Une hallucinose est, en psychopathologie, un phénomène hallucinatoire léger (une fausse hallucination), constaté et critiqué par le patient. Ce phénomène est consécutif à une illusion ; c'est-à-dire la déformation de perception d'un objet.
L'hallucination se définit comme une perception sans objet, ou plus précisément sans objet à percevoir, à laquelle le sujet adhère et réagit comme si la perception venait de l'extérieur. Il ne s'agit pas de la perception déformée d'un objet réel (illusion), ni d'une interprétation délirante d'un objet réel.
La personne peut être consciente ou non du fait qu'elle expérimente une hallucination. Certaines maladies chroniques (épilepsie, démence) infectieuses (encéphalite), ou métabolique, l'abus d'alcool et de drogues, les troubles du sommeil font également partie des maladies à risque d' hallucinations.
Définitions. L'hallucination visuelle est une « perception sans objet à percevoir »3 et diffère de l'illusion visuelle, interprétation inexacte d'une perception sensorielle réelle.
Présente dans diverses pathologies, une hallucination visuelle peut également survenir en l'absence de maladies. En effet, cette altération de la vue qui fait voit des choses qui n'existent pas, est un symptôme associé à des pathologies psychiatriques, ophtalmologiques, neuro-dégénératives, etc.
Des voix ou des bruits que personne d'autre ne peut entendre
Si une personne entend des voix ou des bruits non perceptibles par les autres, il s'agit d'hallucinations auditives. Par exemple, il peut s'agir de voix dictant une conduite, de murmures, de commentaires sur ce qu'elle fait et/ou de dénigrement à son égard.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.
Ces troubles du comportement touchent 20 à 30% des cas, avec une plus forte proportion dans la phase sévère de la maladie. Ils surviennent surtout le soir et la nuit. Impressionnants pour l'entourage, ils sont rarement dangereux.
Les hallucinations peuvent être causées par une lésion ou une tumeur au cerveau, ou encore d'autres troubles neurologiques. Ne paniquez pas! Les lésions au cerveau sont rares et, même si vous êtes en proie à des hallucinations du sommeil, il y a peu de chances pour que cela en soit la cause.
Il est nécessaire de redire que la fin de vie (de même que la vie en général !) est un lieu où les visions sont parfaitement normales. Trop souvent, c'est notre regard, notre perception ordinaire qui ne sait pas les accueillir et les accepter pour ce qu'elles disent.
Types d'hallucinogènes : LSD, mescaline, psilocybine, PCP, cannabis, ecstasy, kétamine, salvia et bien d'autres. Le terme « hallucinogènes » fait référence à différentes drogues, également qualifiées de drogues « psychédéliques ».
Facteurs de risque
Plus l'individu est vulnérable, moins le stress devra être élevé pour entraîner un trouble psychotique. De plus en plus d'études démontrent que la consommation de drogues comme le cannabis, la cocaïne et les amphétamines augmente également le risque de vivre un épisode psychotique.
La confusion mentale est un syndrome clinique fréquent caractérisé par désorganisation aigue de l'ensemble des fonctions cognitives et comportementales, mais n'étant pas due à des lésions structurelles du cerveau.
Chez les patients schizophrènes, les troubles du sommeil et notamment l'insomnie, sont liés à une augmentation des pensées suicidaires et des tentatives de suicide.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Des idées d'automutilation ou de suicide peuvent survenir et nécessiter une intervention urgente. La dépression est la maladie mentale la plus répandue dans le monde. L'OMS estime à 300 millions (environ 4,4% de la population mondiale) le nombre de personnes qui en souffrent.
Les antipsychotiques (neuroleptiques) sont le plus souvent efficaces. Ils sont administrés – éventuellement associés à des anxiolytiques - au cours d'une hospitalisation, moment privilégié pour permettre une reprise du contact avec une réalité moins contraignante dans un cadre rassurant.
« C'est un trouble qui se situe aux confins entre la schizophrénie et le trouble de l'humeur. La personne présente à la fois un ensemble de symptômes psychotiques (délires, hallucinations, désorganisation) mais aussi des symptômes d'épisodes dépressifs et/ou maniaques.
Si possible, proposez-lui plusieurs moyens de l'aider pour lui donner le sentiment de maîtriser la situation. Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier.