Le haïku (俳句) est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. C'est une forme très concise, dix-sept temps en japonais (onji), en 3 vers (5-7-5), un nombre restreint dans d'autres langues (l'anglais s'accommode de 3-5-3).
Le haïku est un poème bref en trois lignes et 17 syllabes, visant à traduire une sensation vis-à-vis d'un événement naturel ou d'une saison, par exemple.
Bien que très court, le haïku doit se conformer à des règles strictes : 1. Dans sa forme classique, il est composé de 17 syllabes réparties de la façon suivante : 5 syllabes dans le premier vers, 7 syllabes dans le deuxième et 5 syllabes dans le troisième.
Comment écrire un haiku
La première règle de composition d'un haiku est qu'il comprend 3 lignes ou 3 vers. Le premier fait 5 syllabes, le second, 7 et le troisième, 5, à nouveau. Soit, 17 syllabes, en tout. Ni plus, ni moins.
Les haïkus ont été inventés par le poète Masaoka Shiki (1867-1902). Il s'agit d'une forme de poésie très codifiée, calligraphiée et hautement symbolique.
Un haïku (俳句, haiku) est un poème d'origine japonaise extrêmement bref, célébrant l'évanescence des choses et les sensations qu'elles suscitent. Un haïku évoque généralement une saison (le kigo) et comporte souvent une césure (le kireji).
Le haïku (俳句) est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. C'est une forme très concise, dix-sept temps en japonais (onji), en 3 vers (5-7-5), un nombre restreint dans d'autres langues (l'anglais s'accommode de 3-5-3).
Le haïkaï était composé d'une « introduction » (hokku) de 17 syllabes (5/7/5), suivie de plusieurs versets de 14 et 17 syllabes. Apparu au xvie siècle, le haïkaï s'épanouit avec Yamazaki Sokan et Arakida Moritake avant d'être cultivé par de nombreux maîtres. Il atteignit son apogée au xviie siècle avec Matsuo Basho.
On compte une syllabe dès lors qu'un groupe de lettres comporte une voyelle. Exemples : Ti/pi : 2 syllabes contenant chacune une voyelle. Sû/re/ment : 3 syllabes contenant chacune une voyelle.
La poésie en vers
Qu'il soit rimé ou non, le vers donne le rythme du poème. Les vers sont ensuite agencés en strophes (ou paragraphes) qui ajoutent encore à la structure de l'œuvre. Libre à vous de coller ou non à des formats connus tels que le sonnet (deux quatrains et deux tercets) par exemple.
Les vers de 1 à 12 syllabes sont appelés : monosyllabe, dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe (ou quadrisyllabe), pentasyllabe, hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin (ou dodécasyllabe).
Le vers de 10 syllabes s`appelle le décasyllabe. 8 syllabes s`appelle l`octosyllabe. 6 syllabes s`appelle l`hexasyllabe.
Cet article est une ébauche concernant la poésie.
Construction d'un Alexandrin.
Un poème en vers libres est un poème qui ne présente aucune structure définie. Les vers sont de longueur variable et peuvent être rimés ou non. Le poème en vers libres n'est pas nécessairement constitué de strophes et ne respecte pas un rythme fixe, c'est-à-dire que le nombre de pieds par vers est variable.
Étymologiquement, le vers (de vertere, tourner), qui va à la ligne, s'oppose à la prose qui, elle, va tout droit (prorsum). Cette définition paraît simple.
La prose est écrite de façon naturelle, alors que les vers doivent suivre certaines règles en ce qui concerne leurs mesures et leur cadence. La prose ne doit pas nécessairement rimer, alors que les rimes constituent un aspect fondamental des vers.
On utilise le terme “poème” pour parler d'un texte en particulier et celui de “poésie” pour parler du genre en général. La poésie, c'est un peu comme l'art de la peinture et le poème un tableau peint. Ainsi l'on peut écrire, lire, apprendre ou écouter “un poème" ou alors "de la poésie".
Henriette Major A quoi ça sert, un poème ? Ça sert à jouer des mots comme on joue de la guitare, de la flûte ou du piano. Ça sert à faire savoir qu'on est gai ou qu'on est triste, ou bien d'humeur fantaisiste. Ça remplace quelques larmes, Ça fait rire ou ça désarme.
Assemblage de mots, mesurés selon certaines règles (coupe, rime, etc.), rythmés d'après la quantité des syllabes, comme chez les Grecs et les Latins (vers métriques), d'après leur nombre, comme en France (vers syllabiques), ou d'après l'accentuation comme chez les Anglais et les Allemands (vers rythmiques).
Forme ordinaire du discours écrit ou parlé, non assujettie aux règles du rythme et de la musicalité, propres à la poésie.
Une strophe formée de dix vers est appelée dizain. Une strophe formée de onze vers est appelée onzain. Une strophe formée de douze vers est appelée douzain.