Définition de Porte-fort. La "convention de porte-fort" est une disposition conventionnelle par laquelle une personne s'engage envers une autre à rapporter le consentement d'un tiers à la constitution d'un rapport de droit déterminé. En l'absence de ratification le porte-fort devra payer des dommages-intérêts.
L'héritier doit demander une attestation de porte-fort en mairie (c'est une sorte de déclaration pré-remplie). En principe, la mairie ne la délivre que si les sommes en jeu sont inférieures à 5 000 € environ. L'héritier doit fournir des pièces justificatives, au minimum une pièce d'état-civil et un livret de famille.
Le terme de porte-fort désigne à la fois l'attestation et l'héritier désigné par ses pairs. Dans une succession, seul un des héritiers peut se porter fort. En pratique, le porte-fort se met en place lorsque des cohéritiers sont éloignés géographiquement, ou absents.
L'attestation de porte-fort vous sera délivrée par la mairie, dans la mesure où les sommes en jeu sont inférieures à 5 335 euros.
le(s)quel(s) seuls ont le droit de recevoir toutes les sommes qui peuvent revenir et appartenir à la succession du défunt susnommé. J'atteste sur l'honneur que les renseignements ci-dessus sont exacts et complets. En foi de quoi je me porte fort et caution au nom des autres cohéritiers. Fait à ………………………………..………….
En droit français, la promesse de porte-fort est régie par les articles 1203 à 1209 du code civil, depuis la réforme du droit des contrats du 10 février 2016 , entrée en vigueur le 1er octobre 2016 .
En cas de refus du tiers de ratifier ou d'exécuter l'engagement promis par le porte-fort, ce dernier engage sa responsabilité sur le terrain de la responsabilité contractuelle ; le créancier ne doit alors que prouver la non-obtention du résultat promis.
Lorsque des personnes héritent sans notaire, les héritiers doivent tous déclarer la succession auprès du centre des impôts dans les 6 mois suivants le décès. Le dépôt de la déclaration entraîne le paiement de la taxe due sur cet héritage.
1- Principe : l'acte de notoriété doit être signé par tous les successibles. L'acte de notoriété est un document contenant les dispositions relatives au décès d'une personne et les personnes appelées à participer à sa succession, avec précision sur leur qualité (héritier réservataire, non réservataire, etc.).
Pour la signature d'un acte de notoriété simple (sans testament), autrement appelé acte d'hérédité, dévolution succession, certificat d'hérédité, il faut compter un mois à compter du rendez-vous d'ouverture du dossier.
La forme écrite est à privilégier pour la procuration (aussi appelée mandat). Il est nécessaire que le mandant (partie au contrat qui donne pouvoir à un tiers) manifeste clairement sa volonté d'être représenté et que l'acte signé ait à son égard une pleine efficacité.
Il est important de faire parvenir un acte de décès à La Banque Postale dès 48h après le décès de votre proche, en le déposant en bureau de poste ou en l'envoyant par courrier au Service Succession, accompagné de vos noms et coordonnées.
Extrait d'acte de naissance du défunt et copie intégrale de son acte de décès. Extrait d'acte de mariage du défunt, s'il était marié au moment du décès. Extraits d'actes de naissance de chaque ayant droit désigné dans l'attestation. Certificat d'absence d'inscription de dispositions de dernières volontés.
J'ai l'honneur de vous informer que je suis [lien avec le défunt] de [nom, prénom, date et lieu de naissance du défunt] qui est décédé le [date et lieu du décès]. Afin de me permettre de faire valoir mes droits successoraux, je vous serais reconnaissant(e) de bien vouloir me délivrer un certificat d'hérédité.
Attestation dévolutive, quésaco ? Une attestation dite “ dévolutive “ est en fait un document, signé par chaque partie concernée par la succession d'un bien ou d'un droit d'une personne décédée.
Vous devez en faire la demande directement au notaire qui a établi l'acte, par écrit. Le notaire peut vous facturer des frais. En cas de refus ou d'absence de réponse, vous pouvez formuler une requête : Écrit formalisé permettant de saisir un tribunal auprès du président du tribunal du lieu de situation du notaire.
Les frais de notaires qui découlent d'une succession doivent être réglés par l'ensemble des héritiers concernés.
Que deviennent les comptes bancaires après un décès ? Si c'est un compte individuel, lors du décès du titulaire, le compte est bloqué jusqu'au règlement de la succession, sauf pour le paiement des funérailles (moins de 5 000 €), impôts, soins et prélèvements de type gaz, électricité, eau.
Juridiquement, on dit que le notaire prélève sur l'actif les sommes qu'il estime nécessaire pour régler le passif du défunt. Une fois ces sommes prélevées, le notaire débloque l'argent de la succession afin de procéder au partage selon les règles prévues par la loi.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
La mise à jour de la carte grise suite au décès du titulaire devient nécessaire si vous souhaitez garder le véhicule. En effet, vous ne pouvez pas rouler avec une voiture dont la carte grise est au nom d'une personne décédée.
La banque bloque le compte en indivis au décès sans exception : le solde du compte bancaire (positif ou négatif) entre alors dans l'héritage. Le compte indivis est bloqué par la banque dans tous les cas, y compris, celui dans lequel le cotitulaire du compte est le conjoint du défunt.
Il s'agit d'un contrat par lequel « l'un des contractants, le stipulant, [fait] promettre à l'autre, le promettant, d'accomplir une prestation au profit d'un tiers, le bénéficiaire ». Alors que le porte-fort ne fait l'objet que d'un seul article lacunaire, la stipulation pour autrui fait l'objet de cinq articles.
La clause pénale est la clause par laquelle une partie à un contrat s'engage à payer à son cocontractant une somme prévue de manière forfaitaire en cas d'inexécution de ses obligations.
Les effets de l'action oblique
En exerçant l'action oblique, le créancier A montre qu'il veut se faire payer. Toutefois, il n'a pas de sûreté (garantie) personnelle sur son débiteur B. Une fois la créance payée par le débiteur C, les fonds tombent dans le patrimoine du débiteur B.