre" désigne un abri ou une griffe. Le nom masculin "cerf" désigne un mammifère ruminant de la famille des cervidés. Le nom masculin "serf" désigne celui qui, au Moyen Âge, était attaché à la terre d'un seigneur.
Ils dépendent d'un maître, à qui ils doivent taxes et corvées, et sont attachés à un lopin de terre qu'ils cultivent pour lui ; ils ne peuvent se marier ni transmettre leurs biens sans sa permission. Ce sont les serfs.
Dans la société féodale, personne attachée à une terre et dépendant d'un seigneur.
Quelle est la différence entre l'esclavage et le servage ? - Quora. Grossièrement l'esclave est la propriété directe d'une personne tandis que le serf est la propriété directe d'une terre et et donc indirectement propriété du possesseur de la terre.
Vilain désignait les roturiers ; et plus spécifiquement au Moyen Âge les paysans libres, par opposition aux serfs. Contrairement à roturier, le terme ne s'appliquait pas aux bourgeois, artisans ou marchands. Vilain désigne aussi la qualité de qui n'est pas vertueux, qui est méchant ou qui est laid.
Étymologie. (1140) De l'ancien français paisant, dérivé de pays , avec le suffixe -an , littéralement « (gens) du pays ».
On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
Au Moyen Âge, un serf est un paysan qui a une situation particulière vis-à-vis d'un maître ou seigneur.
serve. Personne qui était attachée à une terre et dépendait d'un seigneur, au Moyen Age.
Ils étaient soumis à de nombreuses restrictions. Il leur était interdit de se déplacer, car tout serf qui aurait quitté le domaine aurait par cela même diminué le nombre des hommes appartenant à son seigneur et, par conséquent, la richesse de celui-ci.
Qui est assez laid, désagréable à voir, qui déplaît : Il a de vilaines mains. 2. Qui est moralement laid, malhonnête ou indécent : Avoir de vilaines pensées. 3.
élémentaire, indécomposable, indivisible. Contraire : combiné, composé, composite.
1. Bien, droit ou revenu qu'un vassal tenait de son seigneur. 2. Domaine où quelqu'un est maître, que l'on considère comme sa possession : Un fief électoral.
Définition de fief nom masculin
Au Moyen Âge, Domaine concédé par le seigneur à son vassal (➙ feudataire), en contrepartie de certains services. Le fief est l'institution fondamentale de la féodalité. au figuré Domaine où qqn est maître.
En bas de l'échelle sociale, deux types de paysans se distinguaient : les serfs (au service de leur seigneur) et les vilains (libres qui louaient des terres à des seigneurs).
1. Redevance annuelle due par le tenancier au seigneur. (Pesant sur la censive, le cens était en principe fixe et perpétuel et pouvait être en argent ou en nature.) 2.
La vie des paysans
Les paysans, aussi appelés « vilains », vivent dans des villages serrés autour de leur église et proches de la maison du seigneur. Le foyer éclaire et chauffe tant bien que mal l'unique pièce dont le sol est en terre battue. La famille dort avec les animaux qui apportent leur chaleur.
Les principaux droits sont:
Les corvées: le taillable devait assurer des corvées chez le seigneur, c'est-à-dire travailler gratuitement pendant une durée convenue; les corvées étaient variables suivant les seigneuries. La taille: cette redevance est perçue par famille et sur les biens.
Sur les terres nouvellement mises en culture le seigneur prélève une redevance en nature proportionnelle à la récolte, le champart. La réserve et la tenure sont complémentaires : les paysans représentent un renfort de main-d'œuvre pour le seigneur tandis que les tenures fournissent de quoi vivre aux paysans.